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Rédaction
Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), 27 septembre 1938 [date
relevée à la fin de la publication en préoriginale].
Selon les archives secrétariales et le livre de comptes
de Simenon : en janvier 1939.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire « Match », n° 66-79
du 5 octobre 1939 au 4 janvier 1940 (soit 14 livraisons) ; illustrations
de Rojan.
Les inconnus dans la maison,
1939-1940.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : octobre 1940.
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 227 pages ; couverture blanche.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Les inconnus
dans la maison, 1940.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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Les
inconnus dans la maison, 1952.
Réédition (Gallimard). |
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Les
inconnus dans la maison, 1975.
Réédition (Gallimard). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 13.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 22.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
22.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome I.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : Strangers in the House (première édition
américaine).
[ ? ] : Stranger in the House (première édition
anglaise).
Stangers in the House,
1950.
Edition américaine (The
New American Library of World Litterature).
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The Stangers
in the House, 1951.
Edition américaine (Routledge). |
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Stanger in the
House, 1967.
Edition anglaise (Penguin
Books). |
The Stangers in the House,
1962.
Edition [ ? ] (Brown Watson Vintage Paperback).
En italien :
[ ? ] : Gli sconosciuti in casa.
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Gli sconosciutti
in casa, 1951.
Edition italienne (Mondadori ;
« I romanzi della Palma »). |
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Les inconnus dans la maison, film français d'Henri
Decoin.
Adaptation, scénario et dialogues : Henri-Georges Clouzot.
Avec : Raimu, Juliette Faber, Gabrielle Fontan, Jacques Baumer, Hélena
Manson, Jean Tissier, Lucien Goëdel, André Reybaz, Marcel
Mouloudji, Marc Doelnitz, Jacques Denoël, Noël Roquevert,
Marguerite Ducouret, Tania Fédor
Sortie le 16 mai 1942.
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Les inconnus
dans la maison, 1942.
Affiche française
(Jouineau Bourduge) ;
58 x 76 et 119 x 159 cm. |
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Les inconnus
dans la maison, 1942.
Affiche française
(Jouineau Bourduge) ; 60 x 80 cm. |
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Les inconnus
dans la maison, 1942.
Affiche française ;80 x 120 cm. |
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Les inconnus
dans la maison, 1942.
Affiche française (Poissonnie) ;
60 x 80 cm. |
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Les inconnus
dans la maison, 1942.
Affiche française ; 30 x 50 cm. |
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Les inconnus
dans la maison, 1942.
Affiche française ; 120 x 160 cm. |
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Les inconnus
dans la maison, 1942.
Programme du film (avec photos). |
Sous le titre Stranger in the house, film [ ? ] de Pierre
Rouve.
Scénario : Pierre Rouve.
Avec : James Manson, Geraldine Chaplin, Bobby Darin, Paul Bertoya,
Ian Ogilvy, Bryan Stanyon, Pippa Steel, Clive Morton, James Hayrter,
Meg Jenkins
Sortie le [ ? ] 1965.
Stranger in the house,
1965.
Affiche anglaise ; 101 x 76 cm.
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Stranger
in the house, 1965.
Programme anglais. |
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Stranger
in the house, 1965.
Affiche anglaise (Eric Pulford) ;
68 x 101 cm. |
Sous le titre L'étranger dans la maison (ou Les
inconnus dans la maison), version française du film
de Pierre Rouve.
Sortie le [ ? ] 1967.
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L'étranger
dans la maison, 1967.
Affiche française ; 58 x 79 cm. |
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Les inconnus
dans la maison, 1967.
Affiche belge ; 35 x 47 cm. |
Sous le titre Cop-Out, nouveau titre donné au
film de Pierre Rouve.
Sortie le [ ? ] 1971.
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Cop-Out,
1971.
Affiche américaine ; 35 x 47 cm. |
Sous le titre L'inconnu dans la maison, film français
de Georges Lautner.
Adaptation : [ ? ].
Dialogues : [ ? ].
