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Le désert
du froid qui tue
[Le yacht fantôme] Roman d'aventures exotiques |
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Pseudonyme
Christian Brulls.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
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Rédaction
Paris (France), [date non connue].
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 22 janvier 1928.
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 22,5 x 18 cm, 78 pages ; couverture illustrée en couleurs (Armengol) ; 1,75 Fr.
Collection « Les Romans d'aventures », n° 48.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
Le désert du froid qui tue, 1928.
Edition originale.
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Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Sous le titre Le yacht fantôme (sous le pseudonyme de Georges Sim).
Achevé d'imprimer : 1933.
Paris : J. Ferenczi et Fils ; 16 x 11 cm, 128 pages ; couverture illustrée (Henri Manuel) ; 75 centimes.
Collection « Voyages et aventures », n° 12.
Le désert du froid qui tue, 1933.
Réédition.
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Intrigue
Henry Tardois est un professeur de radiologie renommé. C'est un homme de science qui fait preuve d'éthique et dont les travaux visent le bien-être de l'humanité. Dans ses recherches, il est assisté par une jeune laborantine, Jerrie Mills, d'origine à la fois hollandaise et indienne (Canada). Souvent, la jeune femme rêve de retrouver les immenses espaces nordiques de son enfance. Un jour, elle propose à son patron de le conduire à travers le Grand Nord afin d'aller y chercher du radium. Elle connaît, en effet, une grotte qui regorge de cette matière susceptible de faire progresser les expériences du professeur. Ce serait aussi, pour elle, une occasion inespérée de donner vie à son rêve.
Henry Tardois accepte l'idée de son assistante et, à bord de son yacht, se rend au Canada. Le père Morue, un vieux matelot fécampois, est promu au rang de capitaine et chargé de mener l'expédition. Celle-ci se compose, outre le professeur, de Georges Crissel, son futur gendre, de Jerrie Mills et d'un jeune réfugié russe, ex-aspirant de marine, prénommé Sacha.
Jerrie est éprise de Georges, mais cache ses sentiments.
Le voyage est long et, en France, la famille de Tardois, sans nouvelles de celui-ci, commence à s'inquiéter. Ses enfants, Madeleine (la fiancée de Georges) et Ernest, accompagné par leur tante Hortense Morillot, décident de partir à sa recherche.
Dès leur arrivée dans le Grand Nord, les deux groupes doivent affronter un froid intense, lutter contre les loups, les ours et des chercheurs d'or sans scrupules, à l'image de Jack et Dick, hommes fourbes et brutaux. Bravant tous ces dangers avec un courage exemplaire, tous se retrouvent dans une caverne qui sera le théâtre d'événements dramatiques. Tombant de sommeil, chacun cède à l'engourdissement et aux rêves, négligeant d'entretenir le feu qui tient les loups à distance. Le délire s'empare du père Morue qui meurt de froid, tandis que les deux chercheurs d'or se disputent. Jack tue Dick. Jerrie se lance devant une balle que Jack destine à Georges, lui donnant, par ce sacrifice, une ultime preuve de son amour. Enfin, Jack est abattu par Ernest.
Cette hécatombe fait regretter à Henry Tardois d'avoir entrepris cette expédition : le radium ne vaut pas la vie d'autant d'êtres humains. Surtout que, du radium, il n'en a pas trouvé. En effet, la grotte de Jerrie ne contient pas une once de ce précieux métal, mais du fer...
De retour en France, Georges épouse Madeleine et Tardois retourne à ses travaux sans Jerrie, dont l'absence va lui peser.
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