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Rédaction
Villa « Les Tamaris », île de Porquerolles (Var,
France), février 1937.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms
de quatorze personnages (dont huit caractérisés, plus
un barré), une notation relative à l'intrigue, un nom
d'entreprise, un emploi du temps du héros, un plan regroupant
trois noms de lieux, trois notations temporelles, deux chronologies
de l'enquête et trois groupes de sommes d'argent.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans le quotidien «
Le Jour », n° 66-100 du
7 mars au 10 avril 1937 (soit 35 livraisons) ; illustrations de Sogno.
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Monsieur La
Souris, 1937.
Publication en préoriginale. |
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 6 septembre 1938.
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 222 pages ; couverture blanche.
Tirage de tête
30 exemplaires sur alfa, dont 20 exemplaires numérotés
de 1 à 20 et 10 exemplaires hors commerce, numérotés
de 21 à 30.
La justification du tirage sur grand papier n'est pas indiquée
dans l'édition courante du 6 septembre 1938 ; elle figure par
contre dans une édition postérieure (28 novembre 1938).
La présentation de la couverture est la même pour les
deux tirages (tirage de tête et tirage courant).
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Monsieur La
Souris, 1938.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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Monsieur La
Souris, 1944.
Réédition (ESPES). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 10.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 21.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
21.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Monsieur La Souris.
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Monsieur La
Souris, [ ? ].
Edition allemande (Diogenes). |
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Monsieur La Souris, film français de Georges
Lacombe.
Adaptation : Marcel Achard.
Avec : Raimu, Aimé Clariond, Charles Grandval, Micheline Francey,
Aimos, Pierre Jourdan, Gilbert Gil, Marie Carlot, Paul Amiot, René
Bergeron, Emile Genevois
Sortie le 14 octobre 1942.
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Monsieur
La Souris, 1942.
Affiche française (Bernard Lancy) ;
120 x 160 cm. |
Monsieur La Souris,
1942.
Affiche française (Bernard Lancy) ; 240 x 160 cm.
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Monsieur
La Souris, 1942.
Affiche [ ? ] ; 27 x 41 cm. |
Sous le titre Midnight episode, film de américain
de Gordon Parry.
Scénario : Rita Barriss, Reeve Taylor, Paul Vincent-Caroll,
David Evans et William Templeton.
Avec : Stanley Holloway, Leslie Dwyer, Reginald Tate, Meredith Edwards,
Wilfrid Hyde-White, Joe Shelton, Natasha Parry, Raymond Young
Sortie le [ ? ] 1950.
Le film est inédit en France.
Midnight Episode est le premier film inspiré
d'une uvre de Simenon à être distribué aux
Etats-Unis.
Midnight Episode,
1950.
Affiche anglaise [ ? ] ; 101,5 x 76 cm.
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Intrigue
Dans le quartier des Champs-Elysées (Paris, France), un clochard
alsacien de soixante-huit ans, Ugo Mosselbach surnommé
le père La Souris ouvre la portière d'une voiture
en stationnement et espère recevoir une pièce pour son
geste de courtoisie. Il a toutefois la désagréable surprise
de se retrouver face à un cadavre, aux pieds duquel est tombé
un portefeuille.
Le père La Souris se saisit du portefeuille et disparaît.
Il remet cependant l'argent qu'il contient (quelque 150'000 francs,
presque tout en dollars) à la police, espérant que la
somme ne sera pas réclamée et lui reviendra de droit
après un an. Ce stratagème a pour but de lui permettre
de réaliser son rêve : acheter le presbytère désaffecté
de son village de Bischwiller-sur-Moder (Alsace, France). Bien entendu,
il prend soin de ne pas révéler à la police les
circonstances qui lui ont permis d'entrer en possession du portefeuille.
Il garde aussi pour lui une photo de femme et la vieille enveloppe
à l'adresse d'un certain Sir Archibald Landsburry, qui se trouvaient
avec les billets de banque.
Lognon, que le père La Souris surnomme l'inspecteur Malgracieux,
entreprend de filer le clochard et met rapidement la main sur les
documents que celui-ci a soustraits du portefeuille. La jeune femme
de la photo est rapidement identifiée. Il s'agit de Lucile
Boisvin, née en Seine-et-Marne, bonne à tout faire chez
un boulanger de l'avenue des Ternes, appréhendée une
première fois pour prostitution clandestine, sept ans plus
tôt.
Lucile Boisvin est la maîtresse d'un nommé Edgar Loëm,
avec lequel elle a ue un fils qui s'appelle comme son père,
et qui est un important financier suisse qui se trouve être
le président du Groupe de Bâle et qui vient d'être
porté disparu.
La piste remonte alors jusqu'à Dora Staori, fille d'un avocat
hongrois et fiancée de Frédéric Müller,
un des fondés de pouvoir du Groupe de Bâle. Elle est
aussi l'amie parisienne d'Edgard Loëm... Interrogée par
la police, Dora Staori déclare connaître Loëm, mais
ignorer tout de sa véritable personnalité et de ses
activités. L'enquête est dès lors placée
sous la responsabilité du commissaire Lucas. L'affaire se complique.
Non seulement on ne parvient pas à retrouver la trace du financier
suisse, mais Dora Staori dénonce son fiancé, l'adjoint
de Loëm, comme étant le meurtrier.
Un piège dans lequel Lucas ne tombe pas. Rapidement, il devine
que la jeune femme cherche à envoyer la police sur une fausse
piste et déjoue son plan. Dora Staori et Frédéric
Müller tentaient de faire pression sur Loëm afin que le
père de Dora un avocat compromis puisse entrer
dans le Groupe de Bâle.
Pour Lucas, il apparaît désormais certain que Loëm
a été éliminé et que ses assassins sont
à la recherche du père La Souris (plusieurs petites
annonces parues dans la presse accréditent cette thèse),
qui en sait beaucoup plus qu'il ne le prétend. Lognon se fait
d'ailleurs molester à la place du vieux clochard et Lucas décide
de se servir du père La Souris comme appât. Ce qui lui
permet de procéder à l'arrestation de trois hommes,
parmi lesquels un trafiquant de timbres rares.
Loëm possédait un timbre d'une valeur exceptionnelle
le Hawaï 1851 qu'il avait décidé de vendre.
L'annonce qu'il a publiée à cet effet a donné
à trois malfaiteurs l'idée d'une escroquerie. Lors du
rendez-vous fixé à Loëm pour l'achat de son timbre,
ils ont tué le financier suisse mais ont été
dérangés par le père La Souris qui s'est enfui
avec le portefeuille de la victime, qui contenait une enveloppe affranchie
du fameux timbre et libellée à l'adresse de Sir Archibald
Landsburry, botaniste anglais du siècle dernier et spécialiste
de la flore du Pacifique.
Ce n'est que plusieurs mois plus tard que la police retrouve, dans
la Seine, la voiture et le corps méconnaissable d'un homme
qu'on suppose être Loëm. Le crime était parfait
; son issue sans doute beaucoup moins au goût des trois malfaiteurs
piégés alors qu'ils pensaient avoir enfin retrouvé
le père La Souris.
Le vieux clochard ne récupérera jamais les 150'000 francs
qui lui auraient permis de réaliser son rêve
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