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Rédaction
« Les Robert », île de Porquerolles (Var, France),
en avril 1934.
Selon les archives secrétariales de Simenon : « La Richardière
», Marsilly (Charente-Maritime, France), en été
1932.
Selon le livre de comptes de Simenon : en automne 1934.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été vendu aux enchères au profit
des prisonniers de guerre, à l'initiative de l'auteur en 1943.
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans le bimensuel «
Les Annales », n° 2'516-2'520
du 15 octobre au 10 décembre 1934 (soit 5 livraisons) ; illustrations
de Lalande.
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Les
Pitard,
1934.
Publication en préoriginale. |
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Edition originale
Achevé d'imprimer : pas d'achevé d'imprimer [1935].
Paris, Gallimard, N.R.F. ; 19 x 12 cm, 251 pages ; couverture blanche.
Tirage de tête
225 exemplaires sur alfa Navarre, réservés aux Sélections
Lardanchet et numérotés de 1 à 225. Ces exemplaires
comportent une justification du tirage et le deuxième plat
de la couverture ne comporte pas de publicité.
Les Pitard, 1935.
Edition originale, Sélections Lardanchet, premier et dernier
plats de la couverture.
Tirage courant
Le premier plat de la couverture est le même que celui figurant
les exemplaires réservés aux Sélections Lardanchet.
Le tirage courant se compose d'exemplaires dans lesquels figure la
justification du tirage (mention de l'existence des 225 exemplaires
réservés aux Sélections Lardanchet), et d'exemplaires
dans lesquels cette même justification du tirage est absente.
Dans les deux cas, le deuxième plat de la couverture comporte
de la publicité.
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Les Pitard,
1935.
Edition originale, tirage courant, dernier plat de la couverture. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Edition illustrée et numérotée :
Achevé d'imprimer : 1er mars 1945.
Paris, Gründ ; 25 x 19 cm, 160 pages ; illustrations de Robert
Joël ; couverture blanche ; jaquette imprimée (nom de
l'auteur et titre).
Collection « Mazarine »,
n° 8.
Tirage : 1'200 exemplaires, dont 200 exemplaires sur papier B.F.K.
des papeteries de Rives, comprenant une suite en noir des gravures
hors texte sur papier chiffon, numérotés de I à
CC et 1'000 exemplaires sur papier vélin pur chiffon, numérotés
de 1 à 1'000.
Les gravures ont été tirées en phototypie et
coloriées à la main.
Robet Joël (né en 1894 à Lausanne, mort en [ ?
], peintre et illustrateur.
Il illustre notamment des uvres de Maurras, Kessel et Ramuz.
Outre Les Pitard, il illustre encore Deuxième
bureau de Simenon (Paris, J. Tallandier, 1933
; collection « Criminels et
policiers », n° 19).
Les Pitard, 1945.
Réédition.
Autre(s) réédition(s) :
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Les Pitard,
1965.
Réédition (Gallimard). |
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Les Pitard,
1975.
Réédition (Gallimard). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre,
1967-1973) - tome 2.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité,
1988-1993) - tome 19.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
19.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
1957 : I Pitard.
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I Pitard,
1957.
Edition italienne (A. Mondadori). |
Autre(s) traduction(s) :
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Los Pitard,
1973.
Edition espagnole (Luis De Caralt). |
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Remarque(s)
Dans le jargon de la marine, le maître de manuvre ou chef
d'équipage d'un navire s'appelle le bosco. Son rôle ressemble
assez à celui d'un adjudant. Dans tout le texte, Simenon a
orthographié bosco avec un t final. Or, un boscot
désigne un bossu (terme populaire et vieilli).
L'erreur figure dans l'édition originale et dans les premières
rééditions qui lui ont fait suite (c'est, par exemple,
encore le cas dans l'édition illustrée chez Gründ
et dans les uvres
complètes ; mais cela ne l'est plus
dans Tout
Simenon).
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Intrigue
Emile Lannec emprunte de l'argent à sa belle-mère, Mme
Pitard, une riche bourgeoise de Caen, pour acheter un vieux cargo
anglais qu'il rebaptise le Tonnerre-de-Dieu.
Pour sa première sortie en mer, le commandant Lannec doit transporter
cinq cents tonnes de fret de Rouen à Hambourg. Comme l'achat
du bateau a été financé par sa mère, Mathilde
Lannec exige d'être du voyage. La présence de cette épouse
abusive et jalouse a tôt fait de pourrir l'atmosphère
à bord et d'altérer l'humeur de l'équipage.
Lannec reproche à sa femme d'être montée à
bord uniquement pour surveiller son bien, celle-ci se vante d'avoir
séduit un violoniste de Caen. De querelles sourdes en haines
refoulées, les disputes des époux Lannec conduisent
au retrait hautain de Mathilde dans sa cabine.
L'arrivée à Hambourg est accueillie avec un véritable
soulagement : l'équipage et le commandant profitent de l'escale
pour s'offrir une virée arrosée dans les bistrots du
port et vont même jusqu'à ramener des femmes à
bord.
Obstinée, Mathilde refuse d'abandonner la partie. Elle embarque
donc sur le Tonnerre-de-Dieu pour son retour en France. Car
elle est convaincue qu'Emile a exploité les Pitard dans le
seul but de gagner l'Amérique pour y rejoindre l'une de ses
maîtresses.
La traversée est rendue difficile par une mer déchaînée.
Ce qui n'empêche pas les Lannec tantôt de s'ignorer, tantôt
de se disputer. Les récriminations de Mathilde envers son mari
sont sans fin. Il faudra le S.O.S. d'un chalutier en perdition pour
couper court à la litanie de ses reproches. Emile Lannec se
porte au secours de La Françoise, dont il connaît le
capitaine. Au cours du sauvetage, Mathilde se jette à l'eau
et se noie, ébranlée par l'horreur du drame auquel elle
assiste et vaincue par son propre malheur.
De retour en France, Mathilde est inhumée. C'est au cours de
la cérémonie que Lannec prend conscience qu'il aimait
sa femme.
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