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Rédaction
Place des Vosges 21, Paris (France), durant l'hiver 1928-1929.
Selon les archives secrétariales de Simenon : Stavoren (Pays-Bas),
durant l'hiver 1930-1931.
Selon le livre de comptes de Simenon : Stavoren (Pays-Bas),
durant l'hiver 1929-1930.
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Dans l'hebdomadaire « Détective », n° 47
(énigme) et 49 (dénouement) des 19 septembre et 3
octobre 1929 (soit 2 livraisons), sous le pseudonyme de Georges
Sim.
Le naufrage du Catherine, 1929.
Publication en préoriginale.
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Edition originale
In Les
13 énigmes (Paris, A. Fayard, 1932).
L'ouvrage est publié sous le patronyme de l'auteur.
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
En revue :
Dans le bi-mensuel « Lisez-moi Aventures », n° 26
du 1er juin 1949.
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Le naufrage
du Catherine, 1949.
Réédition. |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome VI.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 18.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
18.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition
anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Remarque(s)
Le naufrage du Catherine est le deuxième volet d'une
série de treize nouvelles qui font l'objet d'un concours
hebdomadaire, primé en espèces. Chaque nouvelle s'étend
sur deux numéros : dans le premier sont posés tous
les éléments de l'énigme ; dans le second,
en quelques lignes, est donné son dénouement.
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Intrigue
Depuis deux mois, Boulogne (Vendée, France) est en effervescence.
Les rescapés du Catherine une poignée
d'hommes ne peuvent plus faire un pas dans la rue ni pénétrer
dans un estaminet sans être assaillis de questions et de devenir
la source de disputes, voire de rixes.
Les autorités maritimes doivent trancher une question importante
: Georges Fallut, le capitaine du chalutier, a-t-il, oui ou non,
naufragé volontaire son bateau ? Et dans, l'affirmative,
avait-il tué son opérateur de T.S.F., Germain Dambois,
afin de l'empêcher d'envoyer un message qui aurait dénoncé
son acte et, celui-ci, avait-il été ordonné
par l'armateur, Désiré Van Mecholen ?
Dans le doute, la compagnie d'assurances refuse de payer et des
experts prestigieux officiers de marine, capitaines au long
cours ou au cabotage, architectes navals, armateurs, constructeurs
de navires et ingénieurs mécaniciens ont été
commis, l'affaire ressortissant à la fois du pénal
et du civil. Parmi ces spécialistes, la présence de
G.7 dont les connaissances en matière de navigation
se bornent à la périssoire et au canoë
apparaît presque indécente.
Le Catherine s'est échoué sur les rochers de
l'île Fair, entre les Shetland et l'Ecosse. La campagne de
pêche avait mal commencé. Il avait été
difficile de constituer un équipage, tant le bateau était
vieux et rongé par la rouille. Ce qui ne l'empêchait
pas d'être assuré pour une somme qui rendait son naufrage
singulièrement profitable à l'armateur.
Certes, la brume était forte. Le chalutier s'était
perdu alors qu'il avait le cap sur la mer du Nord et que le compas
était bon. C'est en tous les cas ce qu'affirme le second,
un Breton Kerguelec. En dehors de cela, personne ne savait rien
dans cette affaire !
Fallut jouit d'une bonne réputation, ce qui n'est pas le
cas de Van Mecholen, bien qu'il soit un petit armateur n'ayant jamais
possédé qu'un seul bateau à la fois. Dans le
port de Boulogne, les soupçons sont vite devenus des accusations.
Après trois jours passés en Vendée, G.7 décrète
en avoir assez entendu et qu'il est temps pour lui de rentrer à
Paris. L'inspecteur de la Sûreté Générale
préfère laisser les gens de mer se débrouiller
entre eux. Pour lui, Fallut a tué son télégraphiste
; quant au naufrage, il ne nie même pas ! Il n'avoue
pas non plus, mais il ne nie pas
Un homme calme, un être de sang-froid comme Fallut ne commet
une folie pareille que dans un moment de rage. A terre depuis trois
mois, le marin a besoin de gagner sa vie. Lorsqu'il accepte de prendre
du Catherine, l'armateur lui parle à demi-mot du naufrage
désirable. Il part, tout en sachant que rien ne pourra jamais
le forcer à couler son bateau. Au retour, il est pris dans
la brume et se trouve à la merci de son opérateur
T.S.F., mais ne se méfie pas. La catastrophe se produit et
il comprend qu'on a fait de lui un naufrageur malgré lui.
On l'a trompé et déshonoré. Car selon les lois
maritimes, lui seul est responsable. En acceptant de partir, il
a tacitement accepté l'ordre de l'armateur.
Un mois plus tard, G.7 apprend que ses conclusions étaient
certainement les bonnes. En plein tribunal, lors d'une audience,
Fallut abat Van Mecholen d'une balle au milieu du front, puis retourne
l'arme contre lui et se suicide
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