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Rédaction
Epalinges (Vaud, Suisse), du 8 au 21 octobre 1965.
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Manuscrit
Manuscrit autographe, crayon noir, papier ocre ; paginations multiples
(au total 30 feuillets) ; précédé d'une préface
non reprise dans la dactylographie ; corrections très peu nombreuses,
principalement des suppressions, réalisées en cours
d'écriture ; signé et daté de : Epalinges, le
20 octobre 1965.
Dactylographie faisant suite au manuscrit sur papier papier japon
butterfly ; 159 feuillets ; corrections de l'auteur à
l'encre noire, mots barrés au crayon bleu gras ; signée
et datée de : Epalinges, le 21 octobre 1965.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
L'enveloppe jaune, sur laquelle figurent les notes préparatoires
de l'auteur, est intitulée Le confessionnal et, entre
parenthèses, Le confesseur, suivi d'un point d'interrogation.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire « Les Nouvelles littéraires
», n° 2'002-2'012 du 13 janvier au 24 mars 1966 (soit 11
livraisons) ; illustrations de Carlotti.
Le confessionnal, 1966.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 5 février 1966.
Paris, Presses de la Cité ; 23 x 15 cm, 214 pages en feuilles,
sous double emboîtage d'édition citron.
60 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
60.
A propos du tirage de luxe, notons qu'il existe des exemplaires
portant un numéro supérieur à 60. Selon Claude
Menguy, il s'agit d'un retirage, bien que possédant
le même achevé d'imprimer que l'édition originale.
On ignore cependant si ce retirage non annoncé
est réservé à une société de bibliophiles
ou aux amis d'une librairie.
Claude
Menguy signale aussi des exemplaires hors commerce
sous couverture blanche, laquée et imprimée (papier
fort), sans doute destinés à la presse comme cela a
déjà été le cas pour Les
anneaux de Bicêtre (Paris, Presses de la Cité,
1963).
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Le confessionnal,
1966.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 5 février 1966.
Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 214 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée (non signée) en
couleurs.
Le confessionnal, 1966.
Edition originale, tirage courant, avec bande-annonce.
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Réédition(s)
en français
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Le confessionnal,
1966.
Réédition (Presses de la Cité).
(Coll. P. Mercier). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 39.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 13.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
13.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
1968 : The Confessional (première édition
américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
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The Confessional,
1968.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
Les retrouvailles entre deux anciens compagnons d'études
le dentiste Bar, qui exerce à Cannes et le médecin Boisdieu,
dont le cabinet est à Nice permet à leurs enfants
respectifs de faire connaissance et de sympathiser.
André Bar, dix-sept ans, est un garçon solitaire, qui
a tendance à vivre replié sur lui-même. Francine
Boisdieu a le même âge que lui. Mais c'est une fille ouverte
et spontanée. Elle est issue d'un foyer uni, ce qui n'est pas
le cas d'André, dont les parents ne forment pas un couple très
complice.
Un jour, à Nice, alors qu'il raccompagne Francine chez elle,
André surprend sa mère en train de sortir d'une maison
et gagner rapidement sa voiture. Le jeune homme mène sa petite
enquête et découvre que sa mère entretient une
relation extraconjugale.
Bien qu'il n'en parle pas à ses parents, ceux-ci comprennent
qu'André leur dissimule quelque chose ou qu'il a compris qu'un
malaise existe entre eux. Chacun leur tour, ils vont essayer de mettre
un terme au désarroi de leur fils, en lui confiant leurs problèmes
au travers de confessions hésitantes et partiales.
Lucien Bar est un homme doux, mais sans grande envergure. Il tente
de réconforter son fils du mieux qu'il peut, notamment en prenant
une partie des torts à sa charge. Quant à Josée
Bar, elle se sent plus coupable vis-à-vis de son fils que de
son mari.
André tente de surmonter la déception que lui cause
le naufrage du couple que ses parents s'efforcent de composer. Il
parle de ses problèmes à Francine, sans pour autant
lui expliquer la nature exacte de ses soucis. La jeune fille lui témoigne
toute son amitié et tout son soutien. La confiance qu'ils ont
l'un pour l'autre ne débouchera cependant sur aucun amour.
Au sein de la famille Bar, l'ambiance se détériore de
jour en jour. La mère d'André, outre son infidélité
envers son mari, subit l'influence négative de son amie Natacha.
Elle déserte la maison aussi souvent que possible et s'enivre
jusqu'à se rendre malade.
Josée Bar finit par ne plus supporter que son fils juge sa
conduite et décide de quitter la maison. Son mari parviendra
de justesse à la retenir et ira plaider sa cause auprès
d'André.
A l'adolescent, Lucien Bar demandera d'excuser la conduite de sa mère,
déçue par un mariage trop modeste et qui a besoin des
hommes pour se donner confiance. Ses aventures la valorisent et apportent
à son existence le piment qui lui manque.
Se sentant impuissant face à une difficulté familiale
dont chacun des membres est une victime, André prend le parti
de se fermer aux problèmes de ses parents et, à travers
ses études, de se consacrer à sa propre vie.
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