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Rédaction
A bord de l'Ostrogoth, Stavoren (Pays-Bas), durant l'hiver
1929-1930.
Selon les archives secrétariales et le livre de comptes
de Simenon : durant hiver 1930-1931.
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Dans l'hebdomadaire « Détective », n° 78 (énigme)
et 80 (dénouement) des 24 avril et 8 mai 1930 (soit 2 livraisons),
sous le pseudonyme de Georges Sim.
Waldemar Strvzeski, 1930.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
In Les
13 coupables (Paris, A. Fayard, 1932).
L'ouvrage est publié sous le patronyme de l'auteur.
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome VI.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 17.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
17.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Remarque(s)
Waldemar Strvzeski est le septième volet d'une série
de treize nouvelles qui font l'objet d'un concours hebdomadaire, primé
en espèces. Chaque nouvelle s'étend sur deux numéros
: dans le premier sont posés tous les éléments
de l'énigme ; dans le second, en quelques lignes, est donné
son dénouement.
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Intrigue
L'interrogatoire se tient dans le bureau du juge d'instruction Froget,
à Paris (France). Le prévenu est un petit homme mince
au visage buriné. Il est myope et porte des lorgnons en or
qu'il essuie à chaque instant avec un morceau de peau de chamois.
Ancien officier d'état-major de l'armée polonaise, Waldemar
Strvzeski se tient droit dans des vêtements civils, mais corrects
au pli cassant. Il a tendance à s'écouter parler, cherche
à donner de longues explications au juge, qui ne lui laisse
jamais le temps de terminer ses phrases.
Le mardi 18 jannvier, Strvzeski sort de chez lui, rue de Turenne,
à huit heures du matin. Il achète un journal à
cent mètres de chez lui, chez une mercière. Elle prétend
qu'en tendant les cinq sous, sa main tremble. La une du quotidien
révèle que : Zirski et Protov ont été
exécutés ce matin
Dans la foulée, le
Polonais se rend jusqu'à la place de la République,
entre chez un armurier et achète un revolver, sans toutefois
se munir de balles. Il gagne ensuite les Grands Boulevards, puis la
rue Saint-Denis où, à neuf heures, il pénètre
dans une crèmerie et exige qu'on lui remette la caisse. La
crémière se jette derrière son comptoir et la
seule cliente sort du magasin pour donner l'alerte. Un agent accourt
et arrête Waldemar Strvzeski, qui n'oppose aucune résistance.
Le vol n'est pas un mobile : à neuf heures du matin, la caisse
de la crèmerie devait contenir tout juste deux cents francs.
Alors ? Cet acte insensé n'a qu'un seul but. Waldemar Strvzeski
a peur et c'est le seul moyen qu'il ait trouvé pour se mettre
sous la protection de la police.
Waldemar Strvzeski est un minable, qui a eu la chance de faire carrière
dans l'armée polonaise et son rôle d'officier d'état-major
lui a tourné la tête. Il se donne une importance qu'il
n'a pas. Avant de s'enrôler dans l'armée, il était
commis de librairie. Une fois démobilisé et établi
à Paris, il reprend cette activité, mais se livre au
commerce d'articles pornographiques, d'ouvrages érotiques,
d'estampes spéciales et même de photographies.
Rue de Turenne, il est voisin d'une certaine dame Boullant, soixante-cinq
ans, qui a eu son heure de célébrité comme fille
galante. Le bruit court qu'un haut personnage de la République,
qui a été son amant, lui verse une rente à cause
de certaines lettres compromettantes qu'elle conserve précieusement.
Pour se procurer ces lettres, Strvzeski n'hésite pas à
s'offrir en pâture à la grosse et laide dame Boullant.
Les voisins attestent qu'ils se disputent souvent, Waldemar essayant
de soutirer de l'argent à sa maîtresse.
Grand donneur de conseils toujours dans le but de se valoriser
Waldemar Strvzeski incite quelques compatriotes à monter
un coup contre l'ambassade de Pologne à Paris. Il s'agit de
voler des documents. L'affaire tourne mal. Deux gardiens sont abattus
et deux malfrats sont arrêtés. Il s'agit de Zirski et
Protov, qui seront conduits à l'échafaud.
C'est pour échapper à la vengeance de leurs complices
que Waldemar Strvzeski a attaqué la crémerie. En prison,
au moins, il serait en sûreté. Dans ses notes, le juge
Froget inscrit en marge de l'affaire Strvzeski : Ecrasé
par le rôle qu'il a voulu jouer.
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