Hommage à Paul Fort
Avant-propos

  • Rédaction
    [ ? ].


  • Manuscrit
    [ ? ].


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Hommage à Paul Fort
    [ ? : Flammes vives / Jean Aubert].


  • Réédition / Edition collective
    A l'occasion de la publication — dans leur version définitive — des Ballades françaises et chroniques de France (16 volumes). Le volume XVII — Si tout l'amour m'était conté... — comprend, entre autres, un avant-propos de Georges Simenon en hommage à Paul Fort.

    Achevé d'imprimé : octobre 1958.
    Paris, Flammarion ; 18,5 x 12 cm, 237 pages ; couverture papier fort.

    Tirage sur grands papiers
    355 exemplaires numérotés, pour le Groupe des Amis de Paul Fort, dont 55 exemplaires sur papier chiffon Lana numérotés de A.P.F. 1 à A.P.F. 55 et 300 exemplaires sur papier Alfa numérotés de A.P.F. 56 à A.P.F. 355.

    La couverture est la même pour les deux tirages (grands papiers et courant).


      Avant-propos de Georges Simenon, en hommage à Paul Fort.
    Si tout l'amour m'était conté..., 1958.
    Réédition.


  • Remarque
    Paul Fort : quelques repères biographiques.


  • Texte intégral

    Lorsque j'avais dix-sept ans et que j'étais jeune journaliste, j'ai appris l'arrivée à Liège du poète Paul Fort dont j'étais tellement imprégné qu'il m'arrivait d'écrire en vers blancs (ou assonnancés) en essayant gauchement, bien entendu, d'imiter sa merveilleuse cadence.

    Je me suis précipité à la gare. C'est moi qui ai eut la joie, ce jour-là, de le recevoir à Liège, de le conduire à son hôtel, de le piloter dans les rues. C'est probablement un des souvenirs les plus glorieux de mon adolescence et quand deux ans plus tard, je suis arrivé à Paris à mon tour, je me suis précipité vers la Closerie des Lilas, où il n'était pas mais où je me suis fait désigner la place où il avait coutume de s'asseoir.

    D'autres diront mieux que moi la place qu'il tient dans la poésie française. Je ne puis que dire la place qu'il a tenue dans ma vie. — Et, je le répète, j'adore ses Ballades.

    Georges Simenon.


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