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Rédaction
A bord de l'Ostrogoth, quai d'Anjou, près Pont-Marie (Paris,
France), en juillet 1931.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été détruit par l'auteur.
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms
de quinze personnages (dont quatre caractérisés), quatre
noms de lieux et un nombre.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : octobre 1931.
Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 252 pages ; couverture illustrée
(photo de Hug Block) ; 6 Fr.
[« Collection des romans policiers »].
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
Le Relais d'Alsace, 1931.
Edition originale.
- Réédition(s) en français
Liste non exhaustive
Tirage de luxe :
Achevé d'imprimer :
Paris, A. Fayard ;
50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma.
En feuilleton :
Dans l'hebdomadaire « Les feuillets bleus », n° 383-385
du 23 janvier au 6 février 1937 (soit 3 livraisons).
Le Relais d'Alsace, 1937.
Réédition.
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Edition(s)
collective(s) en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 1.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 16.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 16.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : The Man from Everywhere (première
édition américaine).
[ ? ] : The Man from Everywhere (première
édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : La locanda d'Alsazia.
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La locanda d'Alsazia,
1949.
Edition italienne (A. Mondadori). |
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Intrigue
Depuis plusieurs mois, un célibataire d'âge mûr
connu sous le nom de M. Serge s'est installé au col
de la Schlucht (Lorraine, France), d'où il est originaire.
Il loge dans une pension tenue par le couple Keller, Le Relais
d'Alsace. Au village, il retrouve avec plaisir Mme Meurice
une amie de longue date et sa fille Hélène.
Un jour, une forte somme d'argent est dérobée dans une
chambre du Grand-Hôtel, un établissement qui se trouve
en face du Relais. Les victimes du vol sont de jeunes Hollandais fortunés,
M. et Mme Van der Laer. Pour eux, il ne fait aucun doute que M. Serge
est l'unique suspect. Mme Van der Laer lui est d'ailleurs particulièrement
hostile : elle est certaine de reconnaître en lui un escroc
international qu'elle a déjà rencontré en Europe
centrale. Mais M. Serge a un alibi et se disculpe facilement.
Cela n'empêche pas l'arrivée, de Paris, du commissaire
aux Renseignements généraux Labbé. Il suppose
qu'un escroc de grand style, surnommé le Commodore et qu'il
a pisté autrefois, est mêlé à cette affaire
car M. Serge ressemble étrangement à ce fameux Commodore.
Cependant, la présence de celui-ci est signalée à
Venise par la police italienne.
Au moment où Mme Van der Laer annonce à Labbé
qu'elle tient la preuve formelle de la culpabilité de M. Serge,
le commissaire retrouve l'argent, qui a été discrètement
restitué par le coupable. Celui-ci craignait que les choses
tournent mal pour lui. Au cours de la nuit suivante, on apprend
par sa maîtresse, une serveuse du Relais d'Alsace
que le voleur n'est autre que le portier du Grand-Hôtel.
Dans les heures qui suivent, M. Serge quitte le Relais pour
Venise. Car c'est bien lui, le Commodore. Raison pour laquelle Mme
Van der Laer s'acharne ainsi à le désigner comme le
coupable. Il faut dire qu'elle a été jadis sa maîtresse
et sa complice. Elle se serait vengée de lui en le faisant
arrêter. Le voyage de M. Serge à Venise n'a qu'un seul
but : supprimer sous la forme d'un suicide le sosie
oublieux des engagements convenus et qui se mettait à prendre
réellement sa place en son absence.
De retour à La Schlucht, il explique cyniquement à Labbé
qui ne peut rien contre lui le meurtre qu'il vient de
commettre. Il était revenu dans son Alsace natale dans le but
de retrouver une vie simple et anonyme. Il a échoué
dans son entreprise parce que son apparence réservée
l'a fait confondre avec un modeste cambrioleur et que la douce Mme
Meurice lui a préféré le rustre Kampf, un brasseur
de l'endroit aussi ambitieux que peu scrupuleux qui
lui a acheté sa maison pour une bouchée de pain et manifesté
son intention de l'épouser.
Conscient de sa vie manquée, M. Serge décide de quitter
définitivement Le Relais d'Alsace et ce qui l'attachait
à cet endroit. Il va reprendre son existence périlleuse
et fastueuse d'escroc international.
- Sources
Ouvrages
consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.
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