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Rédaction
Boulevard Richard-Wallace 7, Neuilly-sur-Seine (France), durant
l'hiver 1937-1938 [ ? ].
Selon la liste secrétariale de
Simenon : La Rochelle (Charente-Maritime, France), en avril 1938.
Selon le livre de comptes
de Simenon : Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), durant l'hiver
1939-1940.
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Manuscrit
[ ? ].
-
Publication d'une préoriginale
Dans l'hebdomadaire « Police-Film/Police-Roman »,
[première série] n° 23 du 30 septembre 1938.
Paris, Société parisienne d'édition ; 26,5
x 17,5 cm, 16 pages ; illustrations de Raymond Moritz, couverture
illustrée (R. Moritz).
Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire
Maigret ».
L'Etoile du Nord, 1938.
Publication en préoriginale ; illustrations de Raymond Moritz.
-
Edition originale
In Les
nouvelles enquêtes de Maigret (Paris, Gallimard,
NRF., 1944).
-
Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome IX.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 25.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
25.
-
Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Stern des Norden.
En anglais :
1978 : At the Etoile du Nord
(première édition américaine).
1977 : At the Etoile du Nord
(première édition anglaise).
On trouve aussi : The
Drowned Men's Inn.
En italien :
1963 : Due giorni per Maigret.
-
Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
L'Etoile du Nord, téléfilm français
de Charles Nemes.
Adaptation : [ ? ].
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Luis Rego, Lizzie Brocheré
Première diffusion : France 2, le 23 décembre 2005.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer
; ? ].
- Intrigue
Le commissaire Maigret compte trente ans d'ancienneté à
la P. J. de Paris (France) et se trouve à quarante-huit heures
de la retraite. Son épouse se trouve déjà à
Meung-sur-Loire, où, dans leur maison de retraite, elle assure
les premiers préparatifs.
Dans la chambre d'un minable établissement, l'hôtel
de l'Etoile du Nord, rue de Maubeuge, on trouve le corps d'un voyageur
de commerce, Georges Bompard (environ quarante-cinq ans). Il a été
assassiné d'un coup d'un couteau.
La suspecte se nomme Céline Germain (dix-neuf ans). Elle
affirme se prostituer et avoir suivi la victime dans sa chambre,
mais nie farouchement être l'auteur du crime. Dans son bureau
du Quai-des-Orfèvres, Maigret l'interroge durant plusieurs
heures. Un face-à-face interminable et décevant au
terme duquel le commissaire est bien obligé d'admettre que
la jeune fille l'a emporté. S'il veut bien la croire innocente,
il doute en revanche qu'elle ait racolé la victime. Il est
même certain qu'elle ne lui a pas dévoilé sa
véritable identité et que ses airs de bonne famille
cachent quelque chose d'important.
L'enquête menée auprès des locataires de l'hôtel
ne donne rien. En revanche, le fait que Joseph Dufieu, le gardien
de nuit, et Lucienne Jouffroy, la femme de chambre, soient tous
deux originaires de Moissac (Tarn-et-Garonne, France), une ville
qui figure sur l'itinéraire régulier de Georges Bompard,
intrigue d'autant plus Maigret car, depuis le jour du drame, la
femme de chambre est en fuite.
Joseph Dufieu donne à Maigret des éléments
qui vont lui permettre de dénouer l'affaire. Trois ans auparavant,
Lucienne Jouffroy a perdu sa fille, alors âgée de seize
ans, au cours d'un avortement qui a mal tourné. Elle était
enceinte des uvres de Bompard, un homme très porté
sur les nymphettes. Comme c'est lui qui avait choisi la sage-femme,
Lucienne l'a toujours tenu pour responsable de la mort de sa fille.
Il n'en faut pas plus à Maigret pour comprendre que Lucienne
Jouffroy a tué Bompard par vengeance. Cette hypothèse
lui est d'ailleurs confirmée par Céline Germain qui
avoue avoir été témoin de l'assassinat du voyageur
de commerce par la femme de chambre. Si elle s'est tue, c'est pour
ne pas nuire à Lucienne Jouffroy, dont elle connaît
les malheurs. Elle aussi, est originaire de Moissac. C'est là
qu'elle a rencontré Bompard, qui se faisait passer pour un
compositeur et dont les manières l'ont séduite. Tombée
amoureuse, elle l'a suivi jusqu'à Paris pour le relancer.
Bompard l'a alors provisoirement installée à l'Etoile
du Nord. Céline précise aussi que son vrai nom est
Geneviève Blanchon. Si elle a menti à Maigret, c'est
aussi pour ne pas salir la réputation de son père,
qui est juge à Moissac.
La police arrête rapidement Lucienne Jouffroy. Elle est emprisonnée
et attend son jugement en cour d'assises. De l'avis de Maigret,
elle sera probablement acquittée.
- Sources
Ouvrages
consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.
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