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Rédaction
« Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 16 au 27 février
1958.
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Manuscrit
Manuscrit autographe, crayon noir, papier ocre ; paginations multiples
(fascicule I : 24 feuillets ; fascicule II : ff. 25 à 50) ;
dédicace en tête ; corrections peu nombreuses, principalement
des suppressions, réalisées en cours d'écriture
; signé et daté de : Noland, le 27 février 1958.
Dactylographie faisant suite au manuscrit sur papier japon surfin
; feuilles percées, paginations multiples (fascicule I : 101
feuillets ; fascicule II : ff. 102-227) ; corrections de l'auteur
à l'encre noire ; signée et datée de : Noland,
le 27 février 1958.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1958.
Paris, Presses de la Cité ; 20,5 x 15 cm, 247 pages en feuilles
; sous double emboîtage d'édition lie de vin (il n'a
pas été fait de couverture pour cet ouvrage).
100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
100.
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Le passage de
la ligne, 1958.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1958.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 13,5 cm, 247 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée en couleurs par J.
Jacquelin.
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Le passage de
la ligne, 1958.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 35.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 9.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
9.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
Parvenu à l'âge de cinquante ans, Steve Adams éprouve
le besoin de rédiger ses Mémoires. Il écrit pour
d'autres, afin d'expliquer ce que fut pour lui le passage de la
ligne ; celle de démarcation qui sépare un état
social d'un autre, qui lui est supérieur.
Cette ligne, Adams l'a franchie à trois reprises. De cette
triple exploration, il relate les faits dans leur ordre de
succession. Sa démarche est entrecoupée d'introspections
et de retours intermittents dans l'enfance qui permettent à
Adams de situer les étapes de son destin dans les cases
de la société.
Né de père anglais et de mère française,
Steve est élevé suite au divorce de ses parents
en Normandie (France) chez ses grands-parents maternels. Durant
les premières années de son existence, il ressent durement
l'absence de la mère. Sa famille d'accueil est pauvre : elle
vit dans une gêne proche de la misère. Très tôt
naît en lui un irrépressible besoin d'évasion.
Au cours d'une adolescence ballottée, Steve ne trouve un peu
d'affection qu'auprès de sa tante Louise. Il finit par rejoindre
son père en Angleterre, où celui-ci s'est remarié.
Gary Adams est officier-comptable sur un navire britannique et n'a
que peu de temps à consacrer à son fils. Ne parvenant
pas non plus à faire sa place outre-Manche, Steve décide
de retourner en France. Il échoue à Niort, où
travaille sa mère. Elle est gouvernante-maîtresse du
juge Gérondot. Là encore, Steve ne se sent pas à
l'aise. Il ne voit que très rarement sa mère, fréquente
le lycée de la ville, mais interrompt ses examens du premier
bac pour gagner Paris.
Dans la capitale, il décroche un emploi de garçon de
courses, qui lui vaut de découvrir la grande ville dans
ses moindres recoins. Il se frotte à la vie de la rue, mais
demeure assez solitaire. Il évite de se lier, sinon pour de
brèves expériences sexuelles.
Au bout de trois ans, il rencontre son premier passeur. Alvin
Haags est un escroc international. Voleur de bijoux très organisé,
il opère dans les milieux les plus aisés. Il propose
à Steve de devenir son assistant, un rôle qui consiste
à fréquenter les grands hôtels de Deauville et
de la Côte d'Azur, afin de préparer méticuleusement
les coups. Grâce à sa discrétion et à son
efficacité, Steve pénètre dans le monde du luxe
et de la richesse.
Après un vol hautement rémunérateur, Haags disparaît.
Steve s'achète une luxueuse Amilcar et devient le secrétaire
particulier de Gabrielle D., une femme d'affaires de la cinquantaine,
deux fois veuve, qui mène une existence survoltée. Grâce
à elle, Steve côtoie le monde du pouvoir et des gens
puissants. Ce deuxième passage de la ligne prend fin
en 1940, lorsque la guerre est déclarée partout en Europe.
Gabrielle D. s'envole pour les Etats-Unis et Steve Adams, en raison
de sa nationalité, est enrôlé dans la marine britannique.
A la fin de la guerre, Steve a trente-sept ans. Il s'installe à
Paris, où il monte une agence de publicité. Sa réussite
est totale : son troisième passage de la ligne, il l'a
effectué seul ! Sa renommée bien établie, Steve
épouse Laure, une jeune fille de vingt-deux ans, issue d'une
très honorable famille bourgeoise.
En apparence, Steve Adams est un homme comblé. Mais au fond
de lui-même, il se sent prisonnier de ce destin trop accompli.
C'est alors que se produit la cassure. En 1953, il quitte brusquement
sa femme, son entreprise et sa fortune.
Il se réfugie près de Toulon, où il ouvre un
petit commerce de meubles et bibelots anciens. Mais, une nouvelle
fois ou plutôt : comme toujours Adams ne se sent
pas à sa place. Il n'arrive pas à se déprendre
de l'impression qu'il joue le rôle d'un usurpateur.
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