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Rédaction
Epalinges (Vaud, Suisse), du 5 au 11 octobre 1971.
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Manuscrit
Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie
n'a pas été précédée d'un manuscrit
autographe.
Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 132 feuillets ; corrections
de l'auteur à l'encre noire ; signé et daté de
: Epalinges, le 11 octobre 1971.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 4 février 1972.
Paris, Presses de la Cité ; 23 x 15 cm, 183 pages en feuilles,
sous double emboîtage d'édition bleu marine.
100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
100.
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Les innocents,
1972.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 4 février 1972.
Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 183 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée (non signée) en
couleurs.
Sur le premier plat de la jaquette, le titre est imprimé en
orange. Sur le dos de celle-ci, il est imprimé en jaune. Cette
couleur n'a pas bien croché au papier : il n'est donc
pas rare de trouver des jaquettes au dos desquelles le titre est en
partie ou en totalité effacé.
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Les innocents,
1972.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 44.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 15.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
15.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
1973 : The Innocents (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
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The Innocents,
1973.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Les innocents, téléfilm français
de Denis Malleval.
Adaptation et dialogues : [ ? ].
Avec : Olivier Marchal, Stéphane Freiss, Julie Voisin, Jacques
Franz et Virginie Peignien.
Première diffusion : [ ? ], 2006.
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Intrigue
Georges Célerin et Jean-Paul Brassier sont associés
depuis seize ans. Ensemble, ils dirigent une entreprise de bijouterie
rue de Sévigné, à Paris. Le premier nommé
dessine les bijoux et dirige l'atelier ; le second s'occupe des commandes
et de la vente.
Georges est marié à Annette, qui travaille comme assistante
sociale dans le quartier de la Bastille. Ils s'entendent merveilleusement
bien - leur union date de vingt ans - et ils vivent en parfaite harmonie
avec leurs deux enfants, Jean-Jacques et Marlène, qui sont
lycéens.
Jean-Paul, lui, est marié à Evelyne. Leur couple est
de condition plus élevée que les Célerin et il
n'est pas étranger à l'existence confortable que mènent
ces derniers. En effet, après la naissance de Jean-Jacques
et Marlène, les Brassier ont mis leur bonne Nathalie à
la disposition de leurs amis, de manière à ce qu'elle
tienne le ménage et s'occupe des enfants. Ce qui avait permis
à Annette de poursuivre son activité professionnelle,
pour laquelle elle avait beaucoup d'intérêt.
Le bonheur des Célerin vole en éclats le jour où
Annette se fait écraser par un camion en traversant la rue
Washington. Georges ne se remet pas de ce coup du sort. Il se replie
sur lui-même et se détache progressivement de tout. Malgré
l'amour qu'il portait à sa femme, il se reproche de ne pas
l'avoir assez entourée. Désemparé, il vit dans
le souvenir tandis que Nathalie - qui a maintenant atteint la soixantaine
- veille entièrement sur le foyer Célerin, désormais
refermé autour des deux adolescents.
Annette écrasée rue Washington
Un quartier qui,
d'ordinaire, n'est pas le sien. Dans lequel, normalement, elle n'a
rien à faire. Georges ne comprend pas. Et plutôt que
de s'intéresser au projet de développement de l'entreprise
de bijouterie que financerait un commanditaire, il enquête sur
l'accident de la rue Washington.
Ses recherches lui apprennent que, le jour où sa femme a perdu
la vie, elle sortait d'un immeuble dans lequel Jean-Paul Brassier
loue un appartement. C'est là que, trois fois par semaine,
Annette rencontrait son associé et ami. Leur liaison secrète
durait depuis dix-huit ans.
Ce qui est insupportable, pour Georges, ce n'est pas tellement que
sa femme l'ait trompé ou lui ait menti durant la presque totalité
de leur mariage, mais qu'elle ait aimé - d'un véritable
amour - un autre homme. Il s'interroge dès lors sur la paternité
de ses enfants. Saura-t-il jamais de qui ils sont vraiment ?
Seule Nathalie était au courant des amours extraconjugales
de Jean-Paul et Annette. C'est à un Célerin complètement
effondré qu'elle tente d'expliquer la trahison de sa femme
: si Annette n'a jamais osé lui avouer son adultère,
c'est de peur qu'il souffre. C'est parce qu'elle n'avait pas le courage
de lui enlever ce bonheur un peu béat qu'il croyait indestructible.
Pour Georges Célerin, Annette meurt une seconde fois. Le vide
est complet. Il ne lui reste plus qu'à rencontrer Brassier
pour mettre fin, le plus dignement possible, à leur relation
amicale et professionnelle.
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