Histoire d'un pantalon
Roman léger

  • Pseudonyme
    Luc Dorsan.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : 1926.
    Paris, Editions Prima ; 18,5 x 12 cm, 64 pages ; couverture illustrée en couleurs (V. Spahn) ; 1 Fr.
    « Collection Gauloise », n° 45.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.

  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français

    [En préparation].


  • Intrigue
    Le capitaine Moudoiseau, de la garnison de Saint-Cubizon (une ville française dont le nom est inventé par l'auteur), désigne le soldat de troisième classe Octave Billenbois comme ordonnance du colonel Pichedoux. Le choix d'Octave - qui passe pour particulièrement empoté - n'est pas innocent. En effet, en mettant ce soldat au service de Pichedoux, Moudoiseau se dit que ses amours adultères avec la colonelle ne risquent pas d'être troublées.

    Ce que le capitaine ne pouvait prévoir, c'est, d'une part, qu'Octave souffre d'un furoncle mal placé et que, d'autre part, un jour où il est seul dans la maison du colonel, il tente de contempler son mal dans le miroir à trois faces de la chambre à coucher. Soudain, il entend arriver la colonelle et son amant. Il se précipite dans l'armoire à glace, mais dans sa hâte à se cacher, il oublie son pantalon dans la chambre... Puis c'est le colonel qui rentre chez lui, provoquant la fuite précipitée du capitaine. Aussi Pichedoux trouve-t-il sa femme en petite tenue... et le falzar dénonciateur. Il en conclut que sa femme le trompe avec Billenbois.

    Ce qui ennuie le colonel, ce n'est pas tant l'infidélité dont il est victime, mais l'opinion que pourraient avoir de lui la caserne et la ville si l'on venait à savoir qu'il est cocu. Pour se préserver d'une telle mésaventure, il interdit à Octave de sortir de la maison. Sans le savoir, il fait le jeu du soldat qui ne s'intéresse aucunement à la colonelle, mais à la bonne de celle-ci, Ernestine. Cette mise en quarantaine n'est donc pas pour lui déplaire, car elle lui permet de se donner entièrement à ses amours avec Ernestine... qui n'a rien d'une ingénue !

    Malheureusement pour les amants, les bonnes choses ont une fin et, après avoir semé la pagaille dans la garnison avec des histoires et des quiproquos qui le dépassent, Oscar est envoyé à Paris pour y terminer son service.


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