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Rédaction
Villa « Les Roches Grises », boulevard de Bacon (anciennement
James-Wyllie), Cap-d'Antibes (Alpes-Maritimes, France), en janvier
1932.
Selon les archives secrétariales et le livre de comptes
de Simenon : en janvier-février 1931.
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Manuscrit
[ ? ].
Le manuscrit a été détruit par l'auteur.
Enveloppe de teinte terre de Sienne sur laquelle figurent les noms
de six personnages et un un nom de bateau.
Conservation : Fonds Simenon (Liège, Belgique).
L'enveloppe est intitulée, ultérieurement et par erreur,
au verso, L'affaire Saint-Fiacre.
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
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Edition originale
Achevé d'imprimer : mars 1932.
Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 250 pages ; couverture illustrée
(photo de Hug Block) ; 6 Fr.
[« Collection des romans policiers »].
Pas de grands papiers, ni de tirage numéroté.
Chez les Flamands, 1932.
Edition originale ; photo de Hug Block.
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
La photo faite par Hug Block pour la couverture de l'édition
originale de Chez les Flamands est jugée si sombre qu'on
distingueà peine le cadavre et que l'arme du crime est presque
invisible. L'éditeur Fayard procède à un second
tirage (avec le même achevé d'imprimer) et une couverture
qui montre le meurtre tandis qu'il s'accomplit (photo de [ ? ]. Il
existe également une différence de prix entre les deux
tirages : 6 Fr. pour le premier et 7,50 Fr. pour le second.
Chez les Flamands, 1932.
Réédition.
Tirage de luxe :
Achevé d'imprimer : [ ? ].
Paris, A. Fayard ; 19 x 12 cm, 250 pages ; couverture blanche papier
fort.
50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma.
En bandes dessinées :
Dessin de Franck Brichau ; scénario et adaptation d'Odile
Reynaud.
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Maigret chez
les Flamands, 1994.
Réédition (Lefranc - Le Rocher). |
Autre(s) réédition(s) :
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Chez les Flamands,
[ ? ].
Edition réservée à la Belgique
(Editions CIR). |
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome IV.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 17.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
17.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Maigret bei den Flamen.
En anglais :
1940 : The Flemish Shop (première édition
américaine).
1940 : The Flemish Shop (première
édition anglaise).
On trouve aussi : Maigret and the Flemish Shop.
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The Flemish
Shop, 1942.
Edition américaine
(« Philadephia Inquirer ») ;
Illustrations de Ben Dale. |
En italien :
1932 : La cas dei Fiamminghi.
Autre(s) traduction(s) :
En néerlandais sous le titre De familie Peeters,
datée de mars 1944 (imprimerie IMIFI Brussel) aux Editions
ESPES Brussel ; la traduction est de A.-L.-A. Borst et le copyright
de 1944.
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De familie Peeters, 1944.
(Coll. S. Noël).
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Sous le titre The Flemish Shop, téléfilm
anglais d'Eric Tayler.
Scénario : Rex Rucker.
Avec: Rupert Davies (Maigret), Ewen Solan, Helen Shingler, Neville
Jason, Victor Lucas, Margaret Tyzack, Joyce Carey, Mike Leigh, Grace
Arnold, Michael Brennan
Première diffusion : BBC TV (Grande-Bretagne), le 5 novembre
1963.
Sous le titre Maigret chez les Flamands, téléfilm
français de Jean-Paul Sassy.
Adaptation et dialogues : Jacques Rémy et Claude Barma.
Avec : Jean
Richard (Maigret), Michel de Warzee, Marjon Brandsma,
Henny Alma, Georges Jolly, Inke Cohen, Jelle Blader
Première diffusion : Antenne 2 (France), le 16 octobre 1976.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ; 31].
Sous le titre Maigret chez les Flamands, téléfilm
franco-belge de Serge Leroy.
Scénario : Serge Leroy.
