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Rédaction
« Shadow Rock Farm », Lakeville (Connecticut, U.S.A.),
du 16 au 24 mars 1954.
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Manuscrit
[ ? ].
Conservation : collection privée.
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 25 juin 1954.
Paris, Presses de la Cité ; 19 x 12 cm, 226 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo.
Tirage de tête
100 exemplaires sur pur fil de Lana, numérotés de 1
à 100.
L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages
(tirage de tête et tirage courant).
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L'horloger d'Everton,
1954.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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L'horloger d'Everton,
1973.
Réédition (Presses Pocket). |
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L'horloger d'Everton,
1974.
Réédition (Presses de la Cité). |
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L'horloger d'Everton,
1990.
Réédition (Presses de la Cité). |
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L'horloger d'Everton,
1998.
Réédition (Labor). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 31.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 7.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
7.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome II.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : The Cockmaker (première édition américaine).
[ ? ] : The Watchmaker of Everton (première
édition anglaise).
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The Watchmaker
of Everton, 1959.
Edition anglaise (Arrow Books). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation cinématographique
Liste non exhaustive
Sous le titre L'horloger de Saint-Paul, film français
de Bertrand Tavernier.
Scénario et dialogues : Jean Aurenche, Pierre Bost et Bertrand
Tavernier.
Avec : Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jacques Denis, Julien Bertheau,
Sylvain Rougerie, Cécile Vassort, Christine Pascal, Jacques
Hilling, Yves Afonso, Clotilde Joano...
Sortie le 16 janvier 1974.
Premier long métrage de Bertrand Tavernier, L'horloger
de Saint-Paul a obtenu le prix Louis Delluc 1974.
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L'horloger
de Saint-Paul, 1974.
In « L'Avant-scène
cinéma », n°
147 de mai 1974. |
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L'horloger de Saint-Paul,
1974.
Affiche française (Ferracci) ;
117 x 158 cm.
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L'horloger de Saint-Paul,
1974.
Affiche belge ; 35,5 x 54 cm.
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Intrigue
Dave Clifford Galloway, un horloger américain de vingt-sept
ans, travaillait dans une manufacture de montres à Waterbury
(Connecticut, U.S.A.) lorsqu'il a épousé un peu
pour défier ses camarades et ses collègues Ruth,
une femme volage qui l'a quitté en lui laissant un bébé
de six mois.
A partir de ce moment, Dave sacrifie sa vie d'homme pour se consacrer
à un idéal de père exclusivement tourné
vers le bonheur de son fils. C'est pour être sans cesse auprès
du jeune Ben qu'il ouvre un petit commerce d'horlogerie à Everton,
un village paisible de l'Etat de New York.
Dès lors, Galloway se contente de vivre, sans hâte, sans
se poser de questions, sans même avoir pleinement conscience
de vivre des heures si pareilles à d'autres, qu'il aurait pu
croire les avoir déjà vécues. Il a le sentiment
d'avoir gagné l'affection de son fils, qui devient adolescent
sans poser apparemment de problèmes.
Un samedi soir, Ben il a alors seize ans ne rentre pas
chez son père. Pourtant, il est bien passé à
la maison pour se changer à un moment ou un autre de la soirée
: son costume de tous les jours était par terre dans un coin
de la pièce, ses chaussettes un peu plus loin. En ouvrant le
placard à vêtements, Dave Galloway remarque tout de suite
l'absence de la valise. Sa place était sur le plancher, en
dessous des vêtements pendus à des cintres. Il y avait
deux ans qu'il l'avait achetée à son fils, à
l'occasion d'un voyage qu'ils avaient fait tous les deux à
Cap Cod, et, depuis, elle n'avait pas servi. Manifestement, Dave est
parti et n'a pas laissé de message.
Dave ne tarde pas à apprendre, par la police, que Ben s'est
enfui avec sa petite amie, Lillian Hawkins, une adolescente de quinze
ans dont il ignorait l'existence. Les deux jeunes gens avaient l'intention
de se rendre dans un autre Etat, où la législation leur
aurait permis de se marier. En route, pour se procurer une voiture
et de l'argent, Ben tue un homme.
Le dimanche soir, dans l'Indiana, Ben et Lillian sont arrêtés
après une fusillade au cours de laquelle un membre de la police
est blessé. Pour Dave Galloway, le choc est terrible. Au-delà
de la mort certes tragique d'un inconnu assassiné
sur la route, c'est la découverte qu'il fait de son fils, de
son fils qu'il croyait connaître, qui le laisse atterré.
Pourtant, son immense amour pour son fils l'empêche de l'accuser
de quoi que ce soit. Et l'horloger décide de prendre l'avion
pour Indianapolis où son fils est incarcéré.
La désillusion est cruelle : Ben refuse de voir son père.
Il garde la même attitude lorsque ce dernier l'accompagne durant
le transfert en avion pour Liberty (Etat de New York) où aura
lieu le procès.
Ben ne s'intéresse qu'à Lillian, qui attend un enfant
de lui. Décontracté, insouciant, faisant preuve d'une
sécheresse de cur inexplicable, il n'adresse que quelques
mots à son père peu avant le jugement, dans le bureau
de l'Attornay.
Condamné à la prison à vie, le jeune homme accueille
les visites de son père avec l'indifférence cruelle
et quasi muette d'un étranger. Malgré leur incommunicabilité,
malgré le fossé qui les sépare, Dave cherche
à comprendre son fils. Il cherche en lui-même, puis en
son propre père, une explication au caractère du jeune
Ben. Il reprend tout par le commencement et quand il aura trouvé,
il sait qu'il regagnera l'esprit et le cur de son fils et que,
même dans la détresse, ce sera du bonheur.
Dave se dit que les Galloway sont de la race de ceux qui courbent
la tête, mais avec une pointe de révolte. Son père
en prenant un jour une liberté qu'on lui reprochera durement,
lui-même en épousant Ruth, son fils en tuant un homme,
ne se retrouvent-ils pas solidaires ?
Et qu'en sera-t-il de l'enfant, conçu dans l'union éphémère
de Ben et de Lillian, auquel il se prépare déjà
à parler ?
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