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Rédaction
« La Gatounière », Mougins (Alpes-Maritimes, France),
du 5 au 12 juillet 1955.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été détruit au quotidien
« Le Figaro ».
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms
de vingt-huit personnages (dont neuf caractérisés, plus
quatre barrés), vingt-et-un noms de lieux désignant
tous un même quartier et circonscrivant deux fois une partie
du quartier et des renseignements divers (une date, un tableau comprenant
dates, heures et lieux des crimes, un autre tableau au premier noms,
prénoms, professions et aspects physiques des victimes, une
circonstance commune aux crimes).
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 20 octobre 1955.
Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 185 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo sur fond noir ( «
Maigret » est imprimé
en couleurs).
Tirage de tête
100 exemplaires sur vélin pur fil, numérotés
de 1 à 100.
L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages
(tirage de tête et tirage courant).
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Maigret tend
un piège, 1955.
Edition originale. |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome XIX.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 8.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
8.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Maigret stellt eine Falle.
Maigret stellt eine Falle,
1959.
Edition allemande (Kiepenheuer & Witsch).
En anglais :
1972 : Maigret
Sets a Trap
(première édition américaine).
1965 : Maigret Sets a Trap
(première édition anglaise).
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Maigret Sets
a Trap, [1970 ? ].
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
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Maigret Sets
a Trap, 1965.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
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Maigret Sets
a Trap, 1965.
Edition anglaise [ ? ]. |
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Maigret Sets
a Trap, 1965.
Edition [ ? ] (Curtis Books). |
En italien :
1958 : La trappola di Maigret.
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Maigret tend un piège, film français de Jean
Delannoy.
Adaptation : Rodolphe-Marie Arlaud, Michel Audiard et Jean Delannoy.
Dialogues : Michel Audiard.
Avec : Jean Gabin (Maigret), Annie Girardot, Jean Desailly, Gérard
Séty, Olivier Hussenot, Jeanne Boitel, Lucienne Bogaert, Lino
Ventura, André Valmy, Maurice Sarfati, Paulette Dubost, Jean
Debucourt
Sortie le 20 janvier 1958.
Diffusé aux U.S.A. et en Angleterre sous le titre Inspector
Maigret.
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Maigret tend
un piège, 1958.
Affiche française (Fourastié) ;
55 x 74 cm. |
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Maigret tend
un piège, 1958.
Affiche française ; 117 x 157 cm. |
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Maigret tend
un piège, 1958.
Affiche française ; 77 x 119 cm. |
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Maigret tend
un piège, 1958.
Affiche française (Allard) ;
120 x 160 cm. |
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Maigret tend
un piège, 1958.
Affiche belge ; 37 x 51 cm. |
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Maigret tend
un piège, 1958.
Film raconté en images.
In « Nous deux fil », n° 47 du 20 décembre
1958. |
Sous le titre Kommissar Maigret stellt eine Falle, version
allemande du film Jean Delannoy.
Sortie le [ ? ].
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Maigret stellt
eine Falle, [ ? ].
Programme allemand (avec photos). |
Sous le titre Inspector Maigret, version anglaise (U.S.A.)
(1) du film Jean Delannoy.
Sortie le [ ? ].
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Inspector
Maigret, [ ? ].
Affiche américaine ; 68 x 104 cm. |
Sous le titre Women bait, version anglaise (U.S.A.)
(2) du film Jean Delannoy.
Sortie le [ ? ].
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Women bait,
[ ? ].
Affiche américaine ; 68 x 103,5 cm. |
Sous le titre Il commissario Maigret, version italienne
du film de Jean Delannoy.
Sortie le [ ? ].
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Il commissario
Maigret, [ ? ].
Affiche italienne ; 96 x 139 cm. |
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Il commissario
Maigret, [ ? ].
Affiche italienne ; 140 x 196 cm. |
Il commissario Maigret, [ ? ] , affiche
italienne ; 50 x 70 cm
Il commissario Maigret, [ ? ] , affiche
italienne ; 50 x 70 cm.
Il commissario Maigret, [ ? ] , affiche
italienne ; 50 x 70 cm.
Il commissario Maigret, [ ? ] , affiche
italienne ; 50 x 70 cm.
Il commissario Maigret,
[ ? ] , affiche italienne ; 50 x 70 cm.
Sous le titre Asesino de mujeres (ou El comisario
Maigret), version espagnole du film de Jean Delannoy.
Sortie le [ ? ].
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Asesino de
mujeres, [ ? ].
Affiche espagnole ; 73 x 109 cm. |
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El comisario
Maigret, [ ? ].
Affiche espagnole ; 60 x 80 cm. |
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre Maigret Sets A Trap, téléfilm
anglais de John Glenister.
Adaptation et dialogues : Douglas Livingstone.
Avec : Michael Gambon (Maigret), Geoffrey Hutchings, Jack Galloway,
James Larking, Ciaran Madden, John Moffat, Christian Rodska, Ann Mitchell,
Richard Willis, Leonie Mellinger, Catherine Russell, Jonathan Tafler
Première diffusion : [ ? ], le 16 mars 1992.
Maigret tend un piège, téléfilm
français de Juraj Herz.
Adaptation et dialogues : Dominique Roulet.
