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Pseudonyme
Georges Sim ; en collaboration avec Henri-J. Moers.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Liège (Belgique), en 1921 ou en 1922.
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Manuscrit
Manuscrit constitué de 145 feuillets de formats divers : les
11 premiers sont dactylographiés en violet, les suivants font
alterner deux mains différentes sur du papier de récupération,
encre noire, crayon noir, crayon violet ; signé de : H. Moers
- Georges Sim ; table des matières (et des épigraphes)
sur les deux derniers feuillets.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Texte inédit
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Remarque(s)
Le roman se veut amusant et l'est parfois grâce à l'accumulation
de situations absurdes et dérisoires à travers lesquelles
les enquêteurs - Collefort et Gom Gutt - cherchent une vérité
toujours fuyante.
Le bouton de col compte quarante-sept chapitres. A l'exception
de huit d'entre eux, ces chapitres sont coiffés d'une épigraphe
dont le sérieux ou la banalité contraste avec le contenu
qui suit. Ces épigraphes sont signées, notamment, Kleist,
Dickens, France, Shakespeare, Schiller, Chénier, Grimm, Hugo,
La Bruyère, Poe, Lessing, Racine, Bazin.
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Intrigue
Vauxville (France) une cité
d'ordinaire plutôt calme
est en pleine effervescence. Bien qu'aucun cadavre n'ait été
découvert, l'existence d'un meurtre ne fait aucun doute. En
effet une tache de sang a été découverte au commissariat
de police.
Le commissaire Grossard fait confiance à l'inspecteur Collefort,
tandis que le juge d'instruction Chuttart fait appel au fameux détective
anglais de Paris, Gom Gutt. Digne héritier de Sherlok Holmes
auprès duquel il a appris
la profession en qualité de deuxième valet de chambre
Gutt se montre plus subtil
que Collefort. Près de la tache de sang, il trouve un bouton
de col puis, chez les Collefort, une seconde tache de sang.
Le mystère s'épaissit et de fortes dissensions apparaissent
dans les compétences. Collefort et Gom Gutt se soupçonnent
mutuellement, tandis que les journalistes Gabin et Boquay mènent
leur propre enquête afin d'informer les lecteurs vauxvillois.
Tout aboutit à l'arrestation des époux Collefort et
de Gom Gutt !
Un employé de l'Hôtel de Ville appelé Gandin viendra
néanmoins à leur secours en avouant qu'il est coupable
d'une bonne farce. Le sang provient de l'hôpital et il n'y a
jamais eu de cadavre.
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