Pseudonyme
Jean du Perry.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
Rédaction
Paris (France), [date non connue].
Manuscrit
[ ? ].
Publication
d'une préoriginale
Aucune.
Edition
originale
Achevé d'imprimer : 1931.
Paris, A. Fayard ; 18,5 x 12 cm, 254 pages ; couverture illustrée
en couleurs (Gino
Starace) ; 2,25 Fr.
Collection « Le Livre populaire », n° 268.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
Marie-Mystère,
1931.
Edition originale.
Réédition(s) / Edition(s)
collective(s)en français
Liste non exhaustive
Remarque(s)
L'intrigue qui forme l'arrière-plan de Marie-Mystère
sera reprise et accommodée de façon à en faire
un récit complet dans Les
étapes du mensonge, publié sous le pseudonyme
de Jacques
Dersonne (Paris, J. Ferenczi et Fils, 1930).
Intrigue
A Fécamp (Seine-Maritime, France), en 1908, une femme meurt
mystérieusement en couches. Elle donne la vie à une
fillette qui sera élevée par une famille de pêcheurs
de Bénouville, les Dorchain, qui ont déjà neuf
enfants et qui la baptiseront Marie-Madeleine.
Au cours de la Première Guerre mondiale, le vice-amiral de
Guérec doit la vie au père Dorchain. L'officier est
soigné à Bénouville, où il passe aussi
sa convalescence. Une franche amitié lie les deux hommes et,
pour prouver sa reconnaissance à Dorchain, de Guérec
lui propose d'emmener Marie-Madeleine avec lui à Paris, où
il lui fera donner une solide éducation.
Il existe cependant deux hommes qui connaissent l'identité
de la mère de Marie-Madeleine. Il s'agit de Lucien Desréaux
et de son serviteur François. Lucien est le demi-frère
de Monique, que de Guérec a épousé il y a vingt
ans à Toulon. Durant la grossesse de son épouse, le
comte était en mission en Extrême-Orient. Aussi, Lucien
avait-il conçu le projet de conduire Monique à Paris
et de kidnapper l'enfant à sa naissance afin de demander une
rançon à de Guérec dès qu'il serait de
retour. Ayant compris les manigances de Julien, Monique a quitté
la capitale et s'est réfugiée à Fécamp
où elle a mis au monde Marie-Madeleine avant de mourir.
Marie-Madeleine a maintenant dix-huit ans. Elle vit à Paris
avec de Guérec, qui ignore totalement que celle-ci est sa propre
fille. Julien et François, eux, n'ont pas oublié le
chantage qu'ils entendaient exercer sur l'officier. Sachant que Marie-Madeleine
est désormais sa seule héritière, Julien envisage
de l'épouser afin de mettre la main sur les richesses du comte.
Habile comédien, Desréaux obtient la confiance du comte
en lui faisant croire que Monique et sa fille sont encore en vie,
et qu'il se fait fort de les retrouver. Il réussit également
à gagner un peu d'affection de la part de Marie-Madeleine.
Toutefois, François trouve que les choses ne vont pas assez
vite. Il propose à son maître de précipiter les
événements en supprimant de Guérec, leur seul
véritable obstacle sur le chemin de la fortune. Julien donne
son accord et le comte est assassiné par François.
Desréaux déclare alors à Marie-Madeleine qu'il
a découvert sa véritable identité et lui demande
de l'épouser. Sans l'aimer, la jeune femme accepte ; laissant
dans la tristesse ses deux autres prétendants. Derincourt,
un homme pour lequel elle a une attirance certaine et qui a été
jadis l'amant de sa mère ; et le cadet de la famille Dorchain,
Henry, qui est étudiant à Paris et qui voue à
Marie-Madeleine un amour secret et passionné.
C'est alors que François, pour le prix de ses services, exige
de Julien la moitié de la somme que celui-ci touchera à
son mariage. Craignant que son serviteur se montre toujours plus gourmant,
Julien tente d'empoisonner son complice. Mais François est
sur ses gardes et c'est lui qui tue Julien, avant d'être abattu
par Dorchain qui a découvert le plan machiavélique mis
au point par les deux hommes.
Marie-Madeleine, qui a surpris la dernière conversation entre
Julien et François, connaît désormais toute la
vérité sur le sombre drame dont elle a été
l'objet. Elle épouse alors Derincourt, laissant définitivement
Henry Dorchain à sa passion sans espoir.
Henry accepte dignement son sort. Il pense à Mariette, une
prostituée vraiment amoureuse de lui, qu'il a sortie de l'ornière
et dont il ne désespère pas, un jour, de partager les
sentiments.