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Edition originale
Achevé d'imprimer : 30 avril 1940.
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 220 pages ; couverture blanche.
Tirage de tête
30 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés
de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés
de 21 à 30.
La mention édition originale est imprimée sur
la couverture, ce qui est rare pour les publications de l'éditeur
Gallimard.
La présentation de la couverture est la même pour les
deux tirages (tirage de tête et tirage courant), hormis la mention
édition originale, qui ne figure que sur le tirage de
tête.
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Malempin,
1940.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 13.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 22.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
22.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : The Family Lie (première édition
américaine).
[ ? ] : The Family Lie (première édition
anglaise).
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The Family Lie,
1978.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
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The Family Lie,
1978.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
Edouard Malempin est un homme d'âge mûr. Il est marié
à Jeanne, qui lui a donné deux fils de onze et huit
ans. Médecin dans un hôpital de Paris (France), Edouard
effectue son dernier jour de travail avant de partir en vacances avec
sa famille dans le Midi. Cette perspective le réjouit et lui
procure une excitation toute particulière.
Malheureusement, lorsqu'il rentre chez lui, Edouard apprend que son
cadet, Jérôme, dit Bilot, atteint d'une diphtérie
maligne. Le départ tant attendu doit être reporté.
Tandis qu'il veille son fils, le médecin est frappé
par le regard de l'enfant qui ne le quitte pas des yeux. Il se demande
alors quel souvenir il gardera de lui plus tard. Cette interrogation
le conduit à replonger dans son propre passé et Edouard
essaie de se souvenir comment s'est formée en lui l'image de
son propre père. Se pourrait-il que la même chose se
reproduise avec son fils ?
Pour tenter de répondre à cette question, le docteur
Malempin s'efforce de revivre sa vie et rédige ses souvenirs
dans un journal. Il évoque ainsi sa jeunesse, des démêlés
d'origine familiale et les événements qui retracent
l'évolution de la maladie de Bilot.
Le père d'Edouard, Arthur, est fermier à Arcey, dans
la campagne charentaise ; c'est un petit cultivateur qui ne gagne
pas lourd. Il est marié à Françoise, née
Tesson, fille d'un notaire ruiné. Chaque dimanche, le couple
rend visite au grand-oncle de Françoise. Celui-ci, ancien avoué
à la retraite, est marié à Elise, une femme beaucoup
plus jeune que lui. En raison de la différence d'âge,
cette union porte ombrage à l'honneur de la famille.
Si les parents d'Edouard s'appliquent à visiter aussi régulièrement
le grand-oncle Tesson, c'est par intérêt financier. Françoise
répugne à cette humiliation, mais les revenus de son
mari sont si maigres qu'il faut bien se faire aider
Un jour, après avoir rendu visite à Arthur et Françoise,
le grand-oncle Tesson disparaît dans des conditions qui demeureront
mystérieuses. Le parent s'était-il mu en usurier désireux
de récupérer son argent ? On ne saura jamais ce qui
s'est passé. Devant Edouard, Françoise Malempin ment
effrontément aux policiers qui l'interrogent. Durant les semaines
que dure l'enquête, Edouard est placé chez sa tante Elise.
Bien que la justice finisse par classer l'affaire Malempin-Tesson,
Edouard poursuit ses classes à Saint-Jean-d'Angély et
continue d'habiter chez sa tante. Grâce à son héritage,
celle-ci s'applique à donner à Edouard la meilleure
instruction possible.
Quelques années plus tard, Elise se remarie avec un homme qui
la bat au point qu'elle finit par perdre la raison et à mourir
dans un asile. Edouard retourne alors chez ses parents à Arcey
et, peu de temps après que la famille soit à nouveau
au complet, Arthur meurt, laissant sa femme et son fils dans la misère.
Grâce à la prévoyance d'Elise, une bourse permet
à Edouard de poursuivre ses études et de devenir médecin.
Le journal de Malempin s'achève sur ce dernier souvenir et
avec la guérison de Bilot. C'est l'occasion d'une dernière
visite à l'hôpital et l'annonce d'un départ imminent
pour les vacances promises.
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