Le riche homme
Roman

  • Rédaction
    Epalinges (Vaud, Suisse), du 3 au 9 mars 1970.


  • Manuscrit
    Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie n'a pas été précédée d'un manuscrit autographe.
    Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 132 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire ; signé et daté de : Epalinges, le 9 mars 1970.
    Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune [ ? ].


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : 15 juin 1970.
    Paris, Presses de la Cité ; 23 x 15 cm, 246 pages en feuilles, sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 100.


      Le riche homme, 1970.
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : 15 juin 1970.
    Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 246 pages ; cartonnage d'édition, jaquette illustrée (non signée) en couleurs.


      Le riche homme, 1970.
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Liste non exhaustive


      Le riche homme, 1988.
    Réédition (Presses de la Cité).



  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Œuvres complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973) - tome 42.
    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 15.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 15.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Adaptation(s) pour la télévision
    Liste non exhaustive

    Le riche homme, téléfilm néerlandais de Jan Keja.
    Adaptation et dialogues : Don Dekker.
    Avec : Hugo Van den Berghe, Marlies Van Alcmaer, Tania Van der Sanden, Hans Beyer…
    Première diffusion : ORTF (TF1, France), le 9 juillet 1988 ; L'heure Simenon [09].


  • Intrigue
    A Marsilly, près de La Rochelle (Charente-Inférieure, aujourd'hui Charente-Maritime, France), Victor Lecoin est un boucholeur (c'est-à-dire un éleveur de moules) important. Surnommé le riche homme, il en impose par sa taille et sa prospérité. Dans son travail, il est aidé par un valet simple d'esprit, Doudou-le-muet, qui lui est attaché par un dévouement presque animal. La comptabilité de son commerce est tenue par Jeanne, son épouse, une ancienne institutrice.

    Victor et Jeanne Lecoin forment un couple d'apparence solide et sans histoires. A dire vrai, si Victor entretient d'excellents rapports avec sa femme, c'est parce que ceux-ci sont plus professionnels que conjugaux et qu'elle lui passe toutes ses frasques. Car Victor ne fait aucun mystère des relations dont il use pour ses besoins sexuels, non négligeables.

    L'engagement d'une nouvelle bonne va bouleverser la vie de Victor Lecoin. Lui, qui est d'ordinaire si insensible, va être attendri par la jeune Alice, seize ans, une orpheline issue de l'Assistance publique. Cette adolescente sans grâce et plutôt discrète vient de la localité voisine, où elle a failli être abusée par le fermier au service duquel elle avait été placée.

    D'abord intrigué par Alice, Victor apprécie de plus en plus sa présence, puis la recherche. Son trouble se transforme rapidement en affection et Victor finit par s'éprendre sincèrement de la jeune fille. C'est la première fois qu'il ressent véritablement de l'amour pour une femme.

    Et lorsque Jeanne Lecoin, appelée au chevet de sa sœur qui se meurt d'un cancer, laisse son mari seul pendant quelques jours, les rapports entre Victor et sa bonne aboutissent à une intimité charnelle, qui donnent à Victor un bonheur auquel il ne croyait pas.

    Puis le boucholeur rejoint sa femme pour les obsèques de sa belle-sœur. A son retour, il trouve Alice étranglée dans sa chambre. Les soupçons se portent immédiatement sur le valet de Victor Lecoin. Malgré son handicap, Doudou-le-muet a un langage qui permet de communiquer avec son patron. Il parvient à lui expliquer que son ennemi, le ferblantier Théo Porchet, a profité de son absence pour s'octroyer les faveurs d'Alice. Que la servante ait agit de son plein gré ou qu'elle ait été forcée ne revêt aucune importance aux yeux de Doudou-le-muet. Elle est coupable de trahison. Aussi, pour venger l'honneur de son maître, le valet a-t-il tué la jeune fille et cherchait-il à en faire autant avec son complice, Théo Porchet, lorsque la gendarmerie est intervenue et a réussi à éviter un second drame.

    Doudou-le-muet sera interné dans un asile. Quant à Victor Lecoin, il a perdu sa raison de vivre. Effondré, le riche homme pleurera à jamais son unique amour.




• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici