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Rédaction
« Shadow Rock Farm », Lakeville (Connecticut, U.S.A.),
du 4 au 14 décembre 1951.
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Manuscrit
Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie
n'a pas été précédée d'un manuscrit
autographe.
Tapuscrit ; 171 feuillets ; dédicace manuscrite en tête,
signée et datée de 1952 ; corrections de l'auteur à
l'encre bleu foncé, corrections d'une autre main à l'encre
bleu moyen, quelques corrections d'un bleu encore différent
; signé et daté de : Shadow Rock Farm, Lakeville, Conn.,
le 14 décembre 1951.
Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon
(Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : mai 1952.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 12 cm, 224 pages ; couverture
blanche papier fort, jaquette illustrée.
Tirage de tête
100 exemplaires sur pur fil de Lana, numérotés de 1
à 100.
L'illustration de la jaquette est la même pour les deux tirages
(tirage de tête et tirage courant).
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La mort de Belle,
1952.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Couverture de J.
Jacquelin :
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La mort de Belle,
1960.
Réédition (Presses de la Cité). |
Autre(s) réédition(s) :
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La mort de Belle,
1960.
Réédition. |
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La mort de Belle,
1968.
Réédition (Presses Pocket). |
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La mort de Belle,
1969.
Réédition (Edito-Services). |
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La mort de Belle,
[ ? ].
Réédition (Le livre de poche). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 29.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 6.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
6.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome II.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Bellas Tod.
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Bellas Tod,
[ ? ].
Edition allemande [ ? ]. |
En anglais :
[ ? ]
: Belle (première
édition américaine).
[ ? ] : Belle (première édition anglaise).
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Belle,
1953.
Edition américaine
(The New American Library of World
Litterature). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s)
cinématographique(s)
Liste non exhaustive
La mort de Belle, film français d'Edouard Molinaro.
Adaptation : Jean Anouilh et Edouard Molinaro.
Dialogues : Jean Anouilh.
Avec : Jean Desailly, Monique Mélinand, Alexandra Stewart,
Jacques Monod, Yvette Etiévant, Marc Cassot, Yves Robert, Van
Doude, Christian Ludc, Maurice Reynac, Luisa Colpeyn, Georges Hubert
Sortie le 3 mars 1961.
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La mort de
Belle, 1961.
Affiche française (Mascli) ;
112 x 156 cm. |
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La mort de
Belle, 1961.
Affiche française (Fourastié) ;
56 x 80 cm. |
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La mort de
Belle, 1961.
Programme du film (avec photos). |
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La
mort de Belle, 1961.
Affiche belge ; 36 x 58 cm. |
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Intrigue
Spencer (quarante ans) et Christine (quarante-deux ans) Ashby sont
Américains. Ils vivent dans une petite bourgade de campagne
près de Litchfield (Etat de New Yok). Spencer enseigne l'histoire
à Crestview School. Le couple n'a pas d'enfants, ce qui ne
l'empêche pas d'être très uni. Depuis un mois,
ils hébergent la fille d'une amie de Christine, Belle Sherman,
dix-huit ans.
Un soir, à la saison des premières neiges, Christine
se rend chez des amis pour faire un bridge. Spencer reste à
la maison : il a des devoirs d'élèves à corriger.
Une fois cette tâche terminée, il s'adonne à son
passe-temps favori, la sculpture sur bois. Pendant ce temps, Belle
est allée au cinéma et revient à la maison avant
la fin de la soirée, tandis que Spencer travaille dans son
cagibi. Christine, elle, rentrera encore plus tard.
Le lendemain matin, à peine arrivé au collège,
Spencer est rappelé d'urgence à son domicile : on a
trouvé Belle étranglée dans sa chambre. Rien
n'explique ce meurtre
et Spencer se retrouve dans la peau du
principal suspect. Dès le début de l'enquête,
il est questionné par le coroner Ryan et par le lieutenant
Averell, de la Police d'Etat. Les interrogatoires qu'il subit lui
sont très pénibles. Il se sent d'autant plus humilié
que le principal du collège lui demande de ne plus se présenter
en classe.
