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Rédaction
Carmel by the Sea (Californie, U.S.A.), du 16 au 27 janvier 1950.
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Manuscrit
Manuscrit autographe ; paginations multiples (au total 78 feuillets)
; dédicace en tête, signée et datée du
27 janvier 1950 ; notation à la fin du manuscrit sur l'état
d'esprit dans lequel le roman a été écrit ; corrections
peu nombreuses, principalement des suppressions, réalisées
en cours d'écriture ; signé et daté de : Carmel,
California, January 26, 1949 [au lieu de 1950].
Dactylographie faisant suite au manuscrit ; 212 feuillets ; en tête,
un avertissement avec signature de l'auteur ; corrections de l'auteur
et d'une autre main ; signée et datée de : Carmel-by-the-Sea,
California, le 27 janvier 1950.
Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon
(Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 30 septembre 1950.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 12 cm, 220 pages ; couverture
blanche papier fort, jaquette illustrée en couleurs.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
Un catalogue des Presses de la Cité a mentionné par
erreur le tirage d'une édition originale de luxe.
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Les volets verts,
1950.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Couverture de J.
Jacquelin :
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Les volets verts,
1959.
Réédition (coll. P. Mercier). |
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Les volets verts,
1979.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 27.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 4.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
4.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Die grünen Fensterläden.
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Die grünen
Fensterläden, [ ? ].
Edition allemande [ ? ]. |
En anglais :
[ ? ] : The Heart of a Man (première édition
américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Les volets verts, téléfilm allemand de
Milo Dor.
Adaptation et dialogues : Milo Dor.
Avec : Armin Müller-Stahl, Jessica Kosmalla, Herta Schell, Myriam
Ploteny, Eduard Erne, Bert Fortell, Konrad Becker
Première diffusion : ORTF (TF1, France), le 3 septembre 1988
; L'heure Simenon [13].
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Intrigue
Célèbre acteur de théâtre et de cinéma,
Emile Maugin approche la soixantaine et se sent épuisé.
Le médecin qu'il consulte lui laisse entendre qui'il n'a plus
une longue espérance de vie devant lui. Cette révélation
le conduit à faire un retour sur lui-même pour regarder
le chemin parcouru. Homme comblé parvenu au faîte
de la gloire il règne de manière tyrannique sur
son entourage, qui vit à ses dépens. Il se plaît
à rappeler son enfance misérable dans le Marais vendéen
au sein d'une famille répugnante. Cet épisode fait partie
de sa légende et il l'entretient par son impolitesse, ses brusqueries
et son penchant pour la boisson.
Ainsi, par petites touches, un détail en amenant un autre,
se déroule sous les yeux du lecteur soixante ans d'une existence
mouvementée, diverse, magnifique et sordide, ouvertement âpre
et secrètement généreuse. Cela n'a rien d'une
confession ni d'un journal : c'est une vie, une vie toute chaude.
La vie d'un homme qui a terriblement vécu, lutté, perdu,
gagné, aimé, désiré surtout, et conquis
; d'un homme qui a manqué de tout puis tout possédé.
En premières noces, Maugin a épousé une actrice
célèbre, Yvonne Delobel. Un jour, elle eut envie d'une
certaine maison aux volets verts qui n'était pas à vendre.
Après avoir remué ciel et terre pour arriver à
son but, elle parvient à l'acheter. A peine y est-elle depuis
huit jours qu'elle veut en sortir. Elle résiste huit jours
de plus mais, sous peine de devenir folle à crier, il faut
qu'elle parte
qu'elle se sauve
qu'elle fuie
N'est-ce pas maintenant lui, le grand Maugin, qui rêve d'une
maison aux volets verts, symbole de réussite matérielle,
mais également de cette sécurité paisible qui
lui a toujours fait défaut ? Une seule personne pourrait le
sauver : Alice, sa seconde épouse, une jeune femme de vingt-deux
ans, sincère et désintéressée. Ancienne
figurante, elle était enceinte quand il la rencontrée,
puis mariée. Mais tous deux sont incapables de former un vrai
couple.
Refusant - volontairement ou non - un bonheur pourtant accessible,
Maugin découvre une raison de souffrir lorsque le hasard le
met en présence de l'ancien amant d'Alice, le père de
son petit garçon. Pour tenter de trouver la paix, Maugin décide
de quitter Paris et d'aller s'installer avec sa famille sur la Côte
d'Azur. Ce changement ne résout rien, au contraire. Plus désuvré
que jamais, livré à des passe-temps de plus en plus
dérisoires, Maugin boit et s'enivre quotidiennement.
La mort prochaine d'un ami de jeunesse rappelle Maugin dans la capitale.
Au cours de la visite qu'il lui fait, il se blesse à une cheville
et doit être hospitalisé. Très rapidement, la
gangrène gagne son pied entier et commence à ronger
la jambe. Silencieusement, Maugin se replie dans le coma et voit son
jugement : il retrouve tous ceux qu'il a connus et qui seront, à
un titre quelconque, ses juges
bienveillants pour la plupart.
Est-ce pour les réveiller dans sa conscience, pour les réunir
sans défaillance de mémoire au moment de son agonie,
que - depuis quelques mois - Maugin a tellement médité
sur les événements, les étapes, les commensaux
de sa vie entière ? Est-ce pour être préparé
à la mort qu'il a rendu visite à son vieux copain d'autrefois,
crachant ses dernières forces dans une obscurité humide
et glacée ?
Eloigné des siens, il entre dans la mort sans avoir réussi
à s'expliquer le sens de la vie : que poursuivait-il ? que
fuyait-il ?
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