Quand vient le froid
Récit à caractère autobiographique

[Dictées ; 17]

  • Enregistrement
    Lausanne (Vaud, Suisse), du 13 septembre au 25 octobre 1978.


  • Supports originaux
    Enregistrement sur cassettes.
    Dactylographie : 2 volumes avec reliure noire (pp. 1-121, pp. 122-246 ; une dédicace signée et datée en tête de chaque volume ; corrections de l'auteur ; signature.
    Conservation : un exemplaire de la dactylographie avant correction par l'auteur au Fonds Simenon (Liège, Belgique).


  • Publication d'une préoriginale
    Aucune.


  • Edition originale
    Tirage de tête

    Achevé d'imprimer : octobre 1980.
    Paris, Presses de la Cité ; 26,5 x 17,5 cm, 155 pages ; en feuilles, sous double emboîtage d'édition bleu marine.
    50 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à 50.


      Quand vient le froid, 1980
    Edition originale, tirage de tête.


    Tirage courant

    Achevé d'imprimer : octobre 1980.
    Paris, Presses de la Cité ; 24 x 15,5 cm, 155 pages ; couverture en carton léger illustrée en couleurs.


      Quand vient le froid, 1980
    Edition originale, tirage courant.


  • Réédition(s) en français
    Aucune.


  • Edition(s) collective(s) en français
    Liste non exhaustive

    In Tout Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993) - tome 27.
    In Tout Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome 27.


  • Traduction(s)
    Liste non exhaustive

    En allemand :
    [ ? ] : [ ? ].

    En anglais :
    [ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
    [ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).

    En italien :
    [ ? ] : [ ? ].


  • Sujet
    [Source : REB in « Georges Simenon est né un vendredi 13 : il a fêté hier ses 80 ans à Lausanne » (« La Province », du 14 février 1983).]

    Les êtres ? Simenon les aime, mais surtout ceux qu'il a sortis de sa création littéraire. Il refuse de juger les gens car, dit, dans notre civilisation judéo-chrétienne, nous sommes tous nés coupables. Il observe, il se détache tout en s'attachant. Vie sentimentale tumultueuse, philosophie marquée par la psychanalyse, angoisses ou sauts de générosité dans le bien ou le mal, Georges Simenon est l'homme d'un cheminement pluvieux à Paris ou à Nantes, dans la banlieue liégeoise, dans la retraite suisse au coin du feu, dans la chaleur des pistes du Névada, des petits zincs aux bars sordides…

    Il a peu d'idées, dit-il, mais de l'instinct. Il n'est pas un écrivain réaliste, affirme-t-il, mais un poète des gens… Dans ces personnages, ceux qu'il nous décrit, on retrouve toujours un brin de désespoir, de rêverie et d'amour dissimulé sous un grand amour-propre. Ecrire est un besoin, pas une carrière, aime-t-il à répéter. Pour le reste, ce travailleur forcené qui habite une modeste villa à Lausanne aime à se complaire dans une froide mélancolie lorsque chaque matin il va se recueillir devant le grand arbre du jardin au pied duquel il répandit les cendres de sa fille Marie-Jo qui se suicida.

    C'est probablement son seul regret et son seul échec.




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