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Rédaction
4325 East Whitmann Street, Tucson (Arizona, U.S.A.), du 21 juin au
4 juillet 1949.
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Manuscrit
Manuscrit autographe : [ ? ].
Tapuscrit sur papier pelure ; 242 feuillets ; corrections de l'auteur
à l'encre bleu turquoise, mots barrés au crayon rouge
gras ou à l'encre bleu turquoise et quekques corrections d'une
autre main à l'encre bleue ou au stylo à bille rouge
; signé et daté de : Tucson, le 4
juillet 1949.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
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Publication d'une préoriginale
Aucune [ ? ].
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Edition originale
Achevé d'imprimer : 20 octobre 1949.
Paris, Presses de la Cité ; 19 x 12 cm, 253 pages ; couverture
blanche papier fort, jaquette illustrée en couleurs.
Tirage de tête
100 exemplaires sur vélin Duverger, numérotés
de 1 à 100.
L'illustration de la jaquette est la même pour les deux tirages
(tirage de tête et tirage courant).
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Les quatre jours
du pauvre homme, 1949.
Edition originale. |
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
Edition numérotée et illustrée
:
Achevé d'imprimer : janvier 1959.
Paris : Club du Livre Sélectionné ; 20 x 13,5 cm, 406
pages ; illustrations de Monique Gorde ; reliure d'édition
noir avec motif doré en incrustation.
4'026 exemplaires, dont 4'000 numérotés de a à
4'000 et 26 exemplaires hors commerce réservés aux amis
du Club, marqué de A à Z.
Contient : Marie
qui louche, Les
fantômes du chapelier et Les quatre jours du
pauvre homme.
Les quatre jours du pauvre homme,
1959.
Réédition.
Autre(s) réédition(s) :
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Les quatre jours
du pauvre homme, 1954.
Réédition (Presses de la Cité). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 25.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 3.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
3.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : Four Days in the Life Time (première édition
américaine).
[ ? ] : Four Days in the Life Time (première édition
anglaise).
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Four Days in
the Life Time, 1953.
Edition amàricaine
(The New American Library
of World Litterature). |
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Four Days in
the Life Time, 1977.
Edition anglaise (Hamish Hamilton). |
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Intrigue
Les deux jours de la rue Delambre (quartier de Montparnasse
; Paris, France).
François Lecoin (trente-six ans) est au chômage depuis
de longs mois. Jusque-là, il a vécu d'expédients
et se trouve aujourd'hui sans ressources. Germaine, son épouse
est malade et meurt à l'hôpital. Elle le laisse seul
et désemparé avec leurs deux enfants, Bob (onze ans)
et une fillette qui est soignée en Savoie. François
ne parvient même pas à subvenir aux frais de l'enterrement.
La veille du décès, Raoul Lecoin (quarante-six ans),
l'un des deux frères de François, avait débarqué
sans prévenir dans le modeste appartement de la rue Delambre.
L'arrivée soudaine de cet ex-colonial ravive, dans le cur
et dans la mémoire de François, de pénibles souvenirs
de famille. Elle exacerbe également le sentiment d'échec
qui le ronge. François est un raté et sa déchéance
contraste fortement avec la brillante réussite de l'aîné
des Lecoin, Marcel, un avocat brillant que la pratique du barreau
a conduit à la politique. Il siège aujourd'hui au conseil
municipal.
Après la cérémonie, alors que Renée, sa
belle-sur s'apprête à rejoindre les siens à
Deauville, François lui annonce qu'il vient de trouver un emploi
comme rédacteur d'une feuille électorale au service
d'un dénommé Gianini, un riche et ambitieux commerçant
qui se présente comme le plus sérieux rival de Marcel
dans sa circonscription. L'audace de François se révèle
payante et un chèque important de Renée met fin à
ses humiliations.
Les deux jours des Champs-Elysées (Paris, France).
Trois ans ont passé depuis le décès de Germaine.
François Lecoin est maintenant directeur-propriétaire
de « La Cravache », un journal de chantage. Progressivement,
il s'enfonce dans l'indignité. Sans le moindre scrupule, il
tire profit de sa position. Une équipe de collaborateurs l'assiste
dans son travail qui consiste à rendre publiques les collusions
du monde politico-financier et révéler (ou à
menacer de révéler...) les turpitudes de la vie privée
de personnalités en vue. Tandis que son père exploite
les scandales les uns après les autres, Bob achève,
au collège Stanislas, l'année d'un élève
modèle.
François Lecoin va cependant trop loin. Ceux qu'il a traînés
dans la boue ripostent. Les plus hautes autorités ont été
alertées et la P.J. le serre de près. Un jour, se sentant
compromis et perdu, il n'ose regagner le domicile de Viviane, sa maîtresse,
et rejoint l'appartement qu'il a malgré tout conservé
rue Delambre. Là, il trouve son fils qui s'est pendu. A côté
de lui, une lettre : le directeur du collège Stanislas ne permet
pas à Bob de poursuivre ses études dans l'établissement
en raisons des activités douteuses de son père.
François Lecoin va dès lors se livrer à la justice.
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