-
Rédaction
« Shadow Rock Farm », Lakeville (Connecticut, U.S.A.),
du 4 au 12 mai 1953.
-
Manuscrit
[ ? ].
Conservation : collection privée.
-
Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
-
Edition originale
Achevé d'imprimer : 28 septembre 1953.
Paris, Presses de la Cité ; 17 x 11,5 cm, 219 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo.
Tirage de tête
100 exemplaires sur pur fil de Lana, numérotés de 1
à 100.
L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages
(tirage de tête et tirage courant).
|
|
L'escalier
de fer, 1953.
Edition originale. |
-
Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Couverture de J.
Jacquelin :
|
|
L'escalier
de fer, 1953.
Réédition (Presses de la Cité). |
Autre(s) réédition(s) :
|
|
L'escalier
de fer, 1955.
Réédition (Presses de la Cité).
(Coll. P. Mercier). |
|
|
L'escalier
de fer, 1969.
Réédition (Presses Pocket). |
-
Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 30.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 6.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
6.
-
Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
1977 : The Iron Staircase (première édition
américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
|
|
L'escalier
de fer, 1977.
Edition américaine
(Harcourt Brace Jovanovich). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
-
Remarque(s)
Dans L'escalier de fer, on trouve, auprès du tragique
couple des protagonistes (Etienne et Louise Lomel), un petit ménage
montmartrois, insoucieux et sympathique, où la femme fait,
en toute sérénité, bouillir la marmite : Arthur
et Mariette Leduc. Dans Le
Grand Bob (Paris, Presses de la Cité, 1954), Robert
et Lulu Dandurand sont, en quelque sorte, le développement
de ces personnages de second plan et ce sont eux qui occupent le devant
de la scène.
-
Intrigue
L'escalier de fer, qui donne son titre au roman, est celui qui relie
la papeterie à la chambre à coucher du couple Lomel,
que garde Etienne (quarante ans) lors de ses malaises. Depuis quelques
temps, celui-ci ressent de vives douleurs à l'estomac, sans
qu'on puisse déterminer chez lui un mal organique. Il a peur,
il est inquiet, et ce sentiment est lié à la personne
de Louise, sa femme (quarante-six ans), qui le maintient sous sa coupe
et dont il dépend pour tout, puisque, après leur mariage,
il est en quelque sorte devenu son employé.
Car Louise est propriétaire de la librairie Evariste Birard,
qu'elle a héritée de Guillaume Gatin, son premier mari.
Et aujourd'hui, Etienne Lomel excerce la profession de voyageur de
commerce pour le compte de la librairie que dirige Louise. Etienne
était son amant avant la mort de Guillaume Gatin. Il se souvient
de sa peur devant la passion dévorante dont elle faisait preuve
alors ; et des serments qu'elle exigeait de lui : il ne l'abandonnerait
jamais et, un jour, il l'épouserait.
Peu de temps après, Guillaume Gatin meurt et, à peine
marié, Etienne surprend une phrase de la concierge disant que
Guillaume, lors de sa mort, était devenu si maigre qu'il ne
pesait pas plus qu'un enfant de dix ans. A présent, Etienne
se ronge, se demandant si sa femme n'aurait pas supprimé Guillaume.
Il faut reconnaître que Louise, à la vérité,
n'aime que Louise. Elle veut une Louise intégralement heureuse
et la passion forcenée dont elle entoure Etienne n'est inspirée
que par la volonté du bonheur de Louise
Comparant ses malaises à ce qu'il sait de la mort de Guillaume,
Etienne en vient à supposer que Louise verse de l'arsenic dans
sa nourriture. Ce qu'une analyse médicale confirme ! Désormais,
Etienne se doute que Guillaume n'est pas parti de mort naturelle,
mais qu'il a été empoisonné par Louise, à
cause de lui. Il comprend que la passion qu'ils mettent dans leurs
étreintes amoureuses n'est qu'un moyen détourné
de faire taire le remord. C'est aussi pourquoi ils vivent renfermés
en eux-mêmes et n'ont pour seuls amis que Leduc et sa femme,
laquelle est dans la confidence s'agissant du décès
de Guillaume.
Constamment sur la défensive, Etienne rivalise d'ingéniosité
et de ruse pour ne jamais manger ce que lui prépare Louise,
de peur que les aliments contiennent de l'arsenic. Et il épie
sa femme, en permanence. Jusqu'au jour où il découvre
qu'elle a un jeune amant, Roger Cornu (vingt-six ans), le fils du
typographe qui travaille pour la papeterie.
Dans un premier temps, Etienne refuse de se laisser empoisonner et
se montre résolu à garder son épouse. Il est
donc décidé à tuer son rival. Et cela bien qu'il
n'éprouve à son encontre ni haine, ni colère,
ni besoin de vengeance.
Un soir, il l'attend dans la rue, un revolver dans la poche. Mais
lorsque Roger Cornu arrive à sa portée, Etienne n'a
pas le courage de tirer. Les deux hommes échangent un simple
bonsoir.
Une demi-heure plus tard, les gens qui ne dorment pas entendent un
bruit qui ressemble à un coup de feu, mais cela peut aussi
être une explosion de moteur ou l'éclatement d'un pneu.
Ceux qui, par curiosité jettent un coup d'il par leur
fenêtre ne voient rien.
C'est n'est que tard dans la nuit qu'un agent découvre Etienne
Lomel sur un banc, la moitié du visage arrachée, les
doigts crispés sur son revolver.
Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer
ici
|
|
|
|
|
|