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Rédaction
Papeete (Tahiti, Polynésie française), au printemps
1935.
Selon la liste secrétariale de
Simenon : « La Cour-Dieu »,
Ingrannes (Loiret, France), en 1934.
Selon le livre de comptes
de Simenon : en 1935.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms
de dix-sept personnages (dont trois caractérisés) et
des renseignements divers (un plan regroupant huit noms de lieux,
un somme d'argent, un essai orthographique).
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
L'enveloppe est intitulée Faubourg (St-Roch ?) et un
Un voyou, titre surchargeant Le voyou.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire «
Marianne », n° 175-183 du
26 février au 22 avril 1936 (soit 9 livraisons).
Faubourg, 1936.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1937].
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 219 pages ; couverture blanche.
Tirage de tête
30 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés
de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés
de 21 à 30.
La présentation de la couverture est la même pour les
deux tirages (tirage de tête et tirage courant).
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Faubourg,
1937.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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Faubourg,
1978.
Réédition (Gallimard). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 5.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 20.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
20.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : Home Town (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
Dans le faubourg d'une ville française qui n'est pas nommée,
René Chevalier, un célibataire de quarante-et-un ans,
sans profession fixe, fait son retour après vingt-quatre ans
d'absence. Sous un patronyme qui transpose son vrai nom de famille
il se fait appeler De Ritter René revient sur
les lieux de son enfance, accompagné de Léa, ex-pensionnaire
d'une maison de Clermont-Ferrand qui a choisi de le suivre
dans l'espoir de gagner de l'argent.
Le couple s'installe à l'hôtel. René observe avec
amusement ses parents et ses amis, qui ne le reconnaissent pas. Il
s'intéresse à la manière dont ils ont évolué.
Léa ne tarde pas à devenir la maîtresse de l'hôtelier.
Son épouse surprend leurs ébats et René lui soutire
de l'argent en lui faisant croire qu'il éloignera l'intruse
Comme à son habitude, René vit d'expédients et
de petits boulots, empruntant de l'argent à sa vieille tante
Mathilde à qui il rend visite et collaborant à un journal
local, « Le Moniteur ». Surtout, il traîne dans
les cafés où ses vantardises et ses aventures passées
lui valent l'admiration des clients.
Un jour, René se décide à aller trouver Marthe
Soubirot, une amie qui l'a toujours aimé en silence. Elle a
aujourd'hui trente-huit ans et tient un florissant commerce de chaussures.
Non par amour mais par intérêt pour sa fortune, René
lui propose le mariage. Marthe accepte et ils s'épousent sans
plus attendre. Malgré cette union, René ne se sépare
pas de Léa. De son côté, l'ancienne prostituée
poursuit sa relation avec le patron de l'hôtel.
Entre René et Léa, la situation devient tendue à
partir du moment où elle lui reproche de s'embourgeoiser. Il
faut dire que René ne sait plus s'il agit sincèrement
où s'il joue la comédie. Peut-être est-il en train
de découvrir vraiment qui il est
Un soir cependant, dans
un café, il surprend Léa en compagnie d'un étudiant.
En soi, cela n'aurait pas vraiement contrarié René.
Le problème se situe ailleurs : le jeune homme affecte de ne
pas prendre au sérieux le récit de des exploits de René.
Alors celui-ci le tue
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