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Alexandra Vandernoot, Sabrina
Leurquin, Gérard Darier, Pierre Dherte, Hilder Uitterlinden,
Olivier Darimont, Gerald Marti, Raymond Avenière, Marc Janssen,
Victoire Theismann
Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 1991.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ; 3].
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Intrigue
A Givet (frontière franco-belge, sur les bords de la Meuse),
les Peeters (le père a quatre-vingts ans, la mère soixante)
tiennent une épicerie où viennent boire les mariniers.
Commerçants aisés, ils font très bourgeois et
sont fiers de leurs enfants : Maria (vingt-huit ans) est institutrice
à Namur, au couvent des Ursulines ; Joseph (vingt-cinq ans)
est étudiant en droit à Nancy ; Anna (vingt-six ans)
s'occupe de l'épicerie familiale avec sa mère.
C'est Anna qui, un jour de janvier, sollicite l'aide du commissaire
Maigret. Tout Givet accuse sa famille, ces Flamands riches et détestés,
d'avoir fait disparaître Germaine Piedbuf, une Française
pauvre, dont le père est un modeste veilleur de nuit.
Germaine est la mère d'un petit Jojo, dont elle vient d'accoucher
et dont elle prétend que Joseph Peeters est le père.
Cet enfant pourrait faire obstacle au mariage arrangé de longue
date entre Joseph et Marguerite Van de Weert, la fille du docteur.
Raison pour laquelle la famille Peeters se serait débarrassée
de Germaine qui, le soir de sa disparition, a été vue
en train de pénétrer dans la maison des Peeters
Les premières recherches de Maigret ne mènent à
rien, si ce n'est à disculper les Peeters, une famille certes
fière, mais probe et courageuse. Seule l'étonne la personnalité
bien quelconque de Joseph qui, pour sa mère et sa sur
Anna, est une sorte de dieu.
Un marinier de mauvaise réputation affirme avoir vu, une nuit,
les Peeters jeter un objet encombrant dans la Meuse. C'est
effectivement dans le fleuve qu'on repêche le corps de Germaine,
le crâne défoncé à coups de marteau. Mais
c'est dans le bateau de celui qui se présente comme le témoin
du drame qu'on retrouve le marteau qui a servi au crime et le manteau
de la victime.
Non seulement Maigret n'arrête pas le marinier, mais il se montre
nullement embarrassé par sa fuite précipitée.
Il faut dire qu'il est très intrigué par le comportement
d'Anna. Quelles que soient les circonstances, la jeune Flamande garde
la même impassibilité, le même contrôle de
soi. Anna est une solitaire. Une seule fois dans sa vie, elle a couché
avec un homme, Gérard Piedbuf, le frère de Germaine,
qui l'a aussitôt abandonnée. Depuis, elle lui en veut
de ne plus s'intéresser à elle. Ce qui l'amène
à s'occuper d'autant plus de Joseph, placé au centre
d'une famille déjà maladivement repliée sur elle-même.
Et pour que tout soit dans l'ordre des choses, Germaine doit
être tenue à l'écart et Joseph doit épouser
Marguerite !
Maigret comprend alors que dans l'admiration presque incestueuse qu'Anna
voue à Joseph, c'est elle qui a décidé de supprimer
Germaine, afin que son frère ne mette pas à exécution
son projet de se suicider si jamais il lui fallait l'épouser.
Le commissaire parvient à faire avouer Anna : elle a tué
Germaine, avant de la faire disparaître dans la Meuse en crue.
Contre toute attente, Maigret n'arrête pas Anna, arguant qu'il
ne peut rien prouver contre elle. Il laissera les soupçons
continuer à peser sur le marinier en fuite et dont on ne retrouvera
jamais la trace. Anna quittera définitivement sa famille et
s'installera à Paris, où elle tentera de commencer une
nouvelle vie en travaillant dans un bureau d'exportation.
La carrière d'avocat de Joseph sera un échec digne de
l'homme médiocre qu'il est. Quelques années après
le drame de Givet, Anna vit toujours dans la capitale. Mais son existence
s'apparente plus à celle d'une morte-vivante. La renaissance
était impossible
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