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Bruno Todeschini, Laurence Masliah,
Pascale Vignal, Hélène Surgère, Elie Semoun,
Hubert Saint-Macary, Gilles Detroit, Jean-Noël Brouté,
Victor Garrivier, Pierre Baillot, Jean-Paul Muel, Hélène
Scott, Serge Ridoux
Première diffusion : [ ? ], le [ ? ] 1996.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 24].
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Intrigue
En six mois, cinq femmes vivant seules ont été poignardées
dans les rues de Montmartre (Paris, France), entre 20 et 22 heures.
Il n'a été retrouvé aucun indice susceptible
de conduire la police sur une piste. A chaque fois, l'assassin a eu
l'art et la chance de disparaître sans laisser la moindre trace.
De plus, rien de particulier ne semble désigner les victimes
au choix du tueur. Elles n'ont aucun point commun
sauf, justement,
de n'être en aucune façon remarquables dans le nombre.
Maigret s'entretient de ces drames avec le professeur Tissot, un psychiatre
de renom qui dirige la clinique Sainte-Anne. Avec les informations
que celui-ci lui donne, le commissaire décide de tendre un
piège au tueur. Il monte une mise en scène destinée
à faire croire à la presse qu'il a arrêté
le coupable, dont le rôle est tenu par un policier inconnu des
journalistes.
Le subterfuge vise à blesser l'assassin dans son orgueil. Comme
il s'agit certainement d'un maniaque qui tue pour s'affirmer, il éprouvera
un sentiment d'injustice et de frustration qui le poussera à
tenter une nouvelle agression. Et peut-être à commettre
une imprudence
Une vaste opération est déclenchée avec la collaboration
d'agents de police de sexe féminin, déguisées
en Parisiennes ordinaires, qui vont se promener dans les rues où
les meurtres ont eu lieu, dans l'espoir que l'une d'elles sera attaquée
à son tour. Pour prévenir tout danger, un vaste dispositif
de sécurité est mis en place : quatre cents membres
de la police sont mobilisés et disséminés dans
le quartier de Montmartre. Bref, un piège formidable par son
effectif policier, mais un traquenard tendu presque au petit bonheur.
Car qui peut savoir quel jour l'homme recommencera ?
Cette fois pourtant, Maigret a de la chance : le piège fonctionne.
Marthe Jusserand (vingt-cinq ans), jeune auxiliaire de police municipale
de Paris est prise pour cible. Elle se défend et l'agresseur
s'échappe. Mais la jeune femme réussit à arracher
un bouton à son veston.
Et c'est ce bouton qui permet à la police de retrouver très
rapidement le possesseur du vêtement. L'enquête mène
Maigret chez Marcel Moncin, un homme de trente-deux ans qui vivote
à partir d'un pseudo-métier architecte-décorateur
dans un monde où sa mère le protège en
le dorlotant, bien qu'il soit marié à Yvonne.
Moncin nie, mais il est formellement reconnu par Marthe Jusserand.
Arrêté, Marcel Moncin est défendu avec acharnement
par sa mère, une femme emportée et dominatrice, et par
son épouse. Le suspect n'ayant rien avoué, Mme Moncin
promet de tout faire pour que son fils recouvre la liberté.
Tandis que Moncin est en prison, un nouveau crime est commis dans
les mêmes circonstances que les cinq précédents.
La victime est une jeune fille de dix-neuf ans, Jeanine Laurent, bonne
à tout faire. De quoi tout remettre en cause et faire repartir
l'enquête à zéro.
Maigret flaire toutefois le coup monté et comprend que l'une
des deux femmes de l'entourage de Moncin sa mère ou
son épouse d'avoir tué Jeanine Laurent afin de
sauver Marcel en détournant les soupçons.
Pour connaître les motivations de ses meurtres, le commissaire
tente de cerner la véritable personnalité de Moncin.
Dès son enfance, il souffre de n'être que le fils d'un
boucher et en ressent de l'humiliation. Sa mère le choie, mais
le domine à l'excès. Elle lui fait épouser une
jeune fille qui se révèle aussi possessive qu'elle.
Faible de caractère, Marcel Moncin vit dès lors prisonnier
de deux femmes castratrices, qui l'empêchent d'être un
homme. Depuis qu'elles se connaissent, Mme Moncin et Yvonne se détestent
et se disputent la possession de Marcel. Mais il s'interdit toute
rupture, tant avec sa mère qu'avec son épouse, parce
qu'il a malgré tout besoin d'elles, de leur admiration, de
leurs soins, de leur indulgence et de leur protection. Tiraillé
entre la nécessité d'être aimé et de s'affirmer,
à la fois lâche et orgueilleux, il ne peut résoudre
son conflit intérieur que par le meurtre. Moncin satisfait
son ego en assassinant. Par ses crimes, il détruit en même
temps des représentantes d'un sexe annihilant.
Maigret réunit les deux femmes dans son bureau et les confronte
à Marcel. La mère revendique le sixième meurtre,
mais sans pouvoir dire de quelle couleur était la robe de la
dernière victime. Son ultime tentative de protection échoue.
Car Yvonne peut répondre à cette question : la robe
était bleue. Elle a tué pour Marcel : en le sauvant,
elle voulait aussi qu'il lui doive la vie et atteindre ainsi, dans
l'esprit de son mari, la même valeur que sa mère.
Jalouse, Mme Moncin envie le sort de sa belle-fille qui, par son sacrifice,
s'est montrée plus possessive qu'elle.
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