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Rédaction
« Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 11 au 25 septembre
1963.
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Manuscrit
[ ? ].
Conservation : collection privée.
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 10 avril 1964.
Paris, Presses de la Cité ; 22,5 x 15 cm, 242 pages en feuilles,
sous double emboîtage d'édition citron.
60 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
60.
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L'homme au petit
chien, 1964.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 10 avril 1964.
Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 242 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée (non signée) en
couleurs.
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L'homme
au petit chien, 1964.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 38.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 12.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
12.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : The Man With the Little Dog (première édition
américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
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The Man With
the Little Dog, 1984.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
En italien :
1967 : L'uomo col cagnolino.
Le roman a été publié en préoriginale
dans la revue « Panorama » en août 1966 (n°
47 ; traduction de Sarah Cantoni ; illustrations de Riccardi Paoletti).
L'uomo col cagnolino,
1966.
Edition italienne (en préoriginale dans la revue « Panorama
»).
Coll. E. De Pasquale.
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
L'homme au petit chien, téléfilm belge
de Jean-Marie Degesves.
Adaptation : François Boyer et Jean-Marie Degesves.
Dialogues : François Boyer.
Avec : Gilles Segal, Anne Petersen, Martine Régnier, Maria
Dolorès Aixandri, Jean-Paul Dermont, Nicole Colchat, Gérald
Marty, Paul Clairy, André Ghisle
Première diffusion : RTB (Belgique), le 10 janvier 1979.
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Intrigue
Félix Allard est commis de librairie. Sa patronne, Clarisse
Annelet, est une femme assez âgée, mais parfaitement
lucide et très autoritaire. Cela fait huit ans qu'il est à
son service.
A quarante-huit ans, Allard est séparé de son épouse
Anne-Marie et de ses deux enfants. Il occupe seul - avec son chien
Bip - un modeste appartement, situé dans le quartier du Marais
(Paris).
Le récit - à la première personne - est une sorte
de journal intime. Félix Allard y raconte sa vie présente
et ce qui concerne la librairie dans laquelle il travaille. Il y évoque
aussi des souvenirs, qui permettent au lecteur de découvrir,
petit à petit, ce qu'a été son existence.
L'idée d'ouvrir un journal intime est venue à Félix
Allard peu après sa sortie de prison. Le suicide le hante.
Il est atteint d'une maladie incurable et le médecin lui a
laissé entendre qu'il ne survivrait pas plus de deux ans. Dès
lors, c'est dans un cahier d'écolier qu'il va consigner ce
qui lui tient à cur, entre le 13 novembre 1963 et le
13 janvier 1964.
Félix Allard passe par la Sorbonne, où il est un étudiant
médiocre. La mort de son père lui offre une chance d'abandonner
ses études et de reprendre l'entreprise familiale de construction.
Il se montre à la hauteur de la situation et les affaires prospèrent
rapidement. A trente ans, il fait la connaissance d'Anne-Marie Varennes,
qu'il épouse trois mois plus tard.
Peu après son mariage, Félix Allard s'associe à
Fernand Cornille, un publiciste et homme d'affaires marié à
Monique et père de deux enfants (Daniel et Martine). Cette
opération est un bon coup et les époux Allard
s'installent dans un luxueux appartement de la place des Vosges. Naîtront
alors Philippe, puis Nicole.
Allard et Cornille deviennent amis. Ils affichent leur réussite
et les sorties de nuit sont fréquentes et dépensières.
Le plus souvent, les deux hommes sont accompagnés par leurs
épouses. Anne-Marie Allard se montre exubérante, à
la limite de la provocation et de la frivolité. Elle danse
et boit beaucoup. A l'inverse, Monique Cornille est plus calme, plus
discrète. Il n'est pas rare que Félix Allard et Monique
Cornille passent la soirée à regarder leurs conjoints
respectifs danser dans les bras l'un de l'autre.
Un jour, Félix Allard découvre l'inévitable.
Sa femme et Fernand Cornille se rejoignent, certains après-midi,
dans un hôtel de la rue Longchamp. Félix retrouve le
vieux revolver de son père, se rend à l'hôtel
et abat son rival. Son geste lui vaut de purger une peine de cinq
ans de prison.
En captivité, Félix Allard a le temps de réfléchir.
Sans doute était-il très attiré par Monique sans
oser le lui dire. Et s'il a tué Fernand Cornille, c'est plus
par humiliation que par jalousie. En effet, dans une circonstance
déplaisante, il comprend que son ami le tient pour un
imbécile vaniteux. Et cela n'était-ce pas l'atteindre
au plus profond de sa dignité d'homme ?
A sa sortie de prison, Félix Allard est engagé par Clarisse
Annelet, qui a elle-même connu autrefois une vie mouvementée
et peu régulière. Le hasard veut que la librairie se
trouve proche du quartier où habitent à la fois, avec
leurs enfants, Anne-Marie et Monique.
De les avoir aperçus isolément les uns et les autres
dans la rue donne envie à Félix Allard de les revoir.
Jamais il ne les aborde. Il se contente de les regarder vivre. Simplement.
Sans arrière-pensée ni mauvaise intention. Allard et
son petit chien finissent tout de même par se faire remarquer.
La police est alertée, mais Félix ne s'en formalise
pas. Le fait d'écrire sa vie semble l'avoir apaisé et,
désormais, il apparaît résigné.
Le 13 janvier, à dix-huit heures 30, au coin du boulevard Beaumarchais
et de la rue du Pas-de-Mule, Félix Allard est renversé
par un autobus et tué sur le coup. Selon les témoins
de l'accident, l'homme marchait sur le trottoir en tenant son chien
en laisse. Pour une raison inconnue - un vertige ? un malaise ? -
il est soudain descendu sur la chaussée, tournant le dos au
véhicule, qui n'a pas pu l'éviter.
Bip, son petit chien, son fidèle compagnon, est indemne. Il
a été conduit à la fourrière.
Ce dernier événement, Félix Allard n'a évidemment
pas pu le noter dans son journal intime. Sa mort est annoncée
par un fait divers, reproduit fictivement d'un quotidien.
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