L'amant fantôme
Roman léger

  • Pseudonyme
    Gom Gut.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 1928 [date de parution présumée : 10 novembre 1928].
    Paris, Editions Prima ; 18,5 x 12 cm, 48 pages ; illustrations ; couverture illustrée en couleurs ; 1 Fr.
    « Collection Gauloise », n° 112.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Intrigue
    Anselme Bigot, séduisant voyageur de commerce parisien, profite de ses tournées pour s'offrir des aventures amoureuses. Selon sa devise, il n'est pas en peine de trouver une femme puisque celles des autres abondent. A l'occasion d'un passage dans une station balnéaire proche de Béziers (Hérault, France), il jette son dévolu sur Amélie qui n'hésite pas une seule seconde à tromper son mari avec lui.

    Leurs ébats ont lieu de nuit, sur la plage. Tandis qu'ils font l'amour, le vent emporte leurs vêtements. Si Amélie, nue mais sans être vue, réussit à rejoindre son hôtel, il n'en va pas de même pour Anselme qui est obligé de se cacher dans des rochers proches de la mer.

    Le lendemain, Anselme n'a pas le temps de quitter sa cachette que les plaisanciers envahissent déjà la plage... et que la mer rejette les vêtements des deux amants. Nestor, le mari d'Amélie, reconnaît immédiatement ceux de sa femme, tandis qu'une habitante déclare avoir été poursuivie par un homme nu.

    Sur l'initiative de Nestor, les vacanciers mâles organisent une battue afin de débusquer celui qui trouble leur tranquillité et menace la vertu de leurs épouses. Anselme doit alors se réfugier dans les branches du pin maritime, où il se voit contraint de passer la nuit.

    Au petit matin, un clochard aviné vient s'étendre au pied de l'arbre. Anselme est sauvé ! Il vole les défroques du vagabond, les revêts et regagne son hôtel. Dans le même temps, Amélie se rend sur la plage et dépose furtivement à côté du dormeur des vêtements appartenant à son mari qu'elle destine à Anselme. Elle ne se doute toutefois pas qu'Hector la suivie. Lorsque celui-ci découvre l'aspect répugnant de l'homme qu'il croit être son rival, il pense à ce que lui disait son père :

    — Quand un mendiant te tend la main, donne-lui toujours quelque chose ; surtout s'il s'agit d'un vieillard. Car tu ne peux pas savoir s'il n'est pas ton vrai père.

    C'est ce que pense Hector, qui pardonne volontiers à Amélie ses (prétendus) errements...

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