-
Thomas
NARCEJAC
L'avant-dernière
enquête de Maigret (nouvelle)
Éditeur : Paris,
Club du livre policier
|
|
Baisers
mortels, 1931.
Edition originale. |
-
Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Achevé d'imprimer : 26 mai 1939.
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 14 x 10,5 cm, 32 pages ; couverture illustrée
en couleurs (non signée [ Sogny ? ]) ; 45 centimes.
Collection « Le Petit Roman », n° 757.
|
|
Baisers
mortels, 1939.
Réédition. |
-
Remarque(s)
Plusieurs éléments de l'intrigue de Baisers mortels
(la fille d'un planteur séduite par un médecin imposteur,
l'épidémie de peste et les moyens pour y faire face)
sont directement repris de L'homme
de proie, publié sous le pseudonyme de Georges
Sim (Paris, A. Fayard, 1931).
-
Intrigue
Dans une île des Marquises (Polynésie française)
débarque un beau médecin, Jean Desfigues. Immédiatement,
Lucette Bourdet fille d'un important planteur local
succombe au charme envoûtant du nouvel arrivant. Ce qui n'est
pas pour plaire à Albert Louvois, commis de Bourdet et amoureux
de sa fille.
Sa première idée est de tuer son rival. Il n'a toutefois
pas le temps de mettre son projet à exécution car une
épidémie de peste éclate sur l'île. Les
habitants attendent que Desfigues les aide à lutter contre
le mal, mais son incapacité à résoudre le problème
révèle son incompétence. Jean est un usurpateur
et un vulgaire aventurier.
Les habitants établissent une barrière sanitaire entre
les zones saine et contaminée de l'île. Cette situation
provoque un désordre dont profite Desfigues pour s'enfuir.
Il a pris en otage la jeune Lucette et s'enfonce avec elle dans la
zone où sévit l'épidémie. Louvois tente
de délivrer sa bien-aimée, mais se fait blesser par
le faux médecin.
Après avoir abandonné Lucette, Desfigues quitte l'île
à bord d'une pirogue. Malgré sa blessure et l'interdiction
qui lui est faite de pénétrer dans la zone contaminée,
Louvois et le père Bourdet se lancent à la recherche
de Lucette. Après l'avoir retrouvée, ils la ramènent
en ville. Tous les trois risquent cependant d'être porteurs
de la maladie. Aussi sont-ils isolés dans une maison où
Albert et Lucette se déclarent leur amour, qu'ils scellent
par un baiser peut-être mortel.
Fort heureusement, les médecins envoyés de Tahiti arrivent
assez tôt pour donner aux amoureux et au père Bourdet
les soins que requiert leur état. Ils seront sauvés.
Ce qui n'est pas le cas de Desfigues, que ces mêmes médecins
ont recueilli alors qu'il était atteint de la peste et qui
en est mort. Hélas, cet éternel don Juan avait eu le
temps de séduire une infirmière, qui est décédée
elle aussi.
Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer
ici
|
|
|
|
|
|