-
Rédaction
Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), en octobre 1939.
Selon la liste secrétariale
de Simenon : en septembre 1939.
-
Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms
de dix personnages (dont un caractérisé), un nom de
lieu et des renseignements divers (une opération arithmétique,
un commentaire du titre, un plan de quartier comprenant six noms de
personnages et deux noms de lieux, deux essais orthographiques).
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
-
Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
-
Edition originale
Achevé d'imprimer : 15 juin 1941.
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 215 pages ; couverture blanche.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
La date de rédaction qui est mentionnée à la
fin de l'ouvrage octobre 1940 est erronée : il
s'agit d'octobre 1939.
|
|
Il pleut, bergère...,
1941.
Edition originale. |
-
Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
|
|
Il pleut, bergère...,
1979.
Réédition (Gallimard). |
-
Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 14.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 22.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
22.
-
Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : Black Rain (première édition
américaine).
[ ? ] : Black Rain (première édition
anglaise).
|
|
Black Rain,
[ ? ].
Edition anglaise (Routledge). |
En italien :
[ ? ] : Piove, pastorella.
|
|
Piove, pastorella,
1948.
Edition italienne (A. Mondadori). |
-
Intrigue
Le narrateur, Jérôme Lecur, évoque des faits
qui remontent à son enfance, à la fin du XIXe siècle.
Il a alors sept ans et vit dans une petite ville normande (France),
dont le nom n'est pas précisé. Sa mémoire, particulièrement
aiguë pour tout ce qui concerne cette période, lui permet
de se souvenir de cette pluie noire qui enveloppe le monde
dans lequel il a pris place et que l'arrivée de sa tante Valérie
bouleverse complètement.
Les deux pièces situées au-dessus du magasin de tissus
que tiennent ses parents sont juste assez grandes pour trois personnes.
Et voilà que l'énorme Valérie s'y installe aussi,
avec sa haine, sa méchanceté puérile et ses réflexions
acides à propos de tout.
Heureusement pour lui, Jérôme trouve encore le moyen
de se réfugier dans son univers, avec ses jouets, ses petits
meubles et ses animaux ; il peut encore apercevoir, de sa fenêtre
son ami Albert, à qui il n'a jamais parlé mais
dont il se sent si proche.
Albert vit en face, avec sa grand-mère, Mme Ramburges. Dans
leur appartement, le père d'Albert Gaston Ramburges
vit caché. C'est un anarchiste recherché par
la police pour un attentat. Depuis sa fenêtre, Jérôme
a senti la détresse de ses voisins et deviné où
se planque le père d'Albert. Tante Valérie aussi, sans
doute, a tout compris. Mais n'est-elle pas trop méchante pour
se taire ? Est-elle capable de résister à la rançon
promise par la police pour la capture du fugitif ?
Pendant des jours, Jérôme épie Valérie,
qui épie les allées et venues dans la maison d'en face.
Et puis un soir, alors que le vent s'est levé et a fait suite
à la pluie de la journée, Gaston Ramburges est arrêté
par la police. Il a bien tenté de fuir par les toits, à
cause de la foule qui lui jette des menaces de mort, mais en vain.
Parmi les émeutiers, Jérôme reconnaît tante
Valérie. Une fois rentrée à la maison, celle-ci
déclare qu'il serait de toute façon décapité.
C'est le mot de trop. Bien que terrifié par l'idée du
sort réservé au père d'Albert, Jérôme
comprend que tante Valérie a dépassé les bornes
et que, bientôt, elle partirait
Beaucoup plus tard, Jérôme apprendra que le départ
de sa tante n'était dû qu'à son horreur des poireaux.
Sa mère en mettait toujours dans la soupe
Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer
ici
|
|
|
|
|
|