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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans dans le bimensuel «
La Revue de France », n°
7-10 du 1er avril au 15 mai 1933 (soit 4 livraisons).
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : mai 1933.
Paris, A. Fayard ; couverture blanche papier fort.
50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma, numérotés
de 1 à 50, couverture blanche papier fort, sans jaquette.
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La maison du
canal, 1933.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Sur papier ordinaire.
Même caractéristiques que pour le tirage de tête,
sauf : couverture beige papier fort, jaquette illustrée par
Bécan
; 6 Fr.
[« Nouvelle collection Georges Simenon »].
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La
maison du canal, 1933.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Edition illustrée et numérotée :
Achevé d'imprimer : 6 octobre 1959.
Lausanne, La Guilde du Livre ; 22 x 15,5 cm, 210 pages ; illustrations
en noir-blanc de Claude Estang ; reliure d'édition illustrée
en couleurs.
Edition hors commerce réservée exclusivement aux membres
la Guilde du Livre.
Tirage : 10'030 exemplaires, dont 30 exemplaires numérotés
de I à XXX réservés aux animateurs de la Guilde
du Livre et 10'000 exemplaires numérotés de 1 à
10'000.
La maison du canal, 1959.
Réédition.
Autre(s) réédition(s) :
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La maison du
canal, [ ? ].
Réédition (S. Baguette). |
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La maison du
canal, 1947.
Réédition (Calmann-Levy). |
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La
maison du canal, 1954.
Réédition (A. Fayard). |
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La
maison du canal, 1976.
Réédition (Presses Pocket). |
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La
maison du canal, 2003.
Réédition (Le Livre de Poche). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 3.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 18.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
18.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome I.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : The House by the Canal (première
édition américaine).
1952 : The House by the Canal (première édition
anglaise).
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La
maison du canal, 2003.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
La maison du canal, téléfilm néerlandais
de Joseph Rusnak.
Adaptation et dialogues : Joseph Rusnak.
Avec : Mathilda May, Ralph Grobel, Tobias Hoesl, Christiane Zu Salm-Salm
Première diffusion : ORTF (TF1, France), le 23 juillet 1988
; L'heure Simenon [10].
La maison du canal, téléfilm (co-production
France-Suisse-Belgique) d'Alain Berliner.
Adaptation et dialogues : [ ? ].
Avec : Isild le Besco, Corentin Lobet, Nicolas Buysse, Jean pierre
Cassel.
Première diffusion : [ ? ] 2002.
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Intrigue
Edmée Van Elst a seize ans lorsque son père, médecin
à Bruxelles (Belgique), décède. Elle va dès
lors vivre chez ses cousins à Neroeteren, un village du Limbourg,
près Maeseyck. Ils y occupent une vaste propriété
quadrillée par des canaux tristes, sous les ciels immenses
et gris qui caractérisent les Flandres.
Le jour où Edmée arrive chez ses cousins Van Elst, le
père meurt. C'est Fred (vingt-et-un ans), l'aîné,
qui devient le chef de la famille, qui comprend la mère et
six enfants. Un malheur ne venant rarement seul, les héritiers
apprennent que le père avait hypothéqué ses terres
et que, déjà, il ne reste presque plus d'argent.
Edmée est une fille étrange et égoïste,
au caractère bien trempé. En outre, elle a pris l'habitude
d'être obéie et elle ne tarde pas à commander
Fred et Jef (dix-neuf ans). Elle éprouve pour les deux frères
à la fois attirance et répulsion. A leur égard,
elle se montre acerbe et juge tout ce qu'ils font d'un il sévère,
se sentant supérieure à eux, simples fermiers, par sa
beauté et par sa distinction naturelle.
Les difficultés financières de la famille Van Elst s'aggravent
par la faute d'un hiver interminable et pesant. Bien que bourru, Jef
se montre attentionné envers Edmée et Fred ressent pour
la jeune fille un véritable désir. Un jour qu'il veut
l'étreindre, ils sont surpris par un gamin du village qui menace
de révéler ce qu'il a vu. Cédant à une
violente colère, Fred frappe le gosse et le tue. Avec l'aide
de son frère, il enterre le corps non loin de la maison.
A la suite de ce tragique événement, Edmée tombe
malade. Les récoltes sont mauvaises et la famille se déchire.
Rien ne va plus : les disputes deviennent quotidiennes et l'atmosphère
irrespirable. Fred fait des dépenses inconsidérées.
Voulant à tout prix échapper à ce marasme, il
propose à Edmée de l'épouser et d'aller vivre
à Anvers. La jeune fille accepte et Fred vend la propriété.
Quelques mois plus tard, Edmée est étranglée
dans son appartement anversois. C'est Jef qui l'a tuée après
l'avoir violée. Immédiatement appréhendé
par la police et emprisonné, il ne cherche pas à se
défendre.
Qu'est-ce que vous auriez fait, vous ? rétorque-t-il
au juge d'instruction Coosemans qui l'interroge.
Lorsque dans son humilité le meurtrier prononce
cette phrase de simple révolte, on comprend qu'on a affaire
à une victime prédestinée de la toute-puissance
de son amour, de ses plus secrets instincts, de sa solitude et de
sa lourde hérédité. On sait qu'on vient de frôler
les abîmes du cur et de la chair, au plus profond des
consciences obscures.
Peu de temps après son arrestation,
Jef se suicide dans sa geôle.
- Sources
Ouvrages
consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.
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