Avec : Jean-Paul Belmondo, Renée Faure, Jean-Louis Richard,
François Perrot, Odette Laure
Sortie le 28 octobre 1992.
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L'inconnu
dans la maison, 1992.
Affiche française (Michel Landi) ;
60 x 80 et 117 x 153 cm. |
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Remarque(s)
La publication de ce roman était prévue pour mai ou
juin 1940 et une souscription avait été ouverte pour
l'édition originale sur alfa supérieur ; les événements
en décidèrent toutefois autrement
Il en sera de
même pour Cour
d'assises (Paris, Gallimard, NRF, 1940) quelques
mois plus tard.
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Intrigue
A Moulins (Allier, France) Hector Loursat de Saint-Marc (quarante-huit
ans) est un avocat retiré du prétoire. Il vit en reclus
dans sa vaste maison depuis que sa femme l'a abandonné. Indifférent
à tous et à tout, sauf à la boisson qui le plonge
dans une torpeur qu'il se résigne rarement à quitter.
Un soir d'octobre, vers minuit, il entend un coup de feu. Le bruit
est si distinct qu'il ne peut avoir été tiré
que chez lui. Au fond d'un couloir, Loursat a juste le temps d'apercevoir
une ombre qui s'enfuit. Puis, dans une pièce laissée
à l'abandon, il découvre un inconnu qui meurt sous ses
yeux.
L'avocat avertit la police et le juge d'instruction Ducup lui apprend
que sa fille Nicole (vingt ans) fait partie d'une bande de jeunes
qui, à son insu, se réunissent régulièrement
chez lui. Récemment, un commis de la librairie Georges, Emile
Manu (dix-huit ans), a rejoint le groupe. Mais avant de faire partie
du clan, il a dû passer une épreuve et emprunter
une voiture. Au cours de l'expédition que mène la bande,
un passant est renversé et blessé. Il s'agit de Gros
Louis, un homme du Milieu, que Nicole Loursat soigne chez elle en
cachette.
Gros Louis tente de profiter de la situation et cherche à faire
chanter les jeunes gens. Son attitude est telle qu'un membre du clan
se résout à le supprimer. C'est lui qui a été
abattu dans la maison d'Hector Loursat. Comme il se sent concerné
par cette affaire troublante, l'avocat décide de mener ses
propres investigations. Il entre en contact avec Emile Manu, dont
la personnalité lui permet de retrouver un peu de sa jeunesse
perdue. Emile avoue à Loursat qu'il est l'amant de sa fille
et lui dévoile les habitudes de la bande. Bien qu'il reconnaisse
s'être trouvé non loin du domicile de l'avocat le soir
du crime, il nie avoir tué.
Tandis que l'étau de l'enquête officielle se resserre
autour d'Emile Manu, Loursat pénètre peu à peu
la vie du clan en visitant les lieux de réunion de la bande.
Finalement, la police arrête Manu et Loursat deviendra son défenseur
aux Assises.
Durant le procès, les affrontements entre Loursat et Gérard
Rogissart, le procureur de la République qui est aussi
un cousin de l'avocat sont épiques et font apparaître
combien la logique de l'instruction criminelle peut être trompeuse.
Bien sûr, Emile Manu a toujours souffert de sa modeste condition
et cela lui a forgé une personnalité de battant, prêt
à tout pour s'élever et réussir. Pour Loursat,
c'est l'occasion de mettre en cause une certaine jeunesse de Moulins
et la rivalité qui s'y crée entre les classes sociales.
Les témoins qui se succèdent à la barre accablent
Manu. L'affaire semble jouée. Au dernier moment toutefois,
en plein prétoire, Loursat confond le véritable coupable
parmi les jeunes de la bande, grâce à la confidence qu'il
a recueillie d'une fille de joie.
Mis publiquement en cause, Justin Luska (dix-huit ans), vendeur au
Prisunic, craque et fait des aveux complets. Reconnu innocent, Emile
Manu est libéré. Il épousera un peu plus tard
Nicole, tandis que Loursat retournera à sa solitude et à
sa dose quotidienne d'alcool.
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