-
Rédaction
«Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 8 au 15 mars 1960.
-
Manuscrit
Manuscrit autographe ; paginations multiples (au total 28 feuillets)
; corrections peu nombreuses, principalement des suppressions, réalisées
en cours d'écriture ; signé et daté de : Echandens,
le 14 mars 1960.
Dactylographie faisant suite au manuscrit ; feuilles percées,
148 feuillets ; corrections de l'auteur ; signée et datée
de : Noland, le 15 mars 1960.
Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon
(Liège, Belgique).
-
Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
-
Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 3ème trimestre 1960.
Paris, Presses de la Cité ; 20,5 x 15 cm, 250 pages en feuilles
; sous double emboîtage d'édition lie de vin.
100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
100.
|
|
L'ours en peluche,
1960.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 3ème trimestre 1960.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 13,5 cm, 250 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée en couleurs par J.
Jacquelin.
|
|
L'ours en peluche,
1960.
Edition originale, tirage courant. |
-
Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
|
|
L'ours en peluche,
1965.
Réédition (Presses de la Cité). |
-
Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complète (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 36.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 10.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
10.
-
Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : Teddy Bear (première édition
américaine).
[ ? ] : Teddy Bear (première édition
anglaise).
|
|
Teddy Bear,
1972.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
|
|
Teddy Bear,
1971.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
-
Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
L'ours en peluche, film français de Jacques Deray.
Adaptation : Jean Curtelin et Jacques Deray.
Dialogues : Jean Curtelin.
Avec : Alain Delon, Laure Killing, Francesca Dellera, Madeleine Robinson
Sortie le 10 août 1994.
|
|
L'ours en peluche,
1994.
Affiche française ; 120 x 160 cm. |
Sous le titre L'orso di peluche, version italienne du
film de Jacques Deray.
Sortie le [ ? ].
|
|
L'orso di peluche,
[ ? ].
Affiche italienne ; 99 x 140 cm. |
-
Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
L'ours en peluche, téléfilm français
d'Edouard Logereau.
Adaptation et dialogues : Edouard Logereau.
Avec : Claude Rich, Catherine Salviat, Edith Scob, Anne-Marie Dréville,
Roland Bertin, Pierre Doris
Première diffusion : RTF 1ère chaîne (France),
le 21 octobre 1982.
-
Intrigue
Jean Chabot, quarante-neuf ans, professeur et gynécologue de
renom, est directeur de deux cliniques à Paris : la Maternité
de Port-Royal, avenue Henri-Martin, et la Clinique des Tilleuls, à
la rue du même nom. En apparence, c'est un homme comblé.
Cependant, en dehors de sa vie professionnelle qui le surmène
et ne lui laisse que peu de loisirs l'existence lui est décevante
et pénible. Sa vie familiale n'est plus que routine. Son épouse,
Christine, lui a donné trois enfants, aujourd'hui adolescents
: elle lui est maintenant presque étrangère. Un manque
affectif qu'il comble avec Viviane Dolomieu, sa secrétaire
et sa maîtresse. Son seul soutien aussi. Mais de manière
excessive, car elle le protège comme un enfant.
Une nuit, dans sa clinique de la rue des Tilleuls, Jean Chabot découvre
par hasard, dans un local de service, une jeune fille endormie. Il
s'agit d'Emma, une Alsacienne, qui a été engagée
en tant que femme de chambre et garde malade. Il est pris de tendresse
devant cet être, aussi innocent qu'un ours en peluche dans un
lit d'enfant, d'où le surnom qu'il lui donnera.
Le docteur Chabot prend la petite Emma à la dérobée,
sans qu'elle soit vraiment consciente de ce qu'il lui arrive. Du moins
le pense-t-il. Pour lui, cet acte n'est pas un viol, mais un instant
d'immense bonheur. Peut-être le premier qu'il ait jamais connu
; un bonheur auquel il se donnera le droit d'accéder, tout
aussi furtivement, encore deux ou trois fois. Jusqu'à ce que
l'ours en peluche disparaisse de la clinique.
Emma a été congédiée ; et lorsqu'elle
tente d'approcher Jean Chabot, il n'empêche pas qu'on l'éloigne
de lui
Viviane Dolomieu joue à merveille son rôle
protecteur : la petite intrigante ne réussit pas à
parler au médecin et disparaît. Définitivement.
En effet, peu de temps après qu'elle ait été
rejetée une dernière fois, Chabot apprend par
le journal, dans la rubrique des faits divers le décès
d'Emma. Elle s'est jetée dans la Seine.
La jeune fille était enceinte.
Dès lors, un inconnu - un ami ou un parent d'Emma, on ne le
saura jamais - épie Jean Chabot. Il surveille quotidiennement
ses allées et venues. Et à plusieurs reprises, sur le
pare-brise de sa voiture, le docteur trouve des billets le menaçant
de mort.
Un soir, Chabot se munit de son revolver (est-ce la crainte du danger
ou l'idée du suicide devenue toujours plus lancinante
qui le pousse à porter son arme sur lui ?) et rend visite
à sa mère, puis à un ami. Il fréquente
ensuite des lieux qui lui sont familiers et qu'il affectionne. Son
parcours ressemble à un jeu une sorte d'adieu à
la vie dans lequel les personnes qu'il rencontre sont autant
de témoins à charge dans un procès imaginaire.
Son périple nocturne, Jean Chabot le termine en se rendant
chez Viviane, sa maîtresse. Mais elle n'est pas seule. Il la
trouve en compagnie d'un jeune médecin étranger, qu'elle
recevait à son insu. Cette intimité qu'il ignorait,
Chabot la ressent comme une ultime insulte ; comme la solution de
son drame personnel. Il n'éprouve plus le besoin de se tuer.
Aussi décharge-t-il son arme sur l'homme qui a gagné
les faveurs de Viviane Dolomieu. Celui-ci devient sa victime et sa
maîtresse, le dernier témoin de son long et angoissant
cheminement.
Car tout est fini, maintenant. Il demande lui-même à
Viviane d'appeler la police, agacé qu'elle n'ait pas déjà
pris l'initiative de le faire.
Le crime de Jean Chabot est le suicide déguisé d'un
homme, devenu dépressif à force de se montrer aux autres
différent de ce qu'il est réellement. C'est le poids
de cette culpabilité que le médecin n'a plus été
en mesure de supporter.
-
Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer
ici
|
|
|
|
|
|