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Rédaction
Epalinges (Vaud, Suisse), du 6 au 12 novembre 1967.
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Manuscrit
Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie
n'a pas été précédée d'un manuscrit
autographe.
Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 145 feuillets (ff. 120
et 121 imprimés au verso par un carbone mal placé) ;
signé et daté de : Epalinges, le 12 novembre 1967.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans le mensuel « Constellation », n°
240-242 d'avril, mai et juin 1968 (soit 3 livraisons).
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 26 mars 1968.
Paris, Presses de la Cité ; 23 x 15 cm, 252 pages en feuilles,
sous double emboîtage d'édition bleu marine.
77 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
77.
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La prison,
1968.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 26 mars 1968.
Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 252 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée (non signée) en
couleurs.
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La prison,
1968.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
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La prison,
[ ? ].
Réédition (Presses de la Cité). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 41.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 14.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
14.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
1968 : The Prison (première édition
anglaise).
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The Prison,
1969.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre La sur dans l'ombre, téléfilm
français de Xavier Schwartzenberger.
Adaptation et dialogues : [ ? ].
Avec : [ ? ].
Première diffusion : [ ? ], 1990 ; Les grands Simenon
[08].
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Adaptation(s) théâtrale(s)
Liste non exhaustive
La prison (France).
Adaptation : Louis Chauvet et André Tabet.
Mise en scène : Robert Hossein.
Avec : Jacques Frantz, Pierre Le Rumeur, Jacques Castelot, Paul Bonifas,
Anémone.
Première représentation : Reims, Théâtre
Populaire, le [ ? ] 1972.
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Intrigue
Alain (trente-deux ans) et Jacqueline (trente-et-un ans) Poitaud sont
mariés depuis sept ans et sont les parents d'un petit garçon
de cinq ans, qui est élevé dans leur maison de campagne,
à Saint-Illiers-la-Ville, près de Paris.
Les époux Poitaud, eux, habitent et travaillent dans la capitale.
Ils mènent une vie professionnelle chargée et très
mondaine. Alain est directeur de l'hebdomadaire « Toi »,
un magazine illustré qui connaît un gros succès.
Jacqueline est journaliste indépendante, spécialisée
dans les interviews de personnalités. Leurs activités
respectives ne leur laissent que peu d'intimité, mais leur
entente ne semble pas en souffrir. Du moins en apparence.
Alain Poitaud est un homme plutôt superficiel et anticonformiste.
Souvent, il se montre cynique envers les autres et ce qu'ils font.
C'est aussi un grand coureur de jupons.
Jacqueline est beaucoup plus discrète et réservée
que son mari. C'est pourtant par elle que surviendra le drame, le
jour où, à bout portant, elle tire sur sa propre sur,
Adrienne, de trois ans sa cadette, et la tue.
Une fois son geste commis, Jacqueline s'enferme dans un mutisme total.
Que ce soit devant les enquêteurs, le juge d'instruction, le
mari de la défunte, son beau-père, son mari ou son avocat,
Jacqueline Poitaud ne desserre pas les lèvres.
Alain explore son passé et celui de sa femme pour tenter de
répondre à la question que chacun se pose : pourquoi
? Mais ses souvenirs ne servent à rien. Le commissaire-adjoint
Roumagne, qui dirige l'enquête, parvient néanmoins à
éclaircir peu à peu les faits.
Il comprend tout d'abord que les deux surs ne s'entendaient
pas. Qu'elles ne s'étaient peut-être jamais aimées
en raison d'une très forte rivalité sur le plan sentimental.
Pendant longtemps, Adrienne a été la maîtresse
d'Alain Poitaud. Et depuis deux ans, elle avait une liaison avec l'amant
de Jacqueline
Un scénario idéal pour l'avocat de l'inculpée,
qui pourra plaider le crime passionnel. Mais cela intéresse-t-il
vraiment Alain Poitaud ? Pas sûr tant celui-ci est atterré
lorsqu'il apprend que sa femme le trompait avec le photographe de
son magazine Julien Bour, un homme veule et maladif. Alain ne comprend
pas les raisons qui ont conduit Jacqueline à s'offrir à
un individu qu'il trouve méprisable. Que pouvait-il donc bien
lui apporter ? Jacqueline avait-elle cherché à le rabaisser,
lui, son mari, en s'offrant au premier venu ?
Le lendemain de cette révélation, Alain Poitaud se rend
dans sa maison de campagne, qui lui semble désormais totalement
étrangère. Le geste de son épouse ne lui a-t-il
pas, en fin de compte, révélé sa propre vérité
: celle du vide ?
Alain embrasse son fils, qui - déjà éloigné
quotidiennement de ses parents - s'attachera sans trop de mal à
un nouvel univers. Il le quitte et s'en va retrouver son rival, Julien
Bour. L'amant des deux surs ! Décidemment, Alain ne comprend
pas. Tout au long du trajet, il s'enivre. Lorsqu'il se trouve face
Julien Bour, Alain le trouve effrayé et plus pitoyable que
jamais.
Avait-il conçu l'idée de se venger ? Si c'est le cas,
Alain abandonne rapidement ce projet tant l'image que lui renvoie
le pauvre Julien Baur agit sur lui comme un miroir. Alain prend
conscience qu'il est un homme nul et fini. Pis, un homme inutile.
Il laisse alors son rival à son destin et reprend la route.
Arrivé au Bois de Boulogne, Alain Poitaud lance sa Jaguar contre
un arbre.
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