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Rédaction
« Shadow Rock Farm », Lakeville (Connecticut, U.S.A.),
du 7 au 14 juillet 1953.
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Manuscrit
Manuscrit autographe sur papier blanc jauni ; crayon noir ; paginations
multiples (au total 62 feuillets) ; dédicace en tête
au stylo à bille rouge ; corrections peu nombreuses, principalement
des suppressions, réalisées en cours d'écriture
; signé et daté de : Shadow Rock Farm, Lakeville, 13
juillet 1953.
Dactylographie sur papier pelure faisant suite au manuscrit ; 165
feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre bleu foncé,
quelques corrections d'une autre main au crayon noir ; signée
et datée de : Shadow Rock Farm, Lakeville, le 14 juillet 1953.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 16 novembre 1953.
Paris, Presses de la Cité ; 17,5 x 11,5 cm, 221 pages ; couverture
en carton léger, illustration photo.
Tirage de tête
100 exemplaires sur pur fil de Lana, numérotés de 1
à 100.
L'illustration de la couverture est la même pour les deux tirages
(tirage de tête et tirage courant).
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Feux rouges,
1953.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Edition numérotée :
Achevé d'imprimer : 29 novembre 1957.
Liège, Cercle des Lecteurs ; 21 x 14,5 cm, 230 pages ; reliure
d'édition.
Edition hors commerce tirée à 1'000 exemplaires, tous
numérotés, imprimés sur Bouffant supérieur
des Papéteries du Pont-de-Warche. Les pages de garde et le
frontispice en deux couleurs, de même que les fers en deux tons
ornant la reliure Minerve, sont exécutés d'après
les maquettes orignales de Paul Jamotte.
Tirage justifié, mais non numéroté. Le numéro
qui figure dans l'ouvrage n'est pas celui de l'exemplaire, mais celui
sous lequel est enregistré le membre du Cercle auquel le livre
est destiné.
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Feux rouges,
1957.
Réédition hors commerce. |
Couverture de J.
Jacquelin :
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Feux rouges,
1961.
Réédition (Presses de la Cité). |
Autre(s) :
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Feux rouges,
1956.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Feux rouges,
1972.
Réédition (Presses Pocket). |
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Feux rouges,
2003.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 30.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 6.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
6.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Schlußlichter.
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Schlußlichter,
[ ? ].
Edition allemande (Diogenes). |
En anglais :
[ ? ] : Red Lights (première édition
américaine).
[ ? ] : The Hitchniker (première édition
anglaise).
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Red Lights,
2003.
Edition américaine (Paperback). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Simenon aurait vendu en 1954 à Hecht-Lancaster Productions
les droits d'un roman écrit aux Etats-Unis, The Hitchhickers,
dont il aurait écrit lui-même l'adaptation. Il s'agit
de Feux rouges, écrit et publié en 1953. Le film
n'a cependant jamais été réalisé.
Feux rouges, film français de Cédric Kahn.
Adaptation : Cédric Kahn et Laurence Ferreira-Barbosa.
Avec : Jean-Pierre Darroussin, Carole Bouquet, Vincent Deniard, Charline
Paul, Jean-Pierre Gos
Sortie le 3 mars 2004.
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Feux rouges,
2004.
Affiche française [ ? ] ;
60 x 80 et 120 x 160 cm. |
Feux rouges, 2004.
Jean-Pierre Darroussin.
Feux rouges, 2004.
Carole Bouquet.
Sous le titre Red Lights, version anglaise (Grande-Bretagne)
du film de Cédric Kahn.
Sortie le [ ? ].
Red Lights, [ ? ].
Affaiche anglaise [ ? ] ; 100 x 76 cm.
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Remarque(s)
Simenon dédie ce roman à sa fille Marie-Georges, née
le 23 février 1953.
