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Rédaction
Boulevard Richard-Wallace 7, Neuilly-sur-Seine (France), durant
l'hiver 1937-1938 [ ? ].
Selon la liste secrétariale de
Simenon : La Rochelle (Charente-Maritime, France), en avril 1938.
Selon le livre de comptes
de Simenon : Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime, France), durant l'hiver
1939-1940.
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Dans l'hebdomadaire « Police-Roman »,
[première série] n° 41 du 3 février 1939.
Paris, Société parisienne d'édition ; 26,5
x 17,5 cm, 16 pages ; illustrations de Raymond Moritz, couverture
illustrée (R. Moritz).
Série « Les nouvelles enquêtes du commissaire
Maigret ».
La vieille dame de Bayeux, 1939.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
In Les
nouvelles enquêtes de Maigret (Paris, Gallimard,
NRF., 1944).
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
En revue :
Dans le mensuel « Ellery Quenn
Mystery Magazine », n° 76 de mai 1954 (version française).
L'illustration de la couverture de ce numéro est réalisée
pour la nouvelle La vieille dame de Bayeux.
La vieille dame de Bayeux, 1954.
Réédition.
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome IX.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 25.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
25.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Die alte Dame aus Bayeux.
En anglais :
1952 : The Old Lady of Bayeux (première
édition américaine).
1962 : The Bayeux Murder
(première édition anglaise).
En italien :
1962 : La vecchia signora di Bayeux.
-
Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre La vecchia signora di Bayeux, téléfilm
italien de [ ? ].
Scénario et dialogues : [ ? ].
Avec : Gino Cervi (Maigret), Ugo Pagliai, Anna Mazzamauro, Franco
Silva
Première diffusion : RAI-TV, le [ ? ] 1966.
Sous le titre Maigret et la vieille dame de Bayeux,
téléfilm français de Philippe Laik.
Adaptation et dialogues : Michèle O'Glor.
Avec : Jean Richard (Maigret), Pascale Rocard, Denise Noël,
Sady Rebbot, Michel Beaune, Armand Mestral, Paulette Dubost, Annick
Tanguy
Première diffusion : Antenne 2 (France), le 14 février
1988.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ;
75].
- Intrigue
Maigret se trouve à Caen (Calvados, France), où il est
chargé de réorganiser la Brigade mobile. Dans cette
province âpre et secrète, il se sent les coudées
moins franches que dans son bureau du Quai des Orfèvres. Aussi
n'est-ce pas de gaîté de cur qu'il prend connaissance
d'un billet d'un magistrat lui recommandant de recevoir Cécile
Ledru, dans le cadre d'une affaire de famille à traiter avec
la plus grande circonspection. Une fois de plus, il s'agit d'un parent
de quelque haut fonctionnaire ou de quelque personnage considérable
qu'il faudra ménager.
Cécile Ledru (vingt-huit ans) confie à Maigret les soupçons
qu'elle porte sur le décès de Joséphine Croizier
(soixante-huit ans), une riche veuve dont elle était la demoiselle
de compagnie. Cécile porte à la victime une grande affection
: c'est elle qui l'a recueillie après la mort de ses parents
et elle lui doit tout.
Selon Cécile, sa bienfaitrice n'est pas décédée
de sa belle mort, à la suite d'une crise cardiaque alors
que, de Bayeux, elle était venue rendre visite à son
neveu, Philippe Deligeard (quarante-cinq ans), qui habite Caen. La
jeune femme pense, au contraire, que Deligeard désargenté
et aux abois a assassiné Joséphine Croizier dans
le but de toucher un héritage estimé à quatre
ou cinq millions de francs. En tant qu'unique héritier de la
vieille dame de Bayeux, Deligeard avait, en effet, un certain intérêt
à faire disparaître sa tante.
Maigret mène une enquête. Malgré leur précision,
ce ne sont pas les témoignages consignés au sujet des
derniers moments de la vieille dame qui lui permettront de découvrir
la vérité, mais la disposition des pièces dans
l'appartement de Deligeard.
Par déduction, Maigret établit que ce n'est pas à
gauche de l'escalier, dans la chambre bleue, que le médecin
a constaté la mort de Joséphine Croizier, mais à
droite, dans la chambre jaune. S'il y a eu tromperie sur le lieu de
décès, pourquoi n'en serait-il pas de même sur
l'identité de la victime ?
Sur la base de cette hypothèse, Maigret découvre un
tour de passe-passe qui approche le crime parfait
Car ce n'est
pas la tante de Deligeard qui est morte d'une crise cardiaque, mais
Caroline (soixante-huit ans), sa vieille nourrice. Avec la complicité
de sa femme, Deligeard transporte le cadavre de Caroline à
son domicile et le dépose dans la chambre jaune. Il tue ensuite
sa tante, en l'étranglant maladroitement avec un lacet, et
dépose le corps dans la chambre bleue. Enfin, il appelle le
jeune docteur Liévin (vingt-sept ans), qui ne connaît
pas la victime, et lui fait croire que celle-ci se nomme Joséphine
Croizier. Le médecin constate la mort par arrêt cardiaque
et délivre le permis d'inhumer au neveu.
Sitôt après le départ du docteur Liévin,
Deligeard rapporte le corps de Caroline à son domicile de banlieue,
où un autre médecin constatera son décès.
C'est ainsi que Joséphine Croizier aurait dû être
enterrée grâce à la bien involontaire complicité
de Caroline.
Le procureur de Caen accueille amèrement l'annonce de la culpabilité
du respectable Deligeard. Glacialement, il félicite Maigret
pour son action ; il est bien l'as qu'on lui avait annoncé.
Mais il préfère le voir retourner rapidement dans la
capitale. Ses méthodes sont, en effet, pour le moins périlleuses
pour une petite ville de province
- Sources
Ouvrages
consultés et informations relatives aux recherches bibliographiques.
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