Le passager du Polarlys
[Un crime à bord de...]
Roman

  • Rédaction
    A bord de l'Ostrogoth, La Four à Chaux, près Morsang-sur-Seine (Essonne, France), durant l'été 1930 [ ? ] ou Beuzec-Conq près Concarneau (Finistère, France), en novembre 1930 [ ? ].
    Selon le livre de comptes de Simenon : Marsilly (Charente-Maritime, France), mars 1932.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été détruit par l'auteur.

    Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms de dix personnages (dont onze caractérisés, plus deux barrés), trois noms de lieux et des resneignements divers (répartition de passagers dans des cabines, une notation relative à l'intrigue, deux sommes d'argent, deux essais orthographiques dont un barré).
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).

    L'enveloppe est intitulée Quai 17.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans le quotidien « L'Œuvre », du 24 novembre au 25 décembre 1930 (soit 32 livraisons), sous le titre Un crime à bord de… et la signature de Georges Sim.


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : juin 1932.
    Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 253 pages ; couverture blanche papier fort.
    [50] exemplaires sur alfa Lafuma.
    Tirage non justifié et non numéroté.

    Tirage courant

    Sur papier ordinaire.
    Même caractéristiques que pour le tirage de tête, sauf : couverture illustrée (photo Studio Piaz) ; 6 Fr.
    [« Collection des romans policiers »].


     

    Le passager du Polarlys, 1932.
    Edition originale, tirage courant.



     

    Les exemplaires du Passager du Polarlys comprennent généralement un prière d'insérer publicitaire concernant le film Le chien jaune, tiré du roman éponyme de l'auteur.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


    En feuilleton, avec illustrations :
    Dans l'hebdomadaire « Police-Magazine », n° 381- [ ? ] du 13 mars au [ ? ] 1938 (soit [ ? ] livraisons) ; illustrations (photos et dessins) de [ ? ].


     



    Le passager du Polarlys, 1938.
    Réédition.



    Autre(s) réédition(s) :


      Le passager du Polarlys, 1972.
    Réédition (Le livre de poche).


      Le passager du Polarlys, [ ? ].
    Réédition (S. Baguette).


      Le passager du Polarlys, [ ? ].
    Réédition (A. Fayard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 1.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 17.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 17.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : The Mystery of the Polarlays (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Remarque(s)
    Le passager du Polarlys est le premier roman « non Maigret » dont Simenon signe la publication définitive sous son patronyme.


  • Intrigue
    Sous la direction du capitaine Perterson, le Polarlys quitte Hambourg (Allemagne) pour Kirkenes (Norvège). Durant la nuit, le conseiller de police von Sternberg, embarqué précipitamment lors des dernières manœuvres du Polarlys, est assassiné dans sa cabine. Dans ses vêtements, le capitaine trouve un article de journal annonçant la mort, par une piqûre de morphine, d'une jeune Parisienne, Marie Baron, dans son atelier de Montparnasse.

    Dès lors, Perterson est convaincu de transporter à son bord l'homme qui a tué Marie Baron. Plusieurs passagers peuvent toutefois être soupçonnés : Cornélius Vriens, le troisième officier à bord, un Hollandais de dix-neuf ans fraîchement sorti de l'Ecole navale ; Peter Krull, le soutier, avocat déchu et repris de justice ; Eriksen, un voyageur introuvable dont on n'a vu que les bagages ; Arnold Schuttringer, un ingénieur allemand particulièrement désagréable et sa sœur, Katia Storm, une jeune et jolie femme hypernerveuse.

    Pertersen mène son enquête, au milieu des rigueurs de l'hiver nordique. Il comprend tout d'abord que le meurtrier a réussi habilement a détourner les soupçons sur le passager inconnu, cet Ericksen qui s'avère n'avoir jamais existé ; ensuite sur Vriens, dans les bagages duquel il dissimule de l'argent volé à un autre passager ; enfin sur Peter Krull, qui disparaît au moment d'une tempête, attirant ainsi sur lui tous les soupçons.

    La première révélation importante émane de Vriens. Tombé amoureux de Katia Storm, il découvre qu'elle a contribué - avec Arnold Schuttringer - à faire croire à l'existence d'Eriksen. Arnold et Katia ont embarqué sous un faux nom (leur patronyme est Silberman) et l'ingénieur est bien l'assassin de la jeune Parisienne. Son intention est de passer en U.R.S.S. via la Norvège. La venue à bord de von Sternberg - son oncle - lui a fait craindre le pire et il a aussitôt décidé de l'éliminer. Un meurtre inutile car le policier n'avait aucun soupçon.

    Peter Krull a démasqué immédiatement l'assassin. Sachant que la mort de Marie Baron avait été provoquée par un toxicomane — et l'étant lui-même — il a très vite mis à jour le vice et la culpabilité d'Arnold Schuttringer. Voulant tirer parti de sa découverte, il propose à l'Allemand de l'aider en échange d'une forte somme d'argent et se cache dans le bateau pendant vingt-quatre heures.

    Mais une fois la tempête passée, l'équipage a tôt fait de mettre la main sur Krull. Se sentant perdu, Schuttringer se jette à la mer et se noie.


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