Feux rouges fait partie des romans consacrés au problème
du couple. Dans le synpopsys de ce roman, Doringe fait remarquer que,
depuis Le
testament Donadieu (Paris, Gallimard, N.R.F., [1937]),
Simenon a consacré à se sujet nombre d'études
plus ou moins cruelles (plutôt plus), plus ou moins rassurantes
(plutôt moins), mais toujours lucides et sincères. Pourquoi
un ménage marche-t-il bien, ou mal, ou boite-t-il, ou ne peut
continuer la route commune ? Quel est, dans le bien ou le mal, la
part de chacun des époux ? Est-il plus facile de faire durer
une porcelaine fêlée, ou de recoller les morceaux brisés
? Ou n'y a-t-il dans l'un et l'autre cas pas autre chose à
faire qu'à renoncer ? Sans molle indulgence, sans vaine dureté,
sans l'ombre d'un exposé moralisateur ou didactique, l'auteur
anime devant le lecteur un homme et une femme, avec leurs dons et
leurs tares, et les laisse vivre dans un milieu qui est ou qui n'est
pas le leur
S'il y a une conclusion à tirer de tant de
drames bien ou mal terminés c'est que ce qui
manque le plus aux époux et d'ailleurs à tous
les humains en société et ce qui est le plus
indispensable, c'est l'honnête volonté de comprendre.
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Intrigue
Stephan Walter Hogan appelé communément Stève
est Américain. Il a trente-deux ans et travaille comme
employé à la World Travellers. Il est marié à
Nancy, qui a deux ans de plus que lui. Le couple a deux enfants.
Stève souffre de la réussite professionnelle de son
épouse et de son attitude trop protectrice. Mais ce qui, en
réalité, lui pose le plus de problèmes, c'est
son incapacité à sortir des rails et à
mener sa vie selon son goût. Plus souvent qu'il ne devrait,
il demande à l'alcool de mettre un peu de fantaisie dans son
existence.
C'est le cas le jour où Stève et Nancy vont chercher
leurs enfants au camp de vacances Walla-Walla, dans le Maine. Tout
au long de la route qui y conduit, Stève arrête sa voiture
devant plusieurs bars, et il boit. La route, dans ce roman, n'est
pas seulement un cadre : elle a valeur de personnage et les feux rouges
qui trouent la nuit devraient mettre en alerte n'est-ce pas
leur rôle que de signaler un danger ou, pour le moins, d'être
un appel à l'attention, à la prudence ? Stève
l'automobiliste, Stève l'homme, Stève, l'époux.
Mais ce jour-là, Stève ne voit rien, n'entend rien.
L'automobiliste boit déraisonnablement, l'homme est en crise
et l'époux perd le sens des responsabilités. Il se dispute
avec Nancy et entre Long Island et le Maine, quelque part aux
alentours de Providence il laisse sa femme au bord de la route.
Seule. Puisqu'elle a décidé de rejoindre leurs enfants
par le bus, qu'elle se débrouille !
Et Stève de disposer d'une nuit de liberté ! Que, bien
entendu, il passe à boire
En sortant d'un bar, il a la
surprise de découvrir qu'un homme s'est glissé dans
sa voiture. L'inconnu se nomme Sid Halligan. Il a trente-deux ans
le même âge que Stève et vient de
s'évader du pénitencier de Sing-Sing. Stève est
heureux de ce hasard : il voit dans Sid Halligan un autre lui-même
qui n'aurait pas été lâche. Pour se montrer digne
de son passager et, pour une fois, fier d'agir virilement
Stève aide le repris de justice à échapper à
la police. Echapper à celle-ci se fête inévitablement
avec de l'alcool. Ce nouvel excès de boissons est fatal pour
Stève, qui perd totalement conscience.
Plus tard, lorsqu'il revient à lui, il constate qu'il est seul
et qu'on l'a dépouillé de son portefeuille. Dans une
cafétéria, où il s'arrête pour se sustenter,
il apprend par le journal qu'une femme a été attaquée
par un malfaiteur au cours de la nuit.
La femme n'est autre que Nancy, qui a été violée
et se trouve à l'hôpital sous le coup d'un violent choc
psychique. Quant à l'agresseur, il s'agit de Sid Halligan.
A l'hôpital, Stève retrouve sa femme. La crise d'alcoolisme
qu'il vient de vivre l'a complètement transformé et
lui a permis de retrouver sa vraie personnalité. Cette crise
qui, pour Nancy, a débouché sur un drame terrible est
aussi l'événement qui sauvera leur couple. Ils se redécouvrent
et s'apprêtent à entamer une vie placée sous le
signe d'une compréhension nouvelle et plus profonde.
Aussi, lorsqu'ils seront confrontés plus tard à Sid
Halligan, c'est sans haine parce qu'apaisés l'un et
l'autre que Stève et Nancy reverront leur bourreau.
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