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Rédaction
Hôtel Bonnet, Beynac (Dordogne, France), avril 1938.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 7 février 1939.
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 213 pages ; couverture blanche.
Tirage de tête
30 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés
de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés
de 21 à 30.
La présentation de la couverture est la même pour les
deux tirages (tirage de tête et tirage courant).
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Le Coup-de-Vague,
1939.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 12.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 21.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
21.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : The breacking Wave [ ? ] (première
édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition
anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
Dans un hameau près de Marsilly (Charente-Maritime, France),
la ferme Le Coup-de-Vague est tenue par les surs Hortense et
Emilie Laclau. Dans les moindres détails, elles ont réglé
les questions relatives à l'exploitation des terres et au commerce
des moules. Elles décident de tout ; pour leur bien et celui
de Jean (vingt-huit ans), un neveu qu'elles ont élevé
et dont la naissance est entourée de mystère. Il est
le fils naturel de Léon Laclau le frère d'Hortense
et Emilie qui est mort au Gabon. Sa mère serait une
jeune fille de Saintes, morte en couches.
Jean a l'habitude d'être dirigé par ses tantes et accomplit
son travail de manière mécanique, sans en demander davantage.
Il n'a d'ailleurs guère de soucis puisque tout est pensé
pour lui. Un jour cependant, Marthe Sarlat qui est sa maîtresse
à l'insu des surs Laclau lui annonce qu'elle est
enceinte. Sans doute par lâcheté, Jean s'en remet à
ses tantes qui, une fois mises au courant, prennent l'affaire en main
!
Elles conduisent Marthe chez une sage-femme, puis chez un gynécologue.
Sans que Jean ni la jeune femme n'aient leur mot à dire, la
grossesse de celle-ci est interrompue. Peu de temps après l'avortement,
Jean épouse Marthe sous la pression d'Hortense, qui elle-même
a été poussée dans ce sens par Justin Sarlat,
le père de Marthe et l'ancien maire de la commune.
Bien qu'il soit en permanence sous l'emprise de l'alcool, le père
Sarlat n'est pas dupe des manuvres entreprises par les deux
surs Laclau. Il faut dire aussi qu'il en sait plus long que
Jean lui-même sur sa naissance et qu'Hortense n'aimerait pas
qu'il divulgue à tous vents que Jean est né trois ans
après que Léon Laclau soit parti au Gabon.
Après leur mariage, Jean et Marthe habitent au Coup-de-Vague.
Déjà de santé fragile, la jeune femme peine à
se remettre de l'intervention qu'elle a subie et reste longtemps alitée.
Non seulement cette union n'a pas contribué à rapprocher
les familles Laclau et Sarlat, mais Hortense et Emilie acceptent mal
la nouvelle venue sous leur toit.
L'emprise des deux tantes sur le couple devient rapidement insupportable.
A mesure que l'étau se resserre, la volonté de Jean
s'anéantit et Marthe s'enlise. Un jour, elle explose et crache
au visage de son mari la vérité sur sa naissance : c'est
Hortense qui, en réalité, est sa mère.
Cette révélation mine définitivement le couple.
La besogne routinière de chaque jour occupe l'esprit de Jean,
qui s'éloigne toujours plus de sa femme. Encore une fois, ce
sont ses tantes qui vont prendre les dispositions qui s'imposent.
Elles profitent du fait que la santé de Marthe se détériore
de plus en plus pour envoyer Jean à Alger afin de régler
une affaire d'exportation de moules. A son retour, les deux surs
lui racontent que Marthe a dû être opérée
et qu'elle est décédée durant son absence.
Pour la première fois de sa vie, Jean affronte la réalité
en face et refuse la soumission imposée par ses tantes. Il
est pris d'une violente crise de nerfs au cours de laquelle il prend
conscience de sa responsabilité. Mais la vie de ferme a ses
exigences et le travail doit reprendre
Bien organisées par Hortense et Emilie, les tâches quotidiennes
effaceront petit à petit les souvenirs. Même les plus
douloureux.
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