Le rapport du gendarme
[Le mystère du Gros-Noyer]
Roman

  • Rédaction
    Château de Terre-Neuve, Fontenay-le-Comte (Vendée, France), en septembre 1941.
    Selon la liste secrétariale e
    t le livre de comptes de Simenon : en octobre 1941.


  • Manuscrit
    [ ? ].
    Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.


  • Publication d'une préoriginale
    En feuilleton dans l'ebdomadaire « Actu », n° 12-30 du 15 juillet au 22 novembre 1942 (soit 19 livraisons), sous le titre Le mystère du Gros-Noyer.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : février 1944.
    Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 178 pages ; couverture blanche.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Le rapport du gendarme, 1944.
    Edition originale.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive

    Edition illustrée :
    En feuilletons dans le mensuel « Le Festival du roman », n° 34 et 35 de juillet et août 1960 (soit 2 livraisons) ; illustrations non signées.


     


     







    Le rapport du gendarme, 1960.
    Réédition.



    Autre(s) réédition(s) :


      Le rapport du gendarme, 1980.
    Réédition (Gallimard).


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 15.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 24.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 24.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : The Gendarme's Report (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Le rapport du gendarme, téléfilm suisse de Claude Goretta.
    Adaptation et dialogues : Magali Clément et Claude Goretta.
    Avec : Marie Collins, Fred Ulysse, Anouk Grinberg, Jean-Pierre Bagot, André Lacombe, Pierre Banderet, Maurice Aufair, Adrien Nicati…
    Première diffusion : ORTF (TF1, France), le 25 mars 1987 ; L'heure Simenon [06].


  • Intrigue
    A Sainte-Odile, près de Fontenay-le-Comte (Vendée, France), la famille Roy — Evariste (septante ans), le père ; Etienne (quarante et un ans), le fils ; Joséphine (quarante ans), son épouse ; Lucile (vingt-et-un ans), leur fille — possède la ferme du Gros-Noyer. C'est sur leur domaine, non loin de la maison, qu'est retrouvé un jour un étranger, grièvement blessé. Son état est si grave qu'il est intransportable et doit être soigné chez les Roy.

    De cet inconnu, devenu amnésique, on ne sait rien, sinon qu'il arrivait d'Amérique ou d'Afrique avec, dans ses poches, la somme de 60'000 francs et un billet sur lequel figure l'adresse des Roy. Pourtant, ceux-ci s'obstinent à dire qu'ils ne connaissent pas le blessé et Joséphine a tenté de faire disparaître le billet en question.

    Chargé de l'enquête, le brigadier de gendarmerie Liberge ne peut faire autrement que porter ses soupçons sur les Roy, puisque tout laisse supposer que l'inconnu se rendait chez eux. Accident ? Meurtre ? Les interrogatoires successifs de Liberge brisent petit à petit la règle d'autodéfense que chaque membre de la famille s'impose plus ou moins volontairement.

    On apprend ainsi que le patriarche, Evariste Roy n'est pas le père d'Etienne : il a épousé la mère de celui-ci alors qu'elle était déjà enceinte. Joséphine aussi a un secret : avant d'épouser Etienne, elle vivait au sein d'une tribu de forains, voleurs et batailleurs, toujours pourchassés. Elle s'est mariée non par amour, mais par besoin de sécurité. Une sécurité que le brigadier Liberge menace en fouillant son passé. Car, elle aussi, était enceinte d'un autre, un jeune forain, à qui Lucile ressemble fort par la même tache de vin qu'elle porte au visage.

    Joséphine a peur. Elle craint — après avoir mené pendant vingt-deux ans une existence tranquille — que son mari découvre la vérité, qu'il la rejette et la renvoie, avec sa fille, à son ancienne vie. Elle a si peur qu'elle panique et tente d'empoisonner Etienne.

    Mais elle échoue et les doutes d'Etienne fondent. La vérité l'éclabousse. Joséphine n'a pas besoin d'avouer, il devine. Alors il tue. Sa femme, sa fille et l'inconnu. Puis il se pend.

    Evariste, le vieux Roy, reste désormais seul maître au Gros-Noyer et engage une jeune servante pour tenir la maison.

    L'enquête de Liberge conserve des zones d'ombre. Tout au plus suppose-t-on que l'inconnu, un criminel en fuite, était le frère de Joséphine et qu'il apportait à sœur de l'argent que celle-ci aurait dû ensuite remettre à leur mère. Mais les causes et les raisons de sa mort demeurent inexpliquées.


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