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Rédaction
Place des Vosges 21, Paris (France), durant l'hiver 1928-1929.
Selon les archives secrétariales de Simenon : Stavoren (Pays-Bas),
durant l'hiver 1930-1931.
Selon le livre de comptes de Simenon : Stavoren (Pays-Bas),
durant l'hiver 1929-1930.
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Dans l'hebdomadaire « Détective », n° 54
(pages 14-15, énigme) et 56 (page 15, dénouement)
des 7 et 21 novembre 1929 (soit 2 livraisons), sous le pseudonyme
de Georges Sim.
Le mas Costefigue, 1929.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
In Les
13 énigmes (Paris, A. Fayard, 1932).
L'ouvrage est publié sous le patronyme de l'auteur.
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome VI.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 18.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
18.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition
anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Remarque(s)
Le mas Costefigues est le neuvième volet d'une série
de treize nouvelles qui font l'objet d'un concours hebdomadaire,
primé en espèces. Chaque nouvelle s'étend sur
deux numéros : dans le premier sont posés tous les
éléments de l'énigme ; dans le second, en quelques
lignes, est donné son dénouement.
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Intrigue
Le 27 juin, au bord du canal qui relie Aigues-Mortes au Grau-du-Roi
(Gard, France) un mas isolé appartenant à un certain
Costefigues, d'Avignon, est cambriolé. Le fait est relativement
banal, malgré la quantité d'objets dérobés
(argenterie, fusils, linge, vêtements, bibelots de toutes
sortes). En revanche, les circonstances ont mis en émois
les autorités locales.
En l'absence du propriétaire, le mas est occupé par
un couple, qui sert à la fois d'intendants, de jardiniers
et de domestiques. Pendant la nuit, ceux-ci ont été
enfermés dans leur chambres à coucher : portes et
volets bloqués par des traverses en bois depuis l'extérieur.
De sorte que les cambrioleurs ont pu commettre leur forfait en toute
quiétude.
La police locale interroge vainement tous les vagabonds et bohémiens
qui traversent la Camargue. Faute de découvrir le moindre
indice, elle demande l'aide de la Police judiciaire de Paris et
G.7 est envoyé sur place.
Son intervention ne donne rien et après quelques jours d'enquête,
il décide de rentrer dans la capitale. Avec lui, il emporte
une inscription relevée sur les remparts d'Aigues-Mortes.
Il ne réussit pas à la déchiffrer, mais est
certain qu'elle lui révèlera la clé de l'énigme.
Il y parviendra effectivement deux mois plus tard. Ce sont des romanichels
qui ont fait le coup. Le début du message servait à
recruter des hommes pour commettre le cambriolage et la fin indiquait
que le partage du butin aurait lieu le 25 décembre.
Les nomades qui vivent de larcins ont l'habitude d'être suspectés
et fouillés à chaque fois qu'un cambriolage est commis.
Ils avaient donc pris la précaution de fixer la répartition
du produit du vol longtemps après celui-ci.
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