Le locataire
Roman

  • Rédaction
    «La Richardière », Marsilly (Charente-Maritime, France), en automne 1933.
    Selon les archives secrétariales et le livre de comptes de Simenon : durant l'été 1932.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de dix personnages (dont deux caractérisés, plus deux barrés) et des renseignements divers (un numéro de tram, un horaire de chemin de fer sommaire, un itinéraire de chemin de fer de Paris à Bruxelles comprenant dix noms de lieux plus un barré).
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe est intitulée Qui vient de loin et, au verso, Le locataire.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans l'hebdomadaire « Marianne », n° 62-71 du 27 décembre 1933 au 28 février 1934 (soit 10 livraisons).








  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1934].
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 256 pages ; couverture verte.
    [« Collection Simenon », 1].

    Tirage de tête
    47 exemplaires sur pur fil, dont 40 exemplaires numérotés de 1 à 40 et 7 exemplaires d'auteur hors commerce, marqués de A à G.

    La présentation de la couverture est la même pour les deux tirages (tirage de tête et tirage courant).


      Le locataire, 1934.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Edition canadienne du Locataire, imprimée par les Editions Marquis à Montmagny pour le compte des Editions simpson et Feuche à Montréal : elle n'a pas été diffusée en Europe. La justifiation du tirage est celui de l'édition originale, mais on a bien affaire à une recomposition.
    Achevé d'imprimer : 21 mai 1945.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 256 pages ; couverture illustrée en couleurs par Guy Desmarchais.


      Le locataire, 1945.
    Réédition.


      Le locataire, 1978.
    Réédition (Gallimard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 1.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 19.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 19.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : The Lodger (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) cinématographique(s)
    Liste non exhaustive

    Sous le titre Dernier refuge, film français de Jacques Constant.
    Adaptation et dialogues : Jacques Constant et André-Paul Antoine.
    Avec : Mireille Balin, Georges Rigaud, Marie Glory, Dalio, Saturnin Fabre, Mila Parely, Jean Tissier, Argentin, Roger Blin…

    Commencé le 9 août 1939 aux Studios Saint-Maurice, le tournage de Dernier refuge est interrompu au bout de trois semaines en raison de la guerre (déclarée le 3 septembre). Il fut repris et, semble-t-il, achevé en avril 1940. Le négatif du film a été détruit dans un incendie de laboratoire.

    Sous le titre Dernier refuge, film français de Marc Maurette.
    Adaptation : Marc Maurette et Maurice Griffe.
    Avec : Raymond Rouleau, Mila Parely, Gisèle Pascal, Jean Max, Marcel Carpentier, Noël Roquevert, Tramel, Marcelle Monthyl, Gaston Modot, Michel Ardan…
    Sortie le 27 juillet 1947.


      Dernier refuge, 1947.
    Affiche française ; 100 x 150 cm.


      Dernier refuge, 1947.
    Affiche française ; 120 x 160 cm.


      Dernier refuge, 1947.
    Affiche belge (Panneels) ;
    35,5 x 58 cm.


      Dernier refuge, 1947.
    Affiche [ ? ] ; 24 x 30,5 cm.


    Sous le titre L'Etoile du Nord, film français de Pierre Granier-Deferre.
    Adaptation : Jean Aurenche, Michel Grisolia et Pierre Granier-Deferre.
    Avec : Simone Signoret, Philippe Noiret, Fanny Cottençon, Julie Jezequel, Jean Rougerie, Jean-Pierre Klein, Jean-Yves Chatelais, Michel Konteczny, Jean Dautremay…
    Sortie le 31 mars 1982.


     

    L'Etoile du Nord, 1982.
    Affiche française (Ferraci) ;
    38,5 x 52 et 116 x 155 cm.



     

    L'Etoile du Nord, 1982.
    Programme du film (avec résumé de l'intrigue au verso) ; 24 x 32 cm.




    L'Etoile du Nord, 1982.
    Photo 27 x 21 cm ; Simone Signoret et Philippe Noiret..



    L'Etoile du Nord, version anglaise (U.S.A) de Pierre Granier-Deferre.
    Sortie le [ ? ].


     

    L'Etoile du Nord, 1982.
    Affiche américaine ; 68 x 103 cm



    L'Etoile du Nord, version anglaise (Grande-Bretagne) de Pierre Granier-Deferre.
    Sortie le [ ? ].


     

    L'Etoile du Nord, 1982.
    Affiche anglaise ; 50 x 76 cm.



  • Intrigue
    Elie Nagéar, Turc d'origine portugaise, est célibataire et âgé de trente-cinq ans. Il fait le voyage de Stamboul à Bruxelles pour traiter, dans cette ville, une affaire de tapis. Sur le bateau, il fait la connaissance de Sylvie Baron, une jeune Belge qui rentre au pays après avoir été entraîneuse dans différents cabarets du Caire. Elle devient rapidement sa maîtresse.

    Dans la capitale belge, les amants s'installent au Palace. Elie s'efforce de mener à bien la mission qui lui a été confiée, mais échoue dans son entreprise. Il se retrouve sans le sou. A l'hôtel, Elie et Sylvie ont pour voisin de chambre un gros financier d'Amsterdam, Van der Cruyssen, qu'ils appellent Van der Chose par dérision et qu'ils décident de voler.

    Le jour où le Hollandais prend l'express Bruxelles-Paris, Elie le rejoint dans son compartiment, l'assassine et s'empare de son argent. De retour au Palace, il donne une partie de son larcin à Sylvie et celle-ci l'envoie se cacher chez ses parents à Charleroi, où sa mère tient une pension pour étudiants. Tous sont des étrangers.

    Là, au milieu de la famille et des locataires, Elie trouve un refuge apaisant. C'est dans la cuisine que se petit monde passe le plus clair de son temps. Le climat ne tarde cependant pas à devenir insolite et envoûtant ; un peu oppressant aussi pour Elie. Car chacun, à sa manière, avec ses sentiments — donc avec des réactions différentes et souvent ambigues — va découvrir ou deviner qu'Elie et l'assassin en fuite dont parlent les journaux ne sont qu'une seule et même personne.

    Certes, le geste d'Elie n'est pas excusable et son crime mérite d'être puni. Mais le fait qu'il risque la peine capitale (le crime a été commis en territoire français) trouble et émeut, survolte par l'angoisse et par la passion, ceux qui — aujourd'hui — forment l'entourage immédiat du fuyard.

    Un matin, la police fait irruption dans la pension de Mme Baron. Sylvie a été pistée… Elie est donc arrêté. La justice française le condamne au bagne. A l'île de Ré, au moment de l'embarquement des forçats, deux femmes tentent de reconnaître Elie parmi les prisonniers. Sa sœur, venue de Stamboul, et Mme Baron.

    Elles ne le verront pas et repartiront toutes deux par le même train, sans se connaître.


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