-
Rédaction
Epalinges (Vaud, Suisse), du 7 au 13 octobre 1968.
-
Manuscrit
Le roman est écrit directement à la machine et la dactylographie
n'a pas été précédée d'un manuscrit
autographe.
Tapuscrit sur papier japon butterfly ; 135 feuillets ; dédicace
dactylographiée adressée au docteur Samuel Cruchaud
et signée de l'auteur ; corrections de l'auteur à l'encre
noire ; signé et daté de : Epalinges, le 13 octobre
1968.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
Divers documents, accompagnant l'enveloppe jaune sur laquelle figurent
les notes préparatoires de l'auteur, indiquent que Simenon
a hésité entre huit projets de titre pour ce roman :
Le temps ne passe pas, Le temps qui ne passe pas, Il
n'y a pas que la colère, Au-delà de la colère,
L'homme immobile, Il y a encore des noisetiers, Il
y a encore des noisettes et Les groseilles vertes.
-
Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
-
Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 29 janvier 1969.
Paris, Presses de la Cité ; 23 x 15 cm, 246 pages en feuilles,
sous double emboîtage d'édition bleu marine.
296 exemplaires de luxe, dont 90 exemplaires numérotés
de 1 à 90, 200 exemplaires hors commerce tirés sur alfa
mousse marqués HC et 6 exemplaires sur papier Japon réservés
aux amis de l'auteur.
|
|
Il
y a encore des noisetiers, 1969.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 29 janvier 1969.
Paris, Presses de la Cité ; 21 x 14 cm, 246 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée (non signée) en
couleurs.
Il y a encore des noisetiers,
1969.
Edition originale, tirage courant, avec bande-annonce.
-
Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
|
|
Il y a encore
des noisetiers, 1972.
Réédition (Presses de la Cité). |
-
Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 41.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 14.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
14.
-
Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Es gibt noch Haselnußsträucher.
|
|
Es gibt noch
Haselnußsträucher, 1984.
Edition allemande (Diogenes). |
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
-
Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Il y a encore des noisetiers, téléfilm
français de Jean-Paul Sassy.
Adaptation et dialogues : Thérèse de Saint-Phalle.
Avec : Jacques Dumesnil, Nathalie Juvet, Malka Robowska, Mony Dalmès,
Macha Méril, Raymond Jourdan, Marie-Hélène Dasté,
Karl Howman, Régis Porte
Première diffusion : RTF 1ère chaîne (France),
le 5 juillet 1978.
-
Remarque(s)
Il s'agit du 200ème roman écrit par Simenon sous son
patronyme depuis Pietr-le-Letton
(le premier « Maigret » en hiver 1929-1930).
-
Intrigue
Le narrateur - il parle à la première personne - est
un homme de septante-quatre ans. Il est président du conseil
d'administration de la banque dont il a été le directeur.
Marié et divorcé trois fois, il a trois fils d'âge
mûr et vit retiré dans son luxueux appartement de la
place Vendôme, à Paris, entouré de quelques domestiques
et protégé par sa gouvernante.
Son existence est régulière et ordonnée. Il en
raconte les événements au fur et à mesure qu'ils
surviennent et qu'il les vit, avec des retours en arrière qui
sont indispensables à la bonne compréhension de son
récit.
Le banquier François Perret-Latour, puisque c'est de lui qu'il
s'agit, va connaître successivement trois événements
qui vont non seulement réveiller son passé, mais lui
restituer une vitalité qu'il croyait perdue à jamais.
Le vieil homme reçoit tout d'abord une lettre des Etats-Unis.
Elle vient de Pat, sa première femme, qui est à l'hôpital
en phase terminale d'un cancer. Avant de mourir, elle veut lui faire
savoir que leur fils Donald s'est suicidé alors qu'il avait
quarante-deux ans, parce que ses affaires périclitaient. Elle
lui demande de venir financièrement en aide à la famille
de son fils. Perret-Latour envoie immédiatement une personne
de confiance à New York, de manière à ce que
la demande de Pat soit satisfaite sans délais.
C'est ensuite son fils Jacques, qu'il a eu en secondes noces avec
Jeanne Laurent, directrice d'un magazine de mode à Paris, qui
le sollicite et lui demande de l'argent. Il projette, en effet, de
se remarier avec Hilda, une jeune Allemande de dix-huit ans, avec
laquelle il voudrait lancer, une nouvelle fois, une galerie d'art.
Perret-Latour accède à la requête de Jacques et
lui donne l'argent dont il a besoin.
Enfin, c'est Nathalie, seize ans, la fille de Jacques, qui fait appel
à son grand-père. Elle lui annonce qu'elle est enceinte
et que, malgré son jeune âge, elle entend garder l'enfant
sans se marier. Contrairement à ce qu'elle craignait, Perret-Latour
l'approuve et l'assure qu'il fera tout ce qui est nécessaire
pour que l'avenir de la mère et de l'enfant soit sauvegardé.
Aussi, le banquier entreprend-t-il des démarches pour reconnaître
lui-même le bébé sans divulguer le nom de la mère.
De ce fait, l'enfant deviendra un Perret-Latour et sera officiellement
le fils de celui qui est son arrière-grand-père. Ce
qui permet à Nathalie d'échapper à la difficile
existence d'une mère célibataire et de continuer à
mener une vie en rapport avec son âge.
Surtout, pour François Perret-Latout, il y a une vie nouvelle
dans son appartement rajeuni
Ce roman est celui de la paternité responsable, mais aussi
celui de l'espoir, symbolisé par le motif des noisetiers :
il y a des recommencements possibles pour une vieillesse qui ne s'accepte
pas comme un terme.
-
Apporter une information complémentaire
ou une correction : cliquer
ici
|
|
|
|
|
|