Rédaction
[Paris (France), en 1927 ou 1928 ( ? )].

Manuscrit
[ ? ].
Le texte existe sous forme dactylographiée. Le Fonds Simenon (Liège, Belgique) en possède une photocopie.

Texte inédit

Remarque(s)
La publication de l'ouvrage n'est pas établie. Dans une lettre de Claude Menguy à Michel Lemoine du 15 novembre 1989 (citée par ce dernier dans L'autre univers de Simenon), le bibliographe estime pouvoir situer, sans prendre de gros risques, la publication non établie de ce petit roman au cours de l'année 1928.

Sous-titré roman folâtre, Le chéri de tantine était certainement destiné à l'une des deux collections hebdomadaires (« Les Romans folâtres », paraissant le jeudi ou « Les Romans drôles », paraissant le samedi) de l'éditeur M. Ferenczi.

Ces deux collections devaient concurrencer la collection « Gauloise » des Editions Prima, mais elles ont rapidement été abandonnées, faute de succès.

Intrigue
Albert Chet est un joli garçon de dix-huit ans, qui n'a encore jamais connu d'aventures amoureuses. Il est originaire de Pontarlier (Doubs, France) et s'en va poursuivre ses études à Paris. Il quitte sa mère — qui lui a fait ses recommandations d'usage — et, dans la capitale, est accueilli chez son oncle et sa tante Magloire, rue Caulaincourt, chez lesquels il prend logement.

Sitôt installé, sitôt déniaisé ! La tante et la bonne, Emma, ont en effet rapidement pris l'initiative d'éveiller les sens d'Albert qui, par ailleurs, est témoin des fantaisies auxquelles se livrent son oncle et la même Emma.

Tantine et la bonne offrent à Albert une existence aux charmes multiples… bien qu'elle tende parfois à s'apparenter à un emprisonnement tant il est épuisant d'être au service de deux maîtresses exigeantes. Ce d'autant plus que, de temps à autre, son oncle l'emmène voir les filles.

Lorsque l'oncle s'aperçoit que le jeune homme est l'amant de sa femme, il encourage cette liaison. Elle l'arrange et lui laisse encore plus de liberté. En revanche, il se montre très désagréablement surpris — même irrité ! — quand Albert lui avoue recevoir également les faveurs d'Emma.

Jaloux de la relation entre son neveu et sa maîtresse, l'oncle Magloire décide de mettre Albert hors de chez lui. Il lui donne ainsi - bien que de façon inattendue et cavalière - la solution au problème que lui posait les désirs de sa tante et d'Emma.