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Rédaction
Villa « Les Tamaris », île de Porquerolles (Var,
France), au printemps 1937 [ ? ].
Selon la liste secrétariale de
Simenon : Igls (Tyrol), en décembre
1936.
Selon le livre de comptes de
Simenon : Igls (Tyrol), en décembre 1937.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans le quotidien «
Le Petit Parisien », du 10 juin
au 19 juillet 1938 (soit 40 livraisons), sous le titre Popinga
a tué.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 30 octobre 1938.
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 253 pages ; couverture blanche.
Tirage de tête
30 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés
de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés
de 21 à 30.
La présentation de la couverture est la même pour les
deux tirages (tirage de tête et tirage courant).
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L'homme qui
regardait passer les trains,
1938.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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L'homme
qui regardait passer les trains, 1953.
Réédition (Gallimard). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 9.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 21.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
21.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome I.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : The Man Who Watched the Trains Go By (première
édition anglaise).
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The Man Who
Watched the Trains Go By, 1964.
Edition anglaise (Penguin Book). |
En italien :
1952 : Treni nella note.
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Treni nella
notte, 1952.
Edition italienne (A. Mondadori). |
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Sous le titre The Man who watched trains go by, film
[ ? ] d'Harrold French.
Adaptation : Harold French.
Avec : Claude Rains, Marta Torten, Marius Goring, Herbert Lom, Anouk
Aimée, Lucie Mannheim, Felix Aylmer, Eric Pohlman, Ferdy Maine
Sortie le 5 juin 1953.
Le film est sorti en France sous le titre Paris Express,
en version doublée.
Sous le titre Paris Express, version doublée
anglais-français du film d'Harrold French.
Sortie le [ ? ].
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Paris Express,
[ ? ].
Affiche américaine ; 72 x 107 cm. |
Sous le titre Paris Express, version anglaise (U.S.A.)
du film d'Harrold French.
Sortie le [ ? ].
Paris Express,
[ ? ].
Affiche américaine ; 55 x 71 cm.
Sous le titre L'homme qui regardait passer les trains,
version française du film d'Harrold French.
Sortie le [ ? ].
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L'homme qui
regardait passer les trains].
Affiche belge ; 36 x 58 cm. |
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
L'homme qui regardait passer les trains, téléfilm
canadien de [ ? ].
Adaptation et dialogues : [ ? ].
Avec : [ ? ].
Première diffusion : [ ? ], 1953.
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Intrigue
Honorable père de famille (deux enfants), Kees Popinga (trente-neuf
ans) appartient à la bourgeoisie de Groningue (Pays-Bas). Il
est premier commis et fondé de pouvoir de la firme Julius de
Coster en Zoon, qui distribue des fournitures pour bateaux. Il mène
une vie sans histoire et un peu morne. Les voyages il regarde
passer les trains avec une drôle d'angoisse qui peut laisser
croire à de la nostalgie l'alcool et les femmes
font partie de ces envies qu'il refoule en allumant un cigare ou en
faisant une partie d'échecs. Un jeu dont il connaît bien
les règles et dont la logique fatalité imprègne
les événements qui vont bouleverser sa vie.
Tout se déclenche le soir où, dans un estaminet de la
ville, il rencontre par hasard son patron. Julius de Coster (soixante
ans) rendu un plus cynique que d'habitude par quelques petits
verres de trop lui avoue être sur le point de quitter
la Hollande en simulant un suicide. En effet, dès le lendemain,
sa société sera mise en faillite et lui-même sera
poursuivi pour escroquerie. Pour Popinga, cette révélation
signifie la perte de son emploi. Donc la ruine. Mais ette évidence
l'affecte moins que l'hypocrite commisération dont a fait preuve
Julius de Coster pour le mettre au courant de ses malversations et
de sa déconfiture.
Après avoir laissé son patron au bistrot, Popinga rentre
chez lui et s'endort. A son réveil, il se sent plein d'une
énergie et d'une assurance sont il ne se serait jamais cru
capable. Il abandonne sur le champ son épouse, son fils et
sa fille, et gagne Amsterdam où il tente de séduire
Paméla Makinsen, une danseuse qui est aussi l'ancienne maîtresse
de son patron. Non seulement la jeune femme l'éconduit, mais
elle se moque aussi de lui. Vexé, Popinga l'étrangle,
puis se rend à la gare et saute dans le premier train en partance
pour Paris.
Dans la capitale française, il passe la soirée dans
un cabaret et termine la nuit avec Jeanne Rozier, une prostituée,
avec laquelle il n'a pas de relation sexuelle. Le lendemain, la fille
de joie reconnaît, en son dernier client, le criminel d'Amsterdam
qui fait la une de tous les journaux et que la police recherche activement.
Jeanne s'emploie alors à faire couvrir Popinga par le milieu,
en l'aidant à rejoindre le gang de Juvisy.
Craignant que sa planque soit finalement un piège qui
se retourne contre lui, Popinga quitte Juvisy et retourne à
Paris. Il veut revoir Jeanne. Ne l'ayant pas touchée le premier
soir, il a maintenant envie d'elle. Mais aider un assassin est une
chose, coucher avec lui en est une autre. Jeanne se refuse à
Popinga et échappe de justesse à sa colère. Elle
a plus de chance que Paméla et n'est que légèrement
blessée.
Dès lors, l'étau se ressert autour du fuyard. La police
intensifie ses recherches et la presse donne du Hollandais une image
que celui-ci juge non conforme à la réalité.
Il n'est pas un fou ni un maniaque. En réponse aux articles
publiés à son sujet, Popinga essaie de faire valoir
la personnalité cachée d'un homme qui entend rompre
avec les conventions trompeuses imposées par la société.
Un hasard stupide précipite la perte de Popinga. Il se fait
voler son portefeuille et se trouve sans ressources. Il décide
alors de mettre un terme à son errance en se jetant sous un
train, mais rate son suicide. Il aboutit finalement dans le bureau
du commissaire Lucas et s'enferme dans un mutisme auquel il ne dérogera
plus.
Ramené à Groningue, Popinga est enfermé dans
un asile pour aliénés. Il demande un cahier sur lequel
il écrit un gros titre : La vérité sur le
cas de Kees Popinga. Les pages de ce cahier resteront toutefois
éternellement vierges.
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