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Rédaction
Boulevard Richard-Wallace 7, Neuilly-sur-Seine (France), en octobre
1936,
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Manuscrit
[ ? ].
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Publication d'une préoriginale
Aucune.
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Edition originale
In Les
nouvelles enquêtes de Maigret (Paris, Gallimard,
NRF., 1944).
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Réédition(s)
en français
Liste non exhaustive
[En préparation].
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Edition(s) collective(s)
en français
Liste non exhaustive
In uvres
complètes (Lausanne, Editions Rencontre, 1967-1973)
- tome IX.
In Tout
Simenon (Paris, Presses de la Cité, 1988-1993)
- tome 24.
In Tout
Simenon (Paris, Omnibus, 2002-2004) - tome
24.
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Traduction(s)
Liste non exhaustive
En allemand :
[ ? ] : Jeumont, 51 Minuten Aufenthalt.
En anglais :
1966 : Inspector Maigret Deduces (première
édition américaine).
1961 : Jeumont, 51 Minutes' Wait ! (première
édition anglaise).
On trouve aussi : Jeumont : 51 Minutes' Stop !.
En italien :
1962 : Jeumont, 51 minuti di fermata !.
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Adaptation(s) pour la télévision
Liste non exhaustive
Jeumont, 51 minutes d'arrêt, téléfilm
français de Gilles Katz.
Scénario et dialogues : [ ? ].
Avec : Jean
Richard (Maigret), Annick Tanguy, Bernard Valdeneige,
André Oumansky, Irène Budelberger, François
Cadet
Première diffusion : Antenne 2 (France), le [ ? ] 1989.
[Série des téléfilms Maigret/Jean Richard ;
86].
Sous le titre Un meurtre de première classe,
téléfilm français de Christian de Chalonge.
Scénario et dialogues : Pierre Granier-Deferre et Dominique
Roulet.
Avec : Bruno
Crémer (Maigret), Alexandre Brasseur, Hélène
de Saint-Père, Veronika Varga, François-Régis
Marchasson, François Caron, Laurent Schilling, Philippe Lamedin,
Christian Pereira, Alain Frèrot, Fabien Béhar, Christophe
Le Masne, Idwig Stephane
Première diffusion : [ ?], le [ ? ] 1999.
[Série des téléfilms Maigret/Bruno Crémer ;
31].
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Intrigue
Trois heures du matin, boulevard Richard-Lenoir (Paris, France),
au domicile du commissaire Maigret. Le téléphone sonne
; au bout du fil, Paul Vinchon, le neveu du policier.
Il est inspecteur des douanes à la gare-frontière
de Jeumont (Nord, France). Dans un train venant de Pologne, via
l'Allemagne et la Belgique, Vinchon vient de contrôler les
voyageurs d'un compartiment de première classe et d'y découvrir
un homme mort. Si le médecin qui l'a examiné n'avait
pas déshabillé la victime, on aurait pu croire à
une fin naturelle. Or, sous le sein gauche, la marque d'une piqûre
se voit difficilement dans le gras de la peau : on lui a toutefois
enfoncé une aiguille dans le cur et Vinchon a bien
affaire à un meurtre.
Vinchon retient les passagers du compartiment suspect et appelle
son oncle à la rescousse. Il lui indique, sur la foi du passeport
retrouvé dans sa veste, que l'homme se nomme Otto Braun (cinquante-huit
ans) et qu'il est d'origine israélite.
Bien qu'arraché à un lourd sommeil, Maigret se rend
à son bureau du Quai des Orfèvres afin d'obtenir,
auprès de ses confrères berlinois, des renseignements
sur Braun. Ceux-ci tombent rapidement. L'individu est un riche banquier
qui a cessé ses activités au moment de la révolution
nationale-socialiste. Il n'a toutefois jamais été
inquiété par le nouveau régime, notamment parce
qu'il a versé un million de marks dans la caisse du parti
au pouvoir.
A quatre heures du matin, Vinchon donne un second coup de fil à
Maigret. En gare d'Aulnoye, où le train ne s'arrête
que quelques minutes, on a surpris et arrêté un homme
caché sous un wagon. Jef Bebelmans, un Belge d'Anvers, acrobate
de profession, cachait sur lui des titres au porteur, surtout des
pétrolifères, pour une valeur estimée à
deux ou trois millions de francs et qui pourraient bien être
la cause de l'assassinat d'Otto Braun.
Un peu après dix heures, Maigret arrive à Jeumont.
Dans un wagon mis à disposition sur une voie de garage, le
commissaire procède à une reconstitution des faits
avec les cinq passagers qui voyageaient en compagnie de Braun. Il
est rapidement établi que le banquier a été
tué durant l'heure et demie que dure le trajet entre Charleroi
et Jeumont.
La police berlinoise fournit à Maigret de nouveaux renseignements.
Ceux-ci concernent principalement deux voyageurs suspectés
par le commissaire, Lena Leinbach et Thomas Haucke. Celui-ci est
un truand allemand condamné à deux ans de prison en
1924 pour trafic de bijoux volés et étroitement surveillé
depuis. Il est soupçonné de se livrer au commerce
clandestin de la cocaïne et de la morphine. Celle-là
est une demi-mondaine autrichienne très cotée qui
a eu de nombreuses aventures dans les capitales du centre de l'Europe,
mais dont la police n'a jamais eu vraiment à s'occuper.
Bien que Lena Leinbach et Thomas Haucke nient se connaître
et avoir un quelconque lien avec Otto Braun, Maigret se refuse à
croire que l'ex-banquier ait pu quitter l'Allemagne avec une aussi
grosse somme d'argent sur lui sans la moindre aide. Ce d'autant
que le témoignage de deux autres passagers tendent à
prouver le contraire.
Les conclusions de Maigret sont dès lors les suivantes :
en tant qu'Israélite, Braun a tout intérêt à
placer sa fortune hors d'Allemagne. Comme il ne peut l'exporter
légalement et sachant que ses bagages seront minutieusement
visités, il recourt aux services de Lena Leinbach, qui s'adjoint
Thomas Haucke (son amant) et Jef Bebelmans afin de voler l'ex-banquier.
Haucke se charge de subtiliser les titres de Braun et les confie
à Bebelmans, qui voyage en troisième classe. Comme
il est acrobate, celui-ci a pour mission de changer de wagon
en se cachant sous les voitures à chaque arrêt
et à chaque contrôle. Il revient à Lena Leinbach
le soin de supprimer Braun afin que celui-ci ne remarque pas, lorsque
le train arrivera à Paris, qu'il a été volé.
Ce qu'elle fera en lui plantant l'aiguille de son chapeau dans le
cur.
Maigret fâché contre son neveu qui l'a réveillé
en pleine nuit considère son enquête terminée
et décide de rentrer immédiatement à Paris.
Il conseille à Vinchon de faire en sorte que les suspects
avouent vite, il lui a déjà fait perdre assez de temps
comme ça ! Quitte à utiliser le vieux truc
qui consiste à faire croire à Lena que Bebelmans a
parlé, et à celui-ci que Haucke a mangé le
morceau
Finalement, Lena Leinbach craque et avoue suite à une crise
de nerfs lorsqu'on lui affirme bien que ce ne soit pas vrai
que l'aiguille de son chapeau porte des taches de sang.
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