Mademoiselle Million
[Les ruses de l'amour]
Roman sentimental

  • Pseudonyme
    Georges Sim.
    Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.


  • Rédaction
    Paris (France), [date non connue].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Achevé d'imprimer : avril 1930.
    Paris, A. Fayard ; 27 x 18 cm, 61 pages ; couverture beige avec une illustration en noir ; 1,25 Fr.
    Collection « Les Maîtres du roman populaire », n° 378.
    Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.


      Mademoiselle Million, 1930.
    Edition originale.


  • Réédition(s) / Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    Réédition :
    Sous le titre Les ruses de l'amour (sous le même pseudonyme).
    Achevé d'imprimer : 1954.
    Paris, A. Fayard ; 18 x 13,5 cm, 128 pages ; couverture illustrée (photo).
    Collection Les romans d'amour de Georges Sim, n° 7.



      Les ruses de l'amour, 1954.
    Réédition, sous un nouveau titre,
    de Madmoiselle Million.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En italien :
    1934 : La signorina Milione.


      La signorina Milione, 1934.
    Edition italienne.


  • Intrigue
    Jeune institutrice de vingt-deux ans, Madeleine Dorin vit et travaille en Normandie (France) jusqu'au jour elle hérite de son oncle. Avec l'importante somme d'argent dont elle est maintenant l'heureuse bénéficiaire, Madeleine décide de s'installer à Paris, où elle fait la connaissance du banquier Dupuis-Morel.

    Madeleine a pourtant la mémoire courte, car elle a déjà croisé la route de cet homme il y a un an. Celui-ci possède un château en Normandie et, à cause d'un orgueil inné qu'il maîtrise mal, avait humilié sans le vouloir la jeune fille. Voulant racheter sa faute — et étant sincèrement amoureux de Madeleine — le banquier a monté de toutes pièces cette histoire d'héritage afin d'attirer l'institutrice à lui et obtenir ses faveurs.

    Dès qu'elle a apprend ce stratagème, Madeleine se montre outrée et feint de s'éprendre de Jean d'Orsan, un ami de Dupuis-Morel qui, tel un parasite, vit aux dépens du Tout-Paris en rendant, ici ou là, de menus services. Cette attitude n'est, pour Madeleine, qu'une ébauche de vengeance. Elle espère faire mieux ! Aussi, lorsque l'occasion se présente, n'hésite-t-elle pas une seule seconde. Elle informe la presse spécialisée d'une opération frauduleuse que Dupuis-Morel espère mener à bien. Cette révélation conduit le banquier proche de la ruine mais, à force de courage, de travail et de ténacité, il parvient à redresser la barre et à se refaire une situation.

    Entre-temps, Madeleine est atteinte d'une pneumonie et ses jours sont en danger. Bien qu'il n'ait jamais tenté d'en faire sa maîtresse — mais tout en étant amoureux de la jeune femme — Jean d'Orsan s'occupe d'elle avec un dévouement admirable. Il l'accompagne à Cannes pendant sa convalescence et se rend compte qu'un seul homme serait capable de guérir Madeleine et de la rendre heureuse. Aussi télégraphie-t-il à Dupuis-Morel pour lui révéler où se trouve Madeleine et s'efface.

    Le banquier, qui avait perdu toute trace de la jeune femme depuis ses fracassantes déclarations publiques, se rend immédiatement à Cannes. Madeleine lui avoue avoir tout entrepris pour le détruire, mais elle ne l'a haï qu'à force de l'aimer. Emu par cette confession, Dupuis-Morel laisse aussi éclater l'amour qu'il porte. Ils se pardonnent l'un à l'autre et se fiancent.

    Quant à Jean d'Orsan, il tente de trouver, dans l'alcool et dans d'autres bras, une consolation à son immense déception amoureuse.


• Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer ici