En Virginie, où Belle Sherman a vécu, le F.B.I. mène
une enquête qui montre qu'elle a eu plusieurs aventures amoureuses
et qu'elle est loin d'être la jeune fille sage que les Ashby
imaginaient. Sur place, la police découvre que le soir
du drame Belle ne s'est pas rendue au cinéma et qu'elle
a été vue en ville en compagnie d'un homme dont il n'a
pas été possible d'établir l'identité.
Malgré les soupçons qui pèsent sur Spencer, le
lieutenant Averell devine que sa naïveté est le meilleur
garant de son innocence. Il n'empêche, la police n'a toujours
pas de coupable à inculper. L'enquête piétine.
Malgré la gentillesse de son épouse et la bienveillance
de la police à son égard, le moral de Spencer se dégrade.
Il faut dire que l'opinion publique ne lui est pas favorable. Il arrive
que, chez lui, il aille et vienne, fasse les gestes familiers, les
gestes de tous les jours, pour lui seul, et que, levant soudain les
yeux, il s'aperçoive que les rideaux n'ont pas été
tirés et que des gens l'observent du dehors. Un jour, on goudronne
la façade de sa maison d'un grand M noir pour le désigner
comme le meurtrier de Belle. Chacun même les enfants
lui témoigne une curiosité suspecte et il se
sent exclu de la communauté.
Pourtant, à l'ocasion d'une nouvelle convocation à Litchfiled,
le coroner Ryan lui fait savoir qu'aucune charge n'est retenue contre
lui. Sur le chemin du retour, tandis qu'il se sent soulagé
et détendu, il se permet de faire une chose qu'il s'était
jusque-là interdite : entrer dans un bar
C'est au moment où il se croit tiré d'affaire
après avoir connu l'humiliation des interrogatoires policiers,
l'ostracisme de ses collègues et l'hostilité de ses
concitoyens que la la vie de Spencer va basculer dans la tragédie
C'est à ce moment-là que Spencer homme timide,
quelque peu complexé et profondément traumatisé
par ce qu'il vient de subir va devenir le meurtrier qu'on l'a
accusé d'être
Spencer Ashby entre dans un bar et boit quelques verres. Puis il se
rend dans une cafétéria où le hasard le fait
croiser Anna Moeller, la secrétaire du coroner Ryan. Il invite
la jeune femme à prendre une consommation avec lui. La rencontre
prend un tour intime et ils décident d'aller terminer la soirée
dans un dancing. Spencer se sent très excité par sa
compagne et se montre entreprenant. Anna ne fait rien pour le repousser,
au contraire, mais elle préfère que cela se passe à
l'extérieur. Ils s'étreignent dans la voiture de Spencer.
Mais la grosse quantité d'alcool qu'il a absorbée l'empêche
de parvenir à ses fins. Il se fait ridiculiser par Anna : elle
rit de son impuissance, d'un rire cruel et rauque qui lui monte du
ventre. Il est toujours sur elle, au fond de l'auto, dans une position
certainement grotesque, mais qui rend Anna incapable du moindre mouvement
pour se dégager. Alors il serre son cou qu'elle a épais
et musclé et l'étrangle.
Spencer retourne dans le dancing, commande un scotch and soda et se
dirige tout de suite dans la cabine téléphonique. Il
demande le poste de police de Sharon et veut parler au lieutenant
Averell. Comme celui-ci n'est pas de service ce soir-là, Spencer
l'appelle chez lui. Il veut que ce soit lui qui vienne l'arrêter
personnellement.
Personne désormais ne pourra croire qu'il n'est pas l'assassin
de Belle. Personne, sauf un homme qu'on ne connaîtra jamais.
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