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Rédaction
« Coral Sands », Bradenton Beach (Floride, U.S.A.), du
5 au 15 décembre 1946.
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Manuscrit
Manuscrit autographe ; paginations multiples (au total 66 feuillets)
; dédicace en tête ; corrections peu nombreuses, principalement
des suppressions, réalisées en cours d'écriture
; signé mais non daté.
Dactylographie faisant suite au manuscrit ; 207 feuillets ; corrections
de l'auteur ; signée et datée de : «
Coral Sands », Bradenton Beach, Florida, déc. jan (fév.
?) 1946/47.
Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon
(Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire «
Nuit et Jour », n° 119-128
du 3 avril au 5 juin 1947 (soit 10 livraisons) ; illustrations de
[ ? ].
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Lettre
à mon juge, 1947
Publication en préoriginale |
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 25 juillet 1947.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 12,5 cm, 251 pages ; reliure
toile bleue d'édition, jaquette illustrée en couleurs.
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
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Lettre à
mon juge, 1947
Edition originale |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Couverture de J.
Jacquelin :
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Lettre à
mon juge, 1959
Réédition |
En feuilleton :
Dans le mensuel « A la Page
», n° 64-65 d'octobre et
novembre 1969 (soit deux livraisons) ; illustrations de [ ? ; bien
qu'elles soient signées].
Lettre à mon juge,
1969
Réédition
Autre(s) réédition(s) :
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Lettre à
mon juge, 1951
Réédition (Presses de la Cité) |
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Lettre à
mon juge, 1957
Réédition (Presses de la Cité) |
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Lettre à
mon juge, 1964
Réédition (Presses Pocket) |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 23.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 1.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
1.
In Romans
(Paris, Gallimard, 2003 ; « Bibliothèque de la Pléiade
») - tome I.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Brief an meinen Richter.
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Brief an meinemn
Richter, 1978
Edition allemande (Diogenes) |
En anglais :
[ ? ] : Act of Passion (première édition
américaine).
1953 : Act of Passion (première édition
anglaise).
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Act
of Passion,
1953
Edition américaine
(The New American Library of World
Litterature) |
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Act
of Passion,
1953
Editionanglaise
(Routledge & Kegan Paul) |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) cinématographique(s)
Liste non exhaustive
Sous le titre Le fruit défendu, film français
d'Henri Verneuil.
Adaptation : Jacques Companeez, Jean Manse et Henri Verneuil.
Avec : Fernandel, Sylvie, Françoise Arnoul, Claude Nollier,
Jacques Castelot, Raymond Pellegrin, René Génin, Fernand
Sardou, Pierrette Bruno, Manuel Gary
Sortie le 24 septembre 1952.
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Le fruit
défendu, 1952
Affiche française ; 120 x 160 cm |
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Le fruit
défendu, 1952
Affiche belge ; 36 x 55 cm |
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Le fruit défendu, 1952
Film raconté en images
In « Mon Film », n° 342 du 11 mars 1953
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Sous le titre Forbidden Fruit, version anglaise (U.S.A.)
du film d'Henri Verneuil.
Sortie le [ ? ].
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Forbidden Fruit,
[ ? ]
Dossier de presse du film
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Adaptation(s) théâtrale(s)
:
Liste non exhaustive
Lettre à mon juge (France).
Création du Pic'Art Théâtre.
Adaptation : Robert Benoit.
Mise en scène : Robert Benoit.
Direction artistique : Natalia Apekicheva, avec la participation de
Renaud Benoit et Dominique Champetier.
Jeu : Robert Benoit.
Première représentation : Avignon, Festival Off (dans
le cadre de l'espace du Jardin des Cultures d'Europe ; CEILA), en
juillet 2004.
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Lettre à mon juge,
2004
Affiche du Pic'Art Théâtre
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Remarque(s)
Lettre à mon juge est, après Trois
chambres à Manhattan (525'000 exemplaires en 1946),
un nouveau best-seller dont le tirage en français atteint 470'000
exemplaires.
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Intrigue
Le docteur Charles Alavoine vient d'être condamné pour
le meurtre de sa maîtresse, Martine Englebert. Le récit
n'est pas celui de l'enquête : il a la forme d'une lettre, écrite
par le coupable et adressée au juge Ernest Coméliau.
L'auteur de cette confession, ne cherche pas à se justifier,
mais à comprendre les raisons qui l'ont poussé à
tuer. Aussi, dans sa lettre, Charles Alavoine est-il amené
à raconter presque toute sa vie.
Il naît en Vendée (France) dans une famille de fermiers.
Son père, alcoolique notoire, se suicide après avoir
dilapidé son bien. Sa mère une femme digne, tenace
et possessive réorganise sa vie et prend en main le
destin de son fils : elle en fait un médecin, l'installe et
le marie.
La femme de Charles meurt jeune et le laisse seul avec leurs deux
fillettes. Le médecin décide alors de s'établir
à La Roche-sur-Yon, où il fait la connaissance de la
distinguée Armande, qu'il épouse rapidement. Armande
se révèle un caractère fort, avide de dominer.
Elle supplante aussitôt l'autorité de la mère
de Charles, s'empare de celui-ci et de sa maison. La vie de la famille
est désormais ordonnée et harmonieuse, mais sans âme.
Alavoine n'a fait que passer de la tutelle d'une femme à
une autre. Lors d'un voyage à Caen, il rencontre Martine Englebert,
une jeune Liègeoise qui débarque de Paris, où
elle a mené une vie fort libre. Elle se rend à La Roche-sur-Yon
où l'attend un emploi de secrétaire.
Entre Charles et Martine, c'est d'emblée une passion violente,
un irrésistible désir sexuel. Le médecin la prend
à son service et l'introduit chez lui. C'est évidemment
le chaos. Pour Martine, Alavoine quitte sa famille et s'en va exercer
dans un quartier populaire de Paris.
Charles souffre de sa passion pour Martine. Non seulement il a besoin
de la posséder, mais il doit se l'approprier, entièrement.
Dès lors, il se montre atrocement jaloux de son passé,
qu'il tente de reconstituer jusque dans les moindres détails.
Lorsque ce passé ressurgit, Charles perd ses nerfs et brutalise
Martine. Un dimanche, il éprouve une telle rage d'en finir
avec l'autre Martine qu'il étrangle celle qu'il aime.
Une fois sa confession achevée, Charles Alavoine se suicide
par empoisonnement à l'infirmerie de la prison où il
est incarcéré.
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