Rédaction
Paris (France), [date non connue].

Manuscrit
[ ? ].

Publication d'une préoriginale
Aucune.

Edition originale
Achevé d'imprimer : août 1925.
Paris, J. Ferenczi et Fils ; 16 x 10,5 cm, 63 pages ; couverture illustrée en couleurs ; 40 centimes.
Collection « Mon livre favori », n° 227.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.

Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

[En préparation].

Intrigue
Louis Verdier, dit La Doucette, est un fermier du Bourbonnais (France) que sa femme a trompé avec un notable local, le baron d'Estaces. De cette relation adultérine est née Edwige, tandis que sa mère mourrait en la mettant au monde. Ne vivant désormais que mu par la haine, Verdier confie l'enfant à une paysanne de son village, la vieille Hortense. Il abandonne sa ferme et part vivre à Paris.

Dix-huit ans passent jusqu'à ce que sonne l'heure de la vengeance. Verdier revient dans sa campagne natale et enlève Edwige. Il l'emmène avec lui dans la capitale et l'abandonne, blessée, dans le parc de l'hôtel particulier du baron d'Estaces. Il espère voir celui-ci tomber amoureux de sa propre fille.

Ce qui se produit. Mais Edwige résiste car, durant sa convalescence, elle s'est éprise du bel Alex, un jeune homme de son âge qui est aussi le neveu du baron. Toutefois, ne voulant pas vexer d'Estaces, qui l'a recueillie et soignée, elle décide de prendre la fuite, quitte à perdre Alex.

Alors qu'elle erre dans Paris, Edwige rencontre Julia, une ouvrière qui lui procure du travail dans un atelier de modiste. C'est toutefois sans compter sur la ténacité du baron : il retrouve la jeune fille et la contraint à revenir habiter chez lui. Pour la plus grande joie d'Alex, qui avoue à Edwige les sentiments qu'il a pour elle. Jaloux de son neveu, d'Estaces l'éloigne et tente d'abuser d'Edwige. Elle est toutefois sauvée in extremis du déshonneur par son amie Julia, qui était à sa recherche.

Edwige se cache dans la capitale. Ni le baron, ni Alex ne parviennent à la retrouver. Tandis que celui-ci se désespère, celui-là fulmine. C'est le moment que choisi Verdier pour se faire connaître de d'Estaces et lui donner l'identité de celle dont il s'est épris. Cassé par cette révélation, le baron quitte définitivement la France.

Un an après ces événements, dans les rues de Paris, le hasard fait se croiser Edwige et Alex, qui avait perdu tout espoir de la retrouver tant ses recherches s'étaient montrées infructueuses. L'amour qu'ils se portent l'un pour l'autre étant resté intact, ils décident de s'épouser et de vivre heureux.

Au contraire de Verdier — dont on sera à jamais sans nouvelles — et du baron d'Estaces, qui mèneront chacun de leur côté une vie solitaire, rongée par la haine et le désespoir.