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Rédaction
« La Gatounière », Mougins (Alpes-Maritimes, France),
du 20 au 28 avril 1955.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été perdu.
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 7 septembre 1955.
Paris, Presses de la Cité ; 18 x 12 cm, 215 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo.
Contrairement à l'indication portée dans la justification,
ce roman n'a pas fait l'objet d'une édition miméographiée
à Lakeville (Connecticut, U.S.A.).
Tirage de tête
100 exemplaires sur pur fil, numérotés de 1 à
100.
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La boule noire,
1955.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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La boule noire,
1955.
Réédition (Presses de la Cité). |
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La boule noire,
1970.
Réédition (Presses Pocket). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 32.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 8.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
8.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
Walter J. Higgins, est gérant du supermarché de Williamson
(Connecticut, U.S.A.). Son existence ne se distingue en rien de celle
de ses voisins : dans le quartier élégant de Maple Street,
tout est standardisé. De la maison à la tondeuse à
gazon, sans oublier, bien entendu, la voiture. Et tout a été
acheté à tempérament.
Higgins a quarante-cinq ans, une femme - Nora, qui a le même
âge que lui - et quatre enfants. Un cinquième est en
attente. L'aînée, Florence a dix-huit ans et travaille
comme employée de banque. Une seule satisfaction manque cependant
au bonheur de Walter J. Higgins : son admission au très sélect
Country Club dont les membres, notables de la cité, semblent
s'ingénier à lui interdire l'entrée. Cette année
encore, une boule noire, glissée lors du vote, l'en a écarté
pour la deuxième fois. C'est un de ses amis qui lui a annoncé
la nouvelle par téléphone.
Il faut parfois peu de chose pour bouleverser une vie ! Pour ce qui
pourrait n'être qu'une petite déception mais qu'il
considère comme un drame parce que son esprit et son cur
s'étaient accrochés au rêve écroulé
Higgins s'imagine méprisé de tous, même
de sa femme et de sa fille aînée qui pourtant l'aiment
et le respectent. Malgré sa position honorable, il ne comprend
pas pourquoi on le refuse. Parce que ces messieurs n'aiment pas les
épiciers ? Parce qu'il a commencé comme simple livreur
? Parce que sa mère passe pour folle ? Parce qu'il ne boit
pas, n'aime pas le golf et ne possède pas de bateau ?
A défaut de comprendre, Higgins désespère. Il
fouille dans sa mémoire, dans son passé, pour découvrir
l'origine et la cause de ses erreurs ; et plus il cherche, plus il
trouve, plus il est malheureux.
A l'occasion de la réunion d'une société d'intérêt
public, où il siège comme membre du comité, Higgins
s'oppose à un projet défendu par le clan auquel il rêve
d'appartenir. Sursaut d'orgueil ? Petite vengeance ? Toujours est-il
qu'après son acte de révolte, Higgins confirme : il
donne sa démission et quitte sa fonction de trésorier.
Son attitude courageuse lui vaut l'admiration de Florence, mais provoque
l'inquiétude de son épouse : a-t-il pensé à
sa famille ? N'a-t-il pas risqué sa situation ?
Tandis que la ville semble oublier son esclandre, un événement
dont il n'est pas responsable vient escamoter sa réputation.
Sa mère, Louisa, qui est d'origine allemande, s'enfuit de l'institut
dans lequel son fils l'a placée, en raison de sa kleptomanie
et de son goût immodéré pour l'alcool.
Higgins part aussitôt à sa recherche, mais il est déjà
trop tard. La vieille femme s'est jetée sous un bus à
Oldbrigde, la ville où il est né. En décidant
de mourir en face de la cité ouvrière où il a
passé une enfance minable, n'a-t-elle pas voulu lui jouer un
dernier tour malveillant ?
Sa vie en miettes autour de lui, Higgins se rend compte toutefois
que ses concitoyens ne sont pas restés indifférents
à son épreuve. Mais il aura besoin de beaucoup de temps
pour recoller ceux des morceaux qui sont encore bons. Et désormais,
il conformera sa vie d'homme à ce que la société
attend de lui.
Peut-être alors méritera-t-il qu'un jour on le sollicite
pour entrer au Country Club
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