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Rédaction
« Noland », Echandens (Vaud, Suisse), du 7 au 15 juillet
1959.
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Manuscrit
Manuscrit autographe ; paginations multiples (au total 38 feuillets)
; en tête, courte dédicace destinée à l'impression,
à la fin longue dédicace adressée au propriétaire
du manuscrit où il est question d'un roman que Simenon projette
d'écrire depuis longtemps : Le rouquin [NDLR : ce roman
sera finalement publié sous le titre Le
petit saint, en 1965] ; corrections peu nombreuses, principalement
des suppressions, réalisées en cours d'écriture
; signé et daté de : Echandens, le 14 juillet 1959.
Dactylographie faisant suite au manuscrit ; 159 feuillets ; corrections
de l'auteur ; signée et datée de : Noland, le 15 juillet
1959.
Conservation : collection privée ; photocopie au Fonds Simenon
(Liège, Belgique).
Sur la première page du manuscrit, Simenon a inscrit : Le
veuf (ou Les quatre murs ou La chambre).
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Publication d'une préoriginale
En feuilleton dans l'hebdomadaire «
Les nouvelles littéraires »,
n° 1'680-1'693 du 12 novembre 1959 au 18 février 1960 (soit
14 livraisons) ; illustrations de Claude Forest.
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Le
veuf, 1959.
Publication en préoriginale. |
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Edition originale
Tirage de tête
Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1959.
Paris, Presses de la Cité ; 20,5 x 15 cm, 248 pages en feuilles
; sous double emboîtage d'édition lie de vin (il n'a
pas été fait de couverture pour cet ouvrage).
100 exemplaires de luxe, numérotés de 1 à
100.
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Le veuf,
1959.
Edition originale, tirage de tête. |
Tirage courant
Achevé d'imprimer : 4ème trimestre 1959.
Paris, Presses de la Cité ; 18,5 x 13,5 cm, 248 pages ; cartonnage
d'édition, jaquette illustrée en couleurs par J.
Jacquelin.
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Le veuf,
1959.
Edition originale, tirage courant. |
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Réédition(s)
en français
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome 36.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 10.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
10.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : [ ? ].
En anglais :
[ ? ] : [ ? ] (première édition américaine).
[ ? ] : [ ? ] (première édition anglaise).
En italien :
[ ? ] : [ ? ].
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Le veuf, téléfilm français de Paul
Cammermans.
Adaptation et dialogues : [ ? ].
Avec : [ ? ].
Première diffusion : [ ? ], 1989 ; Les grands Simenon [04].
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Intrigue
Bernard Jeantet, quarante ans, travaille pour divers périodiques
en tant que dessinateur-maquettiste. Un soir, de retour dans son modeste
appartement du boulevard Saint-Denis (Paris), il s'inquiète
de ne pas y trouver sa femme. Jeanne est plus jeune que lui : elle
a vingt huit ans. Née Moussu, elle est d'origine modeste, a
connu une existence difficile et le trottoir, jusqu'à ce que
Bernard la sorte des griffes d'un souteneur et l'épouse. C'était
il y huit ans.
Jeantet avertit la police de la disparition de son épouse.
Après deux jours d'attente et d'anxiété, un inspecteur
lui apprend que Jeanne a été retrouvée morte
dans un luxueux hôtel meublé des Champs-Elysées.
Elle s'est empoisonnée au Gardenal.
Jeanne ne s'est pas suicidée à la va-vite. Au
contraire, elle a mis en scène sa mort : robe blanche, fleurs
et champagne. Son geste est d'autant plus troublant que l'homme qui
venait chaque semaine la rejoindre dans cet hôtel est, au moment
du drame, éloigné de Paris pour ses affaires.
Bernard Jeantet est sous le choc. Sa femme ne se sentait-elle donc
pas heureuse avec lui ? Ne l'avait-il pas recueillie alors qu'elle
était fille en carte ? Et cet amant, cette vérité
insoupçonnée qui fait mal ? Dans sa douleur, Bernard
veut à tout prix comprendre. Il est persuadé qu'avant
de se donner la mort, Jeanne a dû laisser une lettre.
Une lettre qui expliquerait les raisons de sa mort.
Une lettre que Bernard réclame vainement aux policiers chargés
de l'enquête et au personnel de l'hôtel. Une lettre qu'il
ne trouve pas.
Jeantet s'installe alors dans son veuvage comme on entre en maladie.
Un long travail souterrain commence à se faire en lui, tandis
qu'il évoque sa vie de couple. Une entente physique difficile
; une existence médiocre et monotone, à peine masquée
par une quiétude apparente.
De la vie qu'il a menée avec Jeanne, il n'y a pas d'autre témoin
qu'une ancienne couturière de soixante-cinq ans, qui habite
dans le même immeuble que les Jeantet, à l'étage
supérieur. Plusieurs fois, Bernard rend visite à Mlle
Couvert et, avec elle, évoque le passé.
Mlle Couvert vit avec un garçon de dix ans, Pierre, qu'elle
élève en secret.
Au fil des discussions, Mlle Couvert apprend à Bernard que
Jeanne ne cherchait même pas à être heureuse et,
d'insinuations en allusions, finit par lui révéler que
Pierre est le fils de Jeanne. Jamais, elle n'avait osé avouer
à son mari qu'elle avait eu un enfant deux ans avant de l'épouser.
Bernard découvre alors que ce qu'il croyait être de la
bonne volonté de sa part n'était que de la mollesse
et de l'indulgence.
Bernard Jeantet croit utile de rencontrer l'amant de son épouse,
un homme riche qui conduit des affaires importantes. Jacques Beaudoin
accepte de le recevoir et lui accorde une entrevue au cours de laquelle
il le traite avec une extrême dureté.
Jeantet comprend alors qu'il est superflu de rechercher la lettre
que Jeanne aurait laissée à son attention.
Cette lettre qui lui aurait permis de
Cette lettre dont la femme d'un des inspecteurs chargés de
l'enquête retrouve un jour, par hasard, des morceaux déchirés
et quelques débris d'enveloppe, en nettoyant le pantalon de
son mari
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