-
Pseudonyme
Georges Sim.
Liste des ouvrages publiés sous le même pseudonyme.
-
Rédaction
Paris (France), [date non connue].
-
Manuscrit
[ ? ].
-
Publication
d'une préoriginale
Aucune.
-
Edition
originale
Achevé d'imprimer : mars 1928.
Paris, J. Tallandier ; 19 x 12 cm, 224 pages ; couverture illustrée
(A. P.) ; 2 Fr.
Collection « Grandes Aventures et voyages excentriques »
(dite « Collection Bleue »), n° 201.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
|
|
Les
maudits du Pacifique, 1928.
Edition originale. |
-
Réédition(s)
/ Edition(s) collective(s) en français
Liste non exhaustive
Réédition :
Paris, J. Tallandier, 1954.
Collection Les
romans d'aventures de Georges Sim, n° 3.
|
|
Les
maudits du Pacifique, 1954.
Réédition. |
-
Remarque(s)
Dans L'autre
univers de Simenon, Michel Lemoine estime que les faits
et les ressemblances thématiques existant entre Les maudits
du Pacifique et L'île
empoisonnée (publié sous le pseudonyme de
Christian
Brulls ; Paris, J. Ferenczi et Fils, 1937) incitent à
penser les deux romans ont été écrits dans le
sillage l'un de l'autre. Il semble, en effet, que L'île
empoisonnée ne peut avoir été rédigé
en 1937, date de sa publication.
-
Intrigue
A San Francisco (U.S.A.), une dizaine d'hommes embarquent à
bord du Cobra, une goélette qui met le cap vers le sud
sous la direction de son capitaine, Master John. Ils abordent dans
une île située près de l'équateur, à
peu de distance d'un îlot qu'ils appellent l'Etoile. C'est là
que, dix-sept ans plus tôt, ils ont enterré leur trésor,
après avoir décidé d'abandonner leur activité
de piraterie et de retourner à la civilisation. Non sans se
promettre qu'ils reviendraient, un jour, récupérer leurs
richesses. Le chef des pirates, John Ier, qui voulait poursuivre sa
vie de brigandage, avait été laissé à
demi-mort sur l'îlot, après que son second, Master John,
ait ordonné qu'on lui coupe un bras.
Une fois débarqué sur l'Etoile, le groupe se disperse,
notamment afin d'échapper à une tribu d'anthropophages.
La manuvre n'est que partiellement réussie puisque plusieurs
membres de l'expédition tombent entre leurs mains et périssent.
A sa grande stupeur, Master John retrouve John Ier... Celui-ci est
vivant, mais réduit à un état monstrueux. Les
deux hommes se battent à mort et aucun d'eux ne survit à
ses blessures.
Quant au trésor, il a disparu. Un membre de la bande, James
Nocklid, était déjà revenu le chercher deux ans
après qu'il ait été enterré dans l'îlot.
L'un des passagers du Cobra, Jean Darbier, se révèle
être... Jeanne, la fille de l'homme qui, à l'époque,
avait été contraint par Master John de trancher le bras
gauche de John Ier. Elle a entrepris ce voyage dans l'unique but de
venger son père, qui ne s'est jamais remis de son rôle
de bourreau.
Les survivants de l'expédition quittent l'îlot. Aidée
par le mousse, Harry Brown, dit Moïse, qui ne faisait pas partie
de la bande des pirates dix-sept ans plus tôt et par Toubou,
un sauvage qui a sympathisé avec eux, Jeanne accompli sa vengeance
en abandonnant les anciens flibustiers en plein océan, dans
un canot contenant des vivres. Puis les trois amis regagnent San Francisco
avec le Cobra.
-
Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer
ici
|
|
|
